différents ; karim benzema

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bon et bien nous y sommes arrivés, le dernier chapitre et la fin du tome 1🥹🥹 !! ça me fait trop bizarre d'en être arrivée là mais j'en suis tellement fière.
comme je vous l'avais dit précédemment je pense faire une pause le temps d'avancer sur le tome 2 parce que j'ai vraiment du mal à l'écrire et pour le moment je n'ai écris que 9 chapitre 🥲. Promis je vais essayer de mettre les bouchers double pour l'écrire au plus vite et ne pas trop vous faire attendre.

Merci de soutenir cette histoire et mon écriture.
Bonne lecture <3 et si vous voulez les infos @romantico_wtp sur insta.
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26 janvier 2019, 14h00
Appartement de Maria, Madrid

Maria Aguayo

Voilà, le jour que je redoutais le plus est arrivé, Léna part pour Paris aujourd'hui. Toutes ses affaires sont prêtes et pour lui faciliter la vie Karim a insisté pour lui prêter son jet. Il est même venu hier pour l'aider à terminer ses affaires et lui dire au revoir. C'était la première fois que je le voyais depuis ce qui s'est passé. Ça m'a fait bizarre de le revoir et je me suis tenue à bonne distance pour qu'ils puissent se dire au revoir et mettre un terme plus que définitif à leur relation qui aura duré un peu plus de deux ans quand même.

Je me perds dans mes pensées en voyant Léna rassembler ses affaires dans l'entrée de mon appartement qui sera vide dès ce soir. Vivre seule ne me dérange pas mais mon cœur se serre à l'idée de perdre toutes mes habitudes et repères dans cette ville qui malgré tout m'est encore étrangère.

- Je crois qu'on peut y aller, me dit-elle me sortant de mes pensées.

J'hoche la tête, incapable de prononcer un mot sinon je vais pleurer. J'attrape une valise et un sac pour aller apeler l'ascenseur laissant Léna fermer mon appartement.

L'aéroport est désert pour un samedi, d'autant plus que nous sommes dans la partie où il n'y a que les jet privés. Il faut que je sois forte, je ne dois pas déjà pleurer alors que ma meilleure amie ne pleure même pas encore.

- Tu vas me manquer, dis-je les yeux larmoyants.

- Toi aussi Maria, tu vas me manquer mais on va y arriver toutes les deux, elle me prend dans ses bras.

- Fais attention à toi et rends moi fière.

- Je te le promets, dit-elle en me tendant son petit doigt que je prends avec le miens. Promets moi toi aussi te faire attention à toi.

- Promis, je la serre fort.

- Je t'aime Maria, cette phrase résonne en moi et me conforte dans mon idée de m'éloigner de Karim. Léna compte plus que tout. Je la choisirais elle par dessus tout. Elle est ma famille après tout.

- Moi aussi je t'aime Léna, je lui embrasse la joue et la laisse entrer dans le sas où je ne peux la suivre.

Aidée par une hôtesse du jet elle disparaît avec toute ses affaires dans les couloirs de l'aéroport. Une larme roule sur ma joue, ma meilleure amie est partie. Je suis seule.

Le trajet jusqu'à mon appartement m'a semblé interminable. Arrivée, je m'affale dans mon canapé sentant mon corps vidée de toute son énergie. Dans le silence de la pièce vide de la présence de Léna et de son rire habituel, je me sens seule et je commence à tout ressasser. Je sais pertinemment que ce n'est pas une bonne idée de rester coincer là les yeux fixées sur le plafond et le cerveau qui bouillonne, pourtant je ne peux résigner à bouger. Les souvenirs, les moments passées ensemble, Léna, Karim, mon arrivée à Madrid, Théo, notre rencontre, tous les moments défilent dans ma tête et c'est comme si un barrage cédait en moi. Mon rythme cardiaque s'accélère et une larme coule sur ma joue, puis deux, puis trois. Je ne peux plus retenir tout ça plus longtemps. Je finis par m'endormir là, encore habillée et les joues humides sur mon canapé.