La soif de vengeance Tome 1

Le jour où tout a basculé...

-Pour ma fille ? Vous savez où elle se trouve ? 

-Oui... 

En prononçant ce "Oui" j'ai tout de suite sentie quelque chose d'étrange dans la voix de notre voisin et en regardant vers notre allé il y avait un gros attroupement de personne ce qui m'a rendu de plus en plus inquiète. Je suis alors sortie de la maison en trombe suivie de mon mari qui était très surpris de me voir marcher aussi vite mais en arrivant sur l'allée, je vis l'une des choses les plus horribles de ma vie. Gabriella, notre fille, se trouvait par terre, le visage totalement tuméfié. Abel s'est précipitamment dirigé vers notre fille en tentant de la réveiller mais sans succès. Plus loin une sirène d'ambulance s'est fait entendre au loin avec des sirènes de police. Moi je me tenais juste là, debout, totalement choqué de voir ça, une coulée de larmes qui s'est mis à sortir de mes yeux sans que je puisse m'arrêter. 

Peu de temps après...

Nous voici maintenant au poste de police, notre fille qui a été transporté d'urgence à l'hôpital en espérant qu'elle puisse être sauvée mais d'après ce que j'ai entendu et à la gravité de ses blessures, elle est entre la vie et la mort. On se trouvait en salle d'interrogatoire, en train de raconter tout ce qu'il s'est passé la veille afin que les enquêteurs puisse le maximum d'informations possibles afin qu'ils puissent facilement avancer dans l'enquête.  On est ensuite restée quelques minutes dans la salle d'interrogatoire, tout seul, Abel qui faisait les 100 pas dans la pièce totalement en stress tandis que moi j'étais tranquillement assis sur ma chaise, ne trouvant rien de mieux qu'à regarder le sol. La porte s'est ensuite ouverte, laissant apparaître une femme, habillé comme une policière en civil. Elle s'est ensuite assise sur une chaise qui se trouve en face de moi et a sorti de sa poche un carnet de notes. 

-Bonjour, j'imagine que vous êtes bien le couple Dubois n'est-ce pas ? 

-Oui et vous êtes...

-Je suis l'enquêtrice Charline Marchand, c'est moi qui va m'occuper d'enquêter sur l'agression de votre fille. Mes collègues m'ont fait part du témoignage que vous leur avez donné et je suis venu pour régler quelques points avec vous mais je veux être sûr que vous serez totalement collaborateur avec nous durant toute l'enquête. 

-Vous pourrez avoir toute notre collaboration, madame, dit Abel avec colère. 

-Très bien alors nous pouvons commencer. Vous avez dit que vous vous étiez disputez avec votre fille à propos d'une marque que vous avez vu, c'est bien ça ? 

-Oui, elle nous avait qu'elle s'était faites cette marque après s'être battu contre quelqu'un à une fête où elle s'est rendu avec ses copines et nous l'avons interdit de sortir. Puis le matin quand je suis rentrée dans sa chambre, j'ai vu que la fenêtre était ouverte, expliquai-je à l'inspectrice. 

-Je vois, c'est sûr qu'elle a dû faire le mur pour aller voir quelqu'un. A-t-elle un petit ami ? 

-Oui, dit Abel en répondant à l'inspectrice. 

-J'aimerais que vous me donnez son numéro de téléphone, j'aimerais bien l'interroger. Et à part ça vous n'avez pas remarqué quelque chose d'anormal ? N'avez vous pas eu une dernière discussion avec votre fille ? 

-Eh ben, si. Elle s'était enfermé dans sa chambre puis je me suis mise à parler avec elle depuis l'extérieur mais elle ne m'a pas répondu. 

-Peut-être qu'il est possible que votre fille était en réalité sortie depuis un moment. Vous vivez bien dans le 14ème arrondissement n'est-ce pas ? 

-Oui effectivement, répondai-je. 

-C'est l'un des quartiers les plus sécurisés de Paris ce qu'il veut dire que des caméras ont pu filmer votre fille en train de quitter la maison et cela pourrait nous aider.