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Bon et bien voila nous sommes à la fin de cette histoire, du moins à son dernier chapitre. J'ai presque versé une larme en l'écrivant. petit conseil lisez en écoutant : To build a home - the cinematic orchestra, not about angels - bridy, the night we met - lord Huron et je te laisserais des mots - Patrick Watson.
Merci d'avoir suivi cette aventure jusqu'ici.
Bonne lecture <3
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5 décembre 2019, 7h45
Maison de Karim et Maria, Madrid

Karim Benzema

Aujourd'hui est le jour le plus difficile de ma vie, j'enterre la femme que j'aime. Je ne pensais jamais expérimenter une telle douleur. Elle me déchire et me lacère le coeur depuis ce 29 novembre, jour que je maudis. Les amis de Maria sont arrivés il y a quelques jours pour m'aider à organiser l'enterrement. Et là, je regarde le costume noire que je vais devoir enfiler alors que je n'ai qu'une seule envie : me mettre au fond de notre lit et pleurer, pleurer jusqu'à la rejoindre ou jusqu'à ce qu'elle revienne. Mais, je n'ai pas le choix que d'affronter cette épreuve.

En fermant ma chemise je remarque un sac louis Vuitton sur le bureau que je n'ai jamais déposé là. Par curiosité je l'ouvre et découvre une boite et une lettre. Je commence par la lettre que je lis.

« Karim, mon amour.
Je t'offre ce petit cadeau pour te remercier de tout ce que tu fais pour moi. Je sais que je ne suis pas une femme facile à vivre mais tu ne m'a jamais laissé tomber, peu importe les épreuves alors merci. Merci d'être l'homme parfait, merci de me soutenir et de m'aider à guérir. Personne ne m'a jamais aimé comme toi tu le fais et j'espère bien que tu seras le dernier.
Merci d'être mon superman,
Je t'aime,
Maria. »

J'ouvre la petite boite et découvre un magnifique bracelet où je peux lire l'inscription « you're my superman » gravée à l'intérieur du médaillon. Je décide de le porter aujourd'hui, je lui dois au moins cela.

Une fois prêt, je me regarde une dernière fois dans le miroir et je fais peur. Les cernes ont creusé mon visage, je suis blême, un vrai fantôme et plus que l'ombre de moi même.

Je rejoins le rez-de-chaussée où se trouvent déjà tous les amis de Maria. Mon coeur se brise en voyant leur mine aussi peu chatoyante que la mienne. En ce jour si sombre, je sais que je peux compter sur eux car nous sommes finalement réunis dans la peine et l'amour que l'on portait à cette femme unique qu'est Maria.

8h15
Maison funéraire, Madrid

Seul notre groupe se dirige dans la chambre funéraire où repose Maria pour lui dire au revoir. Nous tenions tous à être présent pour la fermeture du cercueil. Deux gardes du corps non suivent à la trace tandis que d'autres sont déjà au cimetière pour vérifier qu'aucun journaliste ou personne malintentionnée puisse accéder à ce moment. Ils lui ont déjà volé sa vie, je ne leur laisserais pas lui voler son dernier moment avant le repos éternel.

Nous pénétrons dans la chambre et l'image m'est insupportable. Maria est là, toujours aussi belle mais dans un cercueil. Je peux déjà entendre les pleurs de Léna et Élodie résonner. Je m'assoie à coté d'elle et la contemple pour ne jamais oublier son visage. La main de Léna se pose sur mon épaule et je la presse doucement pour essayer d'apaiser sa douleur.

- Même morte elle est magnifique, la garce, lâche Marie.

Sa remarque réussi à nous arracher un léger rire parce qu'elle a raison. Même dans cet état elle est sublime. Les traits de son visages sont fins et doux, je pourrais presque croire qu'elle dort.

- Les amis si vous me permettez j'aimerais faire quelque chose, ils hochent la tête.

Je sors la boite cartier que je gardais précieusement dans ma poche. Je sors la bague de son écrin et prend doucement la main de maria la lui passez à l'annulaire gauche.

différents ; karim benzema Où les histoires vivent. Découvrez maintenant