CHAPITRE LVIII

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__ Tu vas être une gentille fille et rester ici, d'accord ?

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__ Tu vas être une gentille fille et rester ici, d'accord ?

__ No...non...je...ne veux pas... j'ai...peu...

Ma joue me piqua soudainement, je mordis la lèvre pour éviter de pleurer. Si je pleurai maman me giflera encore, plus fort et plus fort encore pendant beaucoup de minutes alors non je ne pleurerai pas, même si je ne voulais pas rester là.

Je ne voulais pas rester enfermé dans l'armoire sombre de sa chambre pendant trois heures, comme le veut maman.

Malgré mes efforts je me mis à renifler discrètement, j'avais peur.

__ Je ne te laisse pas le choix jeune fille, tu vas rester là sans broncher.

Je me débattis comme je le pu, les quatres membres ligotés. Maman me poussa à l'intérieur et me maintint assise avec force. La pression qu'elle exerça sur mon épaule me fit mal.

__ Non je ne veux pas, non j'ai peur je ne veux pas être là ! Pleurai-je

__ Écoute moi bien petite conne, tu vas rester ici et te tenir tranquille jusqu'à mon retour. Gare à toi si tu oses sortir.

Les yeux de maman virent toujours au noir lorsqu'elle me menaça. Elle me fit une bise sur le front avant de couvrir ma bouche à l'aide d'un ruban adhésif décoratif de mon école puis elle referma la porte de l'armoire et partie me laissant toute seule ligoté dans l'obscurité entièrement nue, la gorge sèche et la famine au ventre.

J'avais passé trois jours dans cette position au lieu de trois heures. En aucun moment je ne cessai de pleurer et de la supplier intérieurement de revenir me chercher.

"*"*

J'ouvris lentement les yeux, puis passai une main sur mon visage inondé de larmes.

Silencieusement je me levai pour pénétrer dans la salle de bain. Je me débarrassai de mes vêtements puis m'introduisis dans la douche, de l'eau dégoulinait de mon corps....de l'eau brûlante.

J'avais mal mais pas assez pour passer en mode froid, j'avais besoin de ça. Il fallait que je le fasse.

Il faut te punir Jamila.

L'eau me brûla, je ressentis des picotements sur la peau pourtant je ne bougeai pas d'un pouce. Une demi heure plus tard, j'enfilai délicatement mon jean, ma peau était devenue sensible après la douche, tout mon corps était en feu je n'arrivai même plus à effectuer des mouvements sans grimacer de douleur.

C'est un mal pour un bien ma chérie.

Oui un mal pour un bien.

Treat You Better Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant