CHAPITRE XXXVIII

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La mort

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La mort. Qu'est ce que c'était ? Je ne le savais pas, mais je savais qu'elle existait . Elle était là ! Elle m'observait. Elle m'aspirait. Elle me suçait, me torturait, m'envahit. Elle m'attendait, mais elle ne m'aurait pas aussi facilement.

Rends toi !

Elle me suivait comme une sangsue. Elle rodait près de mon oreille et me susurrait à chaque fois de me rendre. Je devrais l'écouter, mais je ne pouvais me résoudre à le faire.

Ne résiste pas !

Oublie

Ne ressens aucune douleur

Elle s'amusait avec moi. Elle aimait bien ça. Je ne pouvais pas lui en vouloir, je ne faisais que payer pour ce que j'avais fait. Je méritai une punition plus sévère que celle-ci... pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher de trouver cette situation injuste.

La culpabilité me punit assez pour qu'ils viennent eux aussi en rajouter. Je vide d'un coup la bouteille de tequila, le liquide est brûlant mais pas suffisamment pour me dissuader d'en prendre une seconde bouteilles. Mes yeux virent sur l'un d'eux, comme les autres il se contente de me fixer, le visage fermé j'aurai dû avoir peur et fuir comme d'habitude mais pas ce soir. Ce soir était spécial.

C'est notre troisièmes anniversaires.

Effectivement c'était leur troisièmes anniversaires, du moins ça le sera dans 1 heure et 25 minutes. Des flashs de ce fameux soir m'apparaissaient, je sentis déjà la crise venir elle non plus ne tardera pas à m'envahir, elle avait l'air plus impatiente aujourd'hui que les autres jours.

__ Plus que 59 minutes les gars !

Mon téléphone vibra pour la cinquième fois de la soirée, pas besoin de regarder pour savoir qui m'appelait. Tatiana n'allait pas me lâcher non plus aujourd'hui, je ne me gênai pas à répondre de toute les façons mes vacances se termineront dans quelques mois, elle n'aura qu'à patienter jusqu'à là. Une énième vibration se fit entendre, j'avais tendance à oublier que cette satanée bonne femme était aussi tenace qu'un chewing gum colé aux cheveux.

__ Tu es chiante, tu le sais hein ?

__ Pas ce soir, Nex pas ce soir.

Je détestai qu'on me prenne en pitié et elle le savait toutefois elle ne pouvait se l'empêcher, malgré toute la froideur dont elle faisait preuve à mon égard son instinct maternel primait des fois.

__ Tu tiens le coup ? Je sais que cette période n'est pas une de tes favorites.

Je m'étale au sol dans un bruit stricte, mon postérieur heurta rageusement le parquet. Mon équilibre ne tenait plus qu'à un fils depuis tout à l'heure et là il venait d'atteindre son maximum. J'éclatai de rire, je riai surtout pour me donner du courage, j'étais idiot de croire que l'alcool et la nicotine suffiraient à me le donner.

Treat You Better Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant