Remise sur pieds

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Hell and Dance, 02h31

La musique résonne puissamment dans la salle, inondant l'espace de ses rythmes entraînants. Les verres d'alcool sont versés généreusement, débordant presque de plaisir. Les scènes de striptease attirent les regards, les artistes utilisant habilement leur charme pour captiver les clients, les incitant presque à vider leurs poches pour un simple regard. Les agents de sécurité restent vigilants, veillant à maintenir l'ordre dans la boîte de nuit animée, aidant à escorter les clients un peu trop éméchés vers la sortie.

L'ambiance qui y règne dans cet établissement est incomparables aux autres boîtes de nuit parisiennes. Des rappeurs renommés du pays et même d'ailleurs y sont souvent présent ajoutant une touche de célébrité à cette ambiance électrique. La boîte de nuit a gagné une popularité exponentielle, attirant une foule toujours croissante de fêtards prêts à dépenser sans compter. Les billets de banque semblent glisser sans fin des mains des clients, créant une ambiance de décadence et d'excès qui captive chacun de leurs sens.

Au-delà de ces murs vibrants de musique et d'excitation d'un côté, et des conditions de travail déplorables que subissent les employés pour la création de substances illicites de l'autre, se cache un endroit secret, une retraite réservée exclusivement au bras droit du chef. C'est dans cette salle à l'atmosphère enivrante que ses fantasmes les plus profonds prennent vie. Alors qu'un employé parcourt un couloir en traînant un balai, le tumulte euphorique de la boîte de nuit résonne tout autour, se mélangeant au frisson qui parcourt sa peau. Au loin, il aperçoit ses collègues rassemblés devant une porte, cette porte qui mène à la salle tant énigmatique. Leurs oreilles tendues vers cet accès interdit, ils cherchent à capter le doux murmure des gémissements venant de l'intérieur. Des soupirs de plaisir s'échappent des fentes de la porte, transportant avec eux une aura de sensualité à la fois interdite et irrésistible. Chacun imagine les scènes suggestives qui se déroulent dans cet espace, des images qui électrisent leur imagination et font naître des émotions profondes

« Toujours plus ! Toujours plus fort !!! », résonnent les encouragements enfiévrés. Des exclamations s'échappent, empreintes de passion et de désir inextinguibles. Les mots, chargés d'une urgence brûlante, résonnent tels des échos dans l'oreille des employés qui se tiennent immobiles, captivés par les éclats de voix qui filtrent à travers la porte entrouverte. Les murmures érotiques du bras droit se mêlent harmonieusement à ceux d'une femme, comme une symphonie sensuelle qui monte en crescendo vers une délectation charnelle absolue. Chaque syllabe susurre des promesses de plaisir insatiable : « Vas-y, ne t'arrête pas !!! », « Plus profondément, plus fort !!! », « Encore et encore !!! ». Ces mots, chargés d'une excitation palpable, éveillent l'imagination des auditeurs clandestins. Ils se perdent dans l'érotisme vibrant de ces échanges, chacun peignant dans son esprit des images ardentes et suggestives qui nourrissent leurs propres désirs cachés.

L'employé qui avait osé s'approcher de cette porte tentatrice décide finalement de suivre son chemin, préférant ne pas s'attarder. Il est bien conscient des risques qu'ils pèsent, d'autant plus après avoir entendu de sombres rumeurs concernant un ancien employé. Ce dernier aurait été pris au piège de cette fascination interdite et aurait fini mutilé, ses yeux cruellement arrachés pour avoir succombé à la tentation. Il laisse derrière lui le murmure enivrant des ébats interdits, poursuivant sa route avec une mixture de curiosité et d'appréhension qui lui serre le cœur. 


Sept jours ont passé depuis que le rhume a pris possession de mon corps, mais finalement, je commence à me rétablir au cours de ces dernières journées. Les courbatures qui m'avaient accablé se sont évanouies aussi soudainement qu'elles étaient apparues, permettant à mon corps de retrouver peu à peu sa vigueur. Ma température corporelle est revenue à sa plage normale, apaisant les frissons qui me secouaient. Quant à ma fièvre, elle a amorcé une descente considérable, me laissant enfin respirer sans cette sensation d'ardeur oppressante.

La soif de vengeance Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant