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on approche doucement de la fin :(
écoutez ces sons pour lire le chapitre : Paralyzed - NF, Say something - a great big world, Christina aguilera, Deep end - bridy, astronomy - conan grey et Bird set free - Sia.
bonne lecture <3
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27 novembre 2019, 15h45
Centre ville, Madrid

Maria Aguayo

Aujourd'hui, je me sens bien, comme si j'avais retrouvé une parcelle d'espoir dans ce tourbillon tumultueux. J'ai décidé d'aller faire du shopping pour trouver un cadeau pour Karim. Il le mérite tellement après tout ce qu'il a fait pour moi. J'ai réussi à négocier avec mon garde du corps pour qu'il m'attende à la maison. Karim a embauché une garde rapprochée comme il l'appelle, pour moi depuis l'incident de la cérémonie du ballon d'or, quand j'ai été couverte de farine. Il veut me protéger, me garder en sécurité alors mainetant j'ai une armoire à glace d'un mètre quatre-vingt dix qui me suit partout, même au travail, à chaque fois que je sors de la maison. J'ai eu beaucoup de mal à m'y habituer au début mais Karim a tellement insisté que j'ai fini par céder et lui donner raison et puis, ce n'est que quand je suis à l'exterieur, lorsque je suis à la maison j'ai encore la paix. Finalement je dois avouer que ça me rassure un peu aussi, je me sens un peu plus en sécurité.

Dans le magasin Louis Vuitton je suis accueillie par la vendeuse qui s'occupe toujours de Karim. Elle me reconnait et m'accueille chaleureusement.

- Madame Aguayo ! Quel plaisir de vous voir, que puis-je faire pour vous aujourd'hui ?

- Je cherche un cadeau pour Karim.

- Oh très bien ! Avez-vous des idées ?

- Oui à vrai dire, je pensais à un bracelet que j'aurais pu faire graver.

- C'est une exellente idée ! De plus, vous avez de la chance notre graveur est présent à la boutique aujourd'hui. Pour cette idée, je pense que le Monogramme Bold sera parfait.

J'aquiesce et elle l'envoie un gravure avec la phrase que j'ai choisi et qui est « you're my superman ». On me fait patienter en m'offrant un thé et j'en profite pour ouvrir les messages que Karim m'a envoyé ce matin en partant à l'entrainement. J'y réponds et le bracelet est déjà prêt. Je paye non sans avoir légèrement mal, mais il les mérite bien. Il mérite même plus que ça.

Alors que je marche dans la rue pour atteindre ma voiture garée un peu plus loin dans la rue du magasin, j'entends un klaxon strident. Je me retourne pour voir une voiture pleine de gars qui m'interpellent.

- Eh mademoiselle t'es charmante ! Crie l'un.

- Fais pas ta timide monte ! Crie un deuxième.

- Donne au moins ton numéro fais pas la star ! Crie un troisième.

Même à Madrid des français relouent arriver à m'emmerder. Je tente de les ignorer, mais ils continuent à m'harceler verbalement, j'accélère le pas tentant de les fuir mais ils ne me lâchent pas d'une semelle. Alors qu'ils roulent à ma hauteur je n'ai même pas le temps de m'excuser ou de trouver quelque chose pour me sortir de cette situation que l'un d'entre eux me reconnaît. Ils ne m'insultent plus seulement de grosse et de moche parce que je n'ai pas répondu à leurs avances, maintenant on s'en prend à ma vie privée.

- Eh mais les gars c'est la grosse qui se tape Benzema !

Son intervention fait rire toute la voiture et tous les passants commencent à se retourner vers moi. La situation devient de plus en plus irrespirable, je sens bien les dizaines de paires d'yeux braqués sur moi. Et j'ai peur, tellement peur qu'ils descendent de leur voiture et m'agresse physiquement.

différents ; karim benzema Où les histoires vivent. Découvrez maintenant