CHAPITRE L

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Deux semaines

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Deux semaines. Deux putains de semaines à me demander comment elle allait, si elle dormait bien, et surtout où est ce qu'elle se trouvait. Mais merde pourquoi ne me répondait-elle pas !?

Fatigué de faire les cents pas, je m'assis rageusement sur le canapé en cuir rose tout droit importé d'Italie de Daphné. Mon cellulaire entre les mains, je fis défiler mes messages sans les lire. Aucun de ces destinataires ne m'intéressaient. Après la fuite de Jamila, parce que oui c'était une fuite sinon pourquoi partir en secret ? Bref depuis ce jour je n'avais eu aucune nouvelle d'elle, je l'avais bien-sûr appelé fou de rage mais je tombai à chaque fois sur son maudis répondeur et madame n'était pas fichu de répondre à mes messages.

Je ne pouvais m'empêcher d'imaginer les pires scénarios, le comble dans tout ça c'était que je ne pouvais même pas demander à Nick de ses nouvelles encore moi aller chez son horrible tante.

Par chance j'allai la voir aujourd'hui. Daphné avait eu la merveilleuse idée d'inviter tout le monde à son légendaire barbecue. J'espérai la voir pour ne plus m'inquiéter plus précisément pour lui cracher ma façon de penser. Pratiquement tous mes amis étaient là, Cam', les 3j, Tyler et même Georgina.

D'ailleurs je pensais que cette dernière n'allait plus jamais se présenter devant moi après ce que je lui avais dit la dernière fois. Mais au contraire elle me lançait de temps à autre des sourires, si je ne la connaissais pas j'aurai pensé qu'elle préparait un mauvais coup.

Comme je le disais tous étaient là même ceux que je ne supportai pas. Voir la face de rat de ce fils de pute de Jordan me donnait envie de gerber sur lui.

Jordan était un connard prétentieux doublé d'un sadique. Ce mec ne méritait pas de vivre, le savoir dans la même pièce que moi m'insupportai, son sourire à la Colgate m'appelait pour le lui railler, ses cheveux teint en bleu me demandait de le noyer dans la piscine qui se trouvait au fond du jardin de cette villa.

Ses habits classes et luxueux me murmuraient de les lui decouper en petits morceaux. Si seulement mon paternel n'avait pas besoin du sien pour ses sales besognes c'est que je l'aurai déjà railler du showbiz. Grâce à sa minable carrière de mannequin pour slip monsieur se croyait arrivé jusqu'à oser vouloir se familiariser avec moi.

La bonne blague, je m'étais empressé de vite lui rappeler que lui et moi ne faisions pas parti du même monde même si certain lui laissait entendre que c'était le cas. Par certain je faisais référence à Daphné, cette fille avait tendance à se prendre pour mère Teresa. Elle prenait un plaisir fou à être gentille avec tout le monde même avec ceux qui ne méritait pas sa gentillesse.

La gentillesse c'est pour les idiots ne l'oubli pas fils.

Ouais c'était pour les faibles. Mais alors pourquoi j'étais gentil avec cette africaine, alors que je ne la connaissais pas. Pourtant j'étais toujours là à faire le gentil en la sortant des situations désagréable.

Treat You Better Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant