Début : 5 Novembre 2022
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Jamila a toujours eu pour seul objectif : Obtenir l'amour de sa mère. Et pour ça quoi de mieux que de verrouiller son cœur aux autres.
Alors, lorsqu'un mystérieux jeune homme aux yeux verts et au sourire ravageur récemmen...
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__ Milaja chérie, viens voir maman.
Je la regardai apeurée, elle me faisait peur. Maman m'avait encore frappé aujourd'hui tout ça parce que je ne voulais pas partir avec elle, voir cet homme qu'elle disait être mon père.
__ Dépêche toi si tu ne veux pas que je m'énerve.
J'accourus vers elle, si je trainait elle pouvait me frapper plus fort que tout à l'heure et ne voulait plus avoir mal au corps. Maman m'accueillit dans ses bras et me serra fort très fort je ne n'arrivai plus à respirer.
__ Tu vois ma chérie que je t'aime, je t'aime tellement que je veux t'éviter d'être comme moi...une folle.
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__ Pourquoi se considérait elle folle, avez vous une idée Jamila ?
Je fixai du blanc de l'œil ma psy, puis mon regard vira sur la pendule murale de son bureau. La séance était terminée depuis quarante cinq minutes déjà, mais elle ne semblait pas vouloir me laisser partir. Depuis quelques jours j'avais remarquée qu'elle devenait différente avec moi, d'abord elle avait décidée de prolonger nos séances de trente minutes à plus, puis elle s'intéressait beaucoup trop à mon enfance plus précisément à ma mère et ça ne me plaisait pas.
Assise sur une chaise en bois près du canapé bleu que j'occupai, ma psy madame Laroche fidèle à elle même, tenait entre ses mains son illustre carnet vert dans lequel elle écrivait je ne savais quoi à chaque fois que nous avions séance. Avachi dans son fauteuil je soupirai avant de lui répondre le plus lasse possible :
__ J'en ai aucune idée, sérieusement on en a encore pour longtemps ? Si mes souvenirs sont bons on avait dit trente minutes par jour et non une heure. Lui rappelai-je irrité.
D'abord que je n'étais pas d'accord pour voir une psy, en plus si celle-ci se permettait de me faire perdre mon temps je n'allai pas le supporter bien longtemps.
__ Calmez vous Jamila, essayez de vous détendre...vous êtes en train de ruiner ce pauvre fauteuil.
Je sursautai en réalisant qu'elle avait raison, mes ongles avaient presque réussi à transpercer le tissu épais du fauteuil mais ce n'était pas la seule chose qui m'effrayai, ma respiration...elle n'était pas comme d'habitude je respirai avec difficulté, mon cœur se broyait, je voulais...que... qu'elle...
__ Calmez vous Jamila. Aspirez respirez.
Ne l'écoute pas, c'est une menteuse comme le reste.
__ Jamila écoutez moi et faites ce que je vous dis.
Toi la ferme, ne l'écoute pas je te l'ai dit c'est une menteuse. Il faut te débarrasser d'elle.
