différents ; karim benzema

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24 novembre 2018, 9h30
Musée du Prado, Madrid

Maria Aguayo

- Je te jure Karim tu refais des blagues sur les oeuvres je te laisse ici.

- Arrête Maria je sais que tu les aimes mes blagues.

- Non elle est juste poli chéri.

Il fait mine de bouder en nous devançant dans les allées du musée.

- Qu'est-ce que tu observes comme ça ? Demande Karim alors que mes yeux sont rivés sur le tableau « les fileuses » de Francisco Goya.

- Je trouve juste ce tableau très intéressant. Je ne sais pas il y a quelque chose de fort dedans je ne saurais pas expliquer.

- T'es une artiste dans l'âme en fait, rigole t-il.

- Tu rigole mais en réalité oui, j'adore l'art. Je suis une grosse brèle en dessin mais j'ai une certaine sensibilité à l'art des autres.

- C'est donc pour ça que tu aimes autant la musique.

J'hoche la tête et continue mon chemin entre les murs du musée.

- Sache que je l'ai encore en travers de la gorge ton non soutient pendant le Classico.

- Encore heureux et je m'en carre l'oignon.

- Tu pourrais avoir un minimum pitié j'ai perdu quand même.

- Ça c'est pas du tout mon problème et je suis même très heureuse de cette victoire bien méritée de mon équipe.

- Tu es mon amie tu devrais me soutenir contre vents et marées.

- Rêve toujours, déjà qu'on me traite de footix parce que j'ai osé mettre un maillot du Real pour la ligue des champions.

- C'est vrai qu'on va t'éviter une nouvelle vague de haine médiatique.

- Merci de protéger mon intégrité et ma santé mentale.

- T'es au dessus de ça dans tous les cas.

Je lui réponds d'un simple sourire attendrie de son soutient indéfectible.

14h25
Restaurant, Madrid

- Putain j'ai trop mangé, je soupire en sortant du restaurant.

- C'est vrai qu'on s'est pété le bide.

- Je vais galérer à courir demain avec ça.

- Toujours plus toi, je ricane. C'est pas quelques tapas qui vont gâcher ta forme physique ou t'empêcher de courir.

- T'es trop déterminée à prouver ton point à chaque fois.

- La cherche pas elle va te
sortir une dissert sur le sujet sinon, rigole Léna.

- C'est juste que j'ai toujours raison et je dois donc démontrer que j'ai toujours raison.

- Avance avant que tes chevilles explosent, me pousse Karim pour que je remonte la rue.

Je lui lance mon meilleur regard noir et balance mes cheveux avant de lui tourner le dos pour remonter la rue menant à la voiture. Suite à ce déjeuner plus qu'excellent j'ai réussi à négocier qu'on se rende à la bibliothèque de Madrid parce que je veux acheter de nouveaux livres en espagnol. Je crois qu'à la fin de cette journée mes deux acolytes vont me détester parce que je les traine dans toute la ville du moins, je les supplie de me suivre dans les endroits que je veux visiter. Pour ma défense, la dernière fois que je suis venue j'ai pas eu vraiment le temps de visiter la ville et tous ses monuments.