Recherche

17 1 0
                                    

Quelques minutes plus tôt... 

Assise paisiblement sur un banc, plongée dans la lecture captivante de "L'île des morts" de Phyllis Dorothy James, Léa voit soudainement sa quiétude interrompue par une bande de filles qui se positionne devant elle, sans aucune raison apparente. Parmi elles, elle reconnaît très bien Alexia, la meneuse du groupe, émanant une aura malfaisante. Sans lever les yeux, Léa continue de lire, ne voulant pas perdre le fil de son intrigue. Soudain, Alexia saisit son livre, le feuilletant sans ménagement. Léa se lève, la colère pointant à l'horizon, et déclare d'une voix ferme : "Rends-moi mon livre, tout de suite." Les autres filles derrière Alexia semblent ressentir une vague de peur à la simple tonalité de la voix de Léa, mais leur chef persiste et laisse tomber le livre par terre. Sans se laisser démonter, Léa le ramasse et décide de s'éloigner du groupe, mais elle entend un dernier coup bas d'Alexia : "Alors, la peureuse, t'as les chocottes, grosse pute ?" Léa s'immobilise, la colère couvant de plus en plus en elle. Elle s'approche d'Alexia, son ton devenant menaçant : "Je te préviens, appelle moi encore comme ça et...".Cependant, Léa est brusquement coupée par Alexia qui lance d'un ton provocateur : « Sinon quoi ? Tu vas appeler tes pauvres parents ? », défiant ouvertement Léa. 

À l'entente de ces paroles, les poings de Léa se contractent violemment, une force terrifiante les faisant blanchir, à un point tel que ses ongles pourraient presque transpercer sa propre peau. "Insulte encore une fois mes parents et tu vas le regretter, salope", lance-t-elle, la rage luisant dans ses yeux et dans ses poings. Cependant, Alexia persiste dans son jeu de manipulation et crache ces mots acerbes : « Tes parents ? Probablement qu'ils sont morts en voyant l'abomination qu'ils ont créée, ces idiots ». Cette phrase est la goutte qui fait déborder le vase, et un torrent de rage, aussi imposant que le Burj Khalifa, submerge le corps de Léa. D'une rapidité fulgurante, elle saisit la tête d'Alexia et lui assène un coup de genou d'une violence inouïe au visage. Alexia porte ses mains à son nez, du sang commençant à couler abondamment, et elle réalise que deux de ses dents sont tombées sous le choc. Avant qu'elle ne puisse articuler le moindre mot, Léa enchaîne avec un deuxième coup, cette fois un puissant coup de poing en plein dans son ventre, l'impact étant si brutal qu'Alexia a l'impression d'être percutée de plein fouet par un véhicule. 

Alexia gît au sol, se tordant de douleur, mais l'orage de violence n'est pas encore apaisé. Léa se positionne sur son ventre, l'immobilisant et déchaînant une série de coups de poing sur son visage, la colère consumant chaque geste. Les autres filles tentent de les séparer, mais leurs efforts sont vains, la puissance de Léa est bien supérieure. Une foule d'élèves commence à se rassembler, partagée entre ceux qui veulent simplement observer la scène et ceux qui cherchent à mettre fin à la rixe. Pendant ce temps, Léa ne ralentit pas, son rythme de frappe sur Alexia restant constant. Le visage d'Alexia est en sang, ses supplications pour le pardon tombent dans l'oreille d'une sourde, Léa hantée par la répétition constante de cette phrase : « NE PARLES PLUS JAMAIS MES PARENTS !!! »

13h34 

La cour du lycée se vide rapidement de tous les élèves, chacun d'entre eux regagnant leurs classes respectives pour éviter de se retrouver face au bureau du principal et d'encourir des sanctions. Pour ma part, je me retrouve dans la salle des professeurs en compagnie du directeur, de Léa et de la fille prénommée Alexia, qui a été violemment agressée. En observant Alexia, je prends conscience de l'ampleur des coups qu'elle a endurés : son nez est enveloppé dans un bandage immaculé taché de son propre sang, et ses vêtements sont en lambeaux. Son corps tremble de peur, et cette même expression de terreur se lit sur son visage. Ses yeux restent fixés sur le sol, dans une tentative désespérée d'éviter tout contact visuel avec Léa. Cette dernière, en revanche, semble parfaitement calme, dénuée de tout signe de remords. Elle demeure immobile telle une sentinelle, une attitude qui me prend au dépourvu et me surprend tout particulièrement. 

La soif de vengeance Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant