Le piège (1ère partie)

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??? : Alors, c'est bien Ambre qui t'a appelé hier soir n'est-ce pas ? 

??? : Ouais. Apparemment un mec l'a vu en train de tuer son ami et il veut sûrement la drogue qu'elle a volé. 

??? : Merde, elle est vraiment conne celle-là. Du coup, tu vas l'aider. 

??? : Non, elle sa merdé donc elle va se débrouiller toute seule mais je l'ai autorisé à faire appel aux anciens. 

??? : Attends tu parles bien des... 

??? : Oui. 

??? : Ah ouais, tu ne rigoles pas dis donc. 

??? : Il le faut bien afin de pouvoir faire comprendre à tout le monde qui on est. 

48 heures avant le rendez-vous...

"Quand elle t'enverras l'adresse du rendez-vous, fais moi immédiatement signe", la dernière phrase que ma mère m'a dites quand on s'est appelé. Cependant, elle m'a envoyé l'adresse de là où je pourrais torturer Ambre, j'avais vraiment très hâte de pouvoir me rendre à cet endroit, voir à quoi ça ressemble et aussi pour voir la machine de torture que ma mère a installé. Je me trouvais à l'hôpital, avec mon mari pour venir Gabriella. Même si le fait de la voir dans un lit d'hôpital a fait partie de notre quotidien, la voir dans cet état nous fais de temps en temps mal comme ça peut arriver à de nombreux parents dans le monde. Voir son visage, les yeux fermées comme si elle est tombé dans un sommeil profond, la plupart de son corps recouvert par des bandages, n'importe qui en voyant cela pourrait ressentir de l'empathie et de la tristesse, tandis que d'autres pourrait ressentir de la colère. 

-Ça va bientôt faire quatre mois qu'elle est dans le coma, dit Abel en tenant la main de Gabriella. 

-Oui et bientôt quatre mois qu'on a aucune nouvelle de la police, j'ai vraiment l'impression qu'il n'en ont rien à foutre de notre fille. 

-Enfin, c'est la police Française quoi, dit Abel sur un ton ironique. Si je le pouvais, j'irais moi-même chercher les salopards qui ont fait ça et je les amènerais à la police ou peut être que je les aurais tuer mais bon, heureusement que je ne suis pas comme ça. 

-Ouais, ça c'est clair, dis-je en riant nerveusement sachant que moi je suis en train de faire ce qu'il vient de dire. 

Nous sommes ensuite sortis de la chambre afin de quitter l'hôpital, heureux d'avoir pu rendre visite à notre fille mais il était temps maintenant temps pour chacun de se rendre au travail du moins, c'est ce que je lui ai fais croire car je compte me rendre au "pénitencier". J'ai attendu qu'il soit partie afin de me mettre en route mais après avoir marché pendant 10 minutes, j'ai aperçu au loin Léa qui était sur le trottoir d'en face. Elle ne semblait pas m'avoir vu mais j'ai eu une drôle de sensation, quelque chose dans ma tête qui me dit de la suivre mais je devais me rendre au pénitencier. Qu'est-ce que j'ai fais ? J'ai décidé de la suivre et comme je m'y attendais, elle s'est rendue dans l'hôpital où se trouve Gabriella. Est-elle là pour la voir ? Il fallait que je le sache. Elle est entrée dans l'hôpital, se dirigeant vers l'accueil puis l'une des infirmières l'indiqua quelle direction elle doit emprunter. J'ai réussis à passer l'accueil sans aucune difficulté et j'ai continué à suivre Léa, doucement mais sûrement. Elle est entrée dans la chambre de Gabriella puis elle s'est approché d'elle, tenant sa main. "Qu'est-ce qu'elle fout celle-là ?" , me suis -je dit en la regardant, pendant que j'étais en train de la surveiller en étant près de la porte, pour qu'elle ne vienne. Soudainement, elle s'est mise à pleurer, tenant toujours la main de Gabriella fermement et disant "Tu me manques tellement, Gabriella". Voir cette scène m'a ému et j'ai eu immédiatement des regrets, des regrets d'avoir pensé que Léa aurait pu faire quelque chose sur ma fille. J'ai regardé l'heure sur ma montre et j'ai vu que j'allais être en retard pour me rendre au travail. Je me suis dépêché de sortir de l'hôpital, en trombe et attirant par la même occasion les regards du service médical. 

La soif de vengeance Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant