CHAPITRE LXIX

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__ Je sais que tu es mourrant !

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__ Je sais que tu es mourrant !

Mon corps entier se crispa, je déglutis péniblement.

__ Je t'ai vue cacher un plastique de pharmacie la dernière fois que j'étais chez toi et quand tu n'étais pas là j'y suis allée jeter un coup d'œil.

__ Tu as fouillé dans mes affaires ? La fusillai-je du regard.

Elle était encore allée fouiner dans mes affaires.

__ Je m'inquiétais pour toi ! Dit elle comme si ça justifiait son acte. Puis Cameron m'a attrapé et là je l'ai forcé à tout me dire, au début il ne voulait pas le faire.

Bah voyons, comme si j'allai gobé ça, il avait clairement envie de tout lui raconter et ce depuis le début.

__ Je lui ai dit que j'allai aller me renseigner dans des pharmacies si jamais il ne me disais pas la vérité alors ne lui en veux pas s'il te plaît.

J'étais en train de faire les cent pas, je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle l'apprenne. À vrai dire je ne voulais pas qu'elle le sache je n'avais pas besoin de sa pitié. C'était l'une des raisons pour lesquelles j'étais venu en France, je ne supportai plus les regards tristes et peinés des membres de ma famille qui furent au courant de mon état.

Ma mère qui était déjà trop présente dans ma vie privée l'était encore plus maintenant, mon père... rien à dire il restait fidèle à lui-même c'est-à-dire être un connard, au moins lui me traitait toujours pareil, comme de la merde.

__ Ouais c'est vrai, j'avoue je suis mourrant. Maintenant que tu le sais allons nous en.

__ Non, pas avant que tu ne me dises pourquoi tu ne veux pas te faire opérer ! S'exclama t-elle

Je maudis mon meilleur ami de lui avoir aussi révélé ça, se connard allait me le payer.

__ Ce ne sont pas tes oignons, alors monte toute suite dans cette putain de voiture pour que je te ramène chez ta garce de tante. Lançai-je sèchement.

__ Non, je ne monterai pas dans ta putain de voiture pour que tu me ramènes chez ma garce de tante tant que tu n'auras pas répondu à ma putain de question ! Clama-t-elle en s'asseyant par terre.

__ Très bien moi je me casse.

Je rejoignis ma caisse que je démarrai, la fureur me tenait les tripes une envie de foncer sur elle me traversa l'esprit. Les mains serrées sur le volant, j'essayai tant bien que mal de me calmer sans succès.

Plusieurs images défilèrent dans ma tête parmi lesquels celle de ma mère me tenant aussi fort qu'elle le pouvait dans ses bras après avoir lu mon rapport médical, ensuite vint celle de mes cadets les yeux rougis par les larmes. Je détestai tellement ces images, je me détestai tellement de leur infliger ça ! Surtout après... Non, n'y pense pas.

Treat You Better Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant