CHAPITRE XXVII

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__ Mesdames et Messieurs, en vue de notre atterrissage nous vous invitons à regagner vos sièges et d'attacher vos ceintures

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__ Mesdames et Messieurs, en vue de notre atterrissage nous vous invitons à regagner vos sièges et d'attacher vos ceintures. Assurer vous que vos bagages à mai...

J'arrêtai d'écouter l'hôtesse lorsque je reconnue les trois couleurs qui ornaient la tour de contrôle. Mon cœur s'emballa, mes pieds n'avaient qu'une envie....sortir d'ici et se mettre à courir. Ça y est j'étais de retour.

Je fus l'une des premières passagère à sortir de l'avion, l'hôtesse me gratifia d'un sourire lorsqu'elle remarqua mon excitation. Il était vrai que je ne cachai pas ma joie, qui aurait cru qu'un jour la grande Jamila serai aussi heureuse de revenir dans son pays ? Pas moi en tout cas, si on me l'avait dit 5 ans plus tôt j'aurai ris à gorge déployée.

Quand j'étais encore au lycée j'avais pour seul rêve, quitter le pays pour vivre à l'étranger comme la plupart des habitants d'ici et maintenant que c'était le cas, je mourrai d'envie de revenir et ne plus jamais partir.

Mes pieds touchèrent enfin le sol de mon pays...le Cameroun ! Je pris une grande bouffée d'air frais et souris automatiquement lorsqu'une odeur de brûler vint à moi. Ah ! Le bon vieux Cameroun. Même cette odeur de pollution m'avait manqué.

Je suivis le groupe de passagers jusqu'à l'aéroport où je devais récupérer mes valises. À chaque pas que je faisais je m'imprégnai de tous ce que je voyais, de la déco, aux passagers, je ne laissai rien, mêmes les pleurs de la petite brune qui se trouva à côté de moi me plaisaient. Je récupérerai mes affaires et allai m'asseoir dans un coin le temps pour moi d'attendre mon père qui était sensé me récupérer.

__ Jamila ?

J'étais presque endormi quand une ombre se positionna devant moi, je clignai plusieurs fois des yeux pour m'habituer à toutes ces ampoules qui éclairaient la pièce. L'ombre qui se tenait devant moi n'était autre que le fidèle chauffeur de mon père, monsieur Atangana Mathias ou comme j'aimais bien l'appeler papa Mat'.

Habillé d'un pantalon marron et d'un polo noir rouge, papa Mat' me regarda de ses yeux clairs que je jalousai de même que sa peau brune sans aucune tâche ou cicatrice, comme à son habitude il émana de lui une odeur de tabac et de bière qui me faisait grimaçai à chaque fois, chose que je fis à cet instant ce qui lui arracha un petit sourire sans plus attendre il me prit dans ses immenses bras musclés par toutes les sacs de ciment qu'il portait par jour.

__ Tu m'as trop manqué ma p'tite mimie.

__ Toi aussi papa Mat', mais là tu m'étouffe.

Il me relâcha en s'excusant et profita pour me passer au scanner à la recherche d'un quelconque dessin sur ma peau.

__ Tu perds ton temps, j'ai rien.

Il ne m'écouta pas et continua son inspection. Cet homme était pour moi un deuxième père et en tant que tel, il prena son rôle très au sérieux se rassurant que je ne manquai jamais de rien, je pouvais tout lui demander et lui se démerda comme il le pouvait pour réaliser mes désirs, mes pères étaient complètement gaga de moi, contrairement à leurs femmes qui elles ne cessaient de rabâcher qu'ils allaient finir par me gâter à force. Mais ils ne les écoutaient pas surtout mon père au grand dam de ma chère mère.

Treat You Better Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant