CHAPITRE XLVIII

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J'obligeai Jamila à me suivre jusqu'au parking, ou j'ouvris la portière pour la faire entrer

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J'obligeai Jamila à me suivre jusqu'au parking, ou j'ouvris la portière pour la faire entrer. Malgré ses réticences vaines, je réussis à la faire occuper le siège passager.

__ Je t'en supplie laisse moi descendre. Implora-t-elle tandis que je pris le siège conducteur.

Je ne lui répondis pas, pour moi il était hors de question de la laisser une seconde de plus chez cette femme, Dieu seul savait ce qu'elle pouvait lui faire en mon absence. Jamila se tut, comprenant que je ne changerai pas d'avis, le trajet se passa aussi en silence et ce n'était pas plus mal.

À peine avais-je garé que la portière claqua fortement, l'africaine m'attendait de pieds ferme. Je poussai un soupir lasse, j'avais eu ma dose de dispute pour au moins vingt siècles je n'étais carrément pas prêt pour un second round.

__ Tu pers ton temps Mila tu ne retournera pas chez cette femme. Déclarai-je une fois à son niveau.

J'introduisis la clé dans la serrure et la porte s'ouvrit. La pièce fut plongé dans l'obscurité, une odeur de moisis s'y échappait à croire que ma femme de ménage n'y avait pas mit les pieds depuis mon départ. Elle méritait manifestement une petite baisse de salaire pour reprendre ses esprits.

__ Cette femme comme tu dis est ma tante !

Comme si j'en avais quelque chose à cirer, pour moi elle n'était même pas une femme. J'aurai aimé argumenter mais j'étais pour ainsi dire externué. Externué par le voyage, par mon altercation avec la harpie et par plein d'autres choses qui ne valaient pas la peine d'être évoqués.

__ Jamila ma décision est prise cesse de tergiverser, et va nettoyer ta plaie. Tu connais déjà la maison.

Je lui montrai le chemin d'un geste de la main sans daigner me lever du sofas sur lequel j'avais établi domicile pour l'instant. Je manquai cruellement de sommeil et mon corps me le faisait bien comprendre.

Juste un petit somme de rien du tout, juste cinq minutes.

****

Je fus sorti de mon sommeil en sursaut par la sonnette d'entrée qui voulait exploser sous la pression des doigts de l'individu que je comptai tuer dès que j'ouvrirai cette putain de porte. Les nerfs à vif j'ouvris la seule barrière qui protégeait ma future victime de moi, quel ne fut pas ma surprise quand je découvris la tête blonde de Cam' devant moi le sourire arrogant aux lèvres.

__ Mon Dieu, tu as une de ces têtes, qu'est-ce qu'il c'est passé t'as assisté à un enterrement ? Lança-t-il

__ Ouais le tien. Répliquai-je les poings serrés

Il me poussa légèrement et pénétra dans la maison, le connard n'attendait même pas d'être invité. Il vint s'installer sur mon fauteuil et posa ses pieds sur ma table basse. L'ordure.

Treat You Better Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant