Mise en place

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-Voici la photo de Lana. 

-Ok merci. 

-Tu t'es assuré pour elle ? Mérite-t-elle la mort ou le pardon ? 

-La mort, comme je l'espérais. Elle ne ressent aucun regret, comme si le fait d'avoir agressé Gabriella ne l'a rien fait et j'ai l'impression que ça ne l'a fait ni chaud ni froid de savoir qu'elle a failli tuer quelqu'un cette connasse. 

-Alors tu sais ce qu'il te reste à faire. Faire la souffrir comme le sale déchet qu'elle est, qu'elle connaisse la souffrance et la douleur. 

-T'inquiète pas maman, j'ai déjà une petite idée de ce que je vais faire.

-Je te fais confiance. Je vais continuer ma petite mission de filature, je te tiens au courant. 

-Ok maman. 

Comme je m'y attendais, mon plan a finalement fonctionné et je commençais déjà à quelle méthode de torture je pourrais lui faire subir mais surtout comment je pourrais l'enlever sans attirer l'attention de Léa même si tout semble indiquer qu'elle n'a aucun lien avec ce que son ami a fait. "De toute façon, maman la surveille, j'agirais au bon moment", me suis-je dit, considérant que ça ne sert à rien de se presser et que d'une manière ou d'une autre, elle mourra de mes propres mains. 

Trois jours plus tard...

La soirée a fini par arriver, annonçant le début du week-end que j'attendais avec impatience. Une semaine assez chargée surtout avec le travail mais la seule chose qui m'a quand même donner le sourire c'est les nouvelles informations que ma mère m'a envoyé au fil de ces derniers jours. Lana, de son véritable nom Ambre Lellouche, est une jeune fille de 19 ans qui est encore au lycée, plus précisément en terminale. D'après les informations que ma mère m'a envoyé, elle passe son temps à sécher les cours mais arrive quand même à s'en sortir, elle fait partir des élèves les plus populaires de son lycée et des plus sérieuses. Quant à sa famille, sa mère travaille en tant que notaire et son père est un célèbre architecte qui travaille souvent en collaboration avec le maire de Paris. "Une enfant qui a de tout à fait, normal. Mais qu'est-ce qui explique qu'elle a pu commettre un tel acte ?" me suis-je demandé, un peu intrigué. De son côté, Ambre envoyait des messages sur le téléphone de Tristan et je répondais comme d'habitude sans éveiller les soupçons d'Abel. Ce soir là, Abel et moi étions en train de suivre un film sur notre télévision comme on l'a habitude de faire, on était bien posé sous notre couette, le film qui attirait notre question. Soudainement, sans le vouloir, Abel a mis ses bras autour de moi, ce qui m'a surprise. 

-Ne me dis pas que le film te fait peur, chérie ? Ai-je demandé, en le regardant. 

-Non, j'ai juste besoin de t'avoir près de moi, ça te dérange ? Dit-il en retour, en enlevant ses mains. 

-Non, non, t'inquiète pas, ça m'a juste...Surprise. 

Il a ensuite remis ses mains autour de moi et nous avons continué de regarder le film. Comme lui, j'avais besoin de le sentir près de moi, après tout quelle femme sur terre n'a pas envie de ressentir la présence et la douce chaleur de son mari ? Nous avons continué de suivre le film, se collant de plus en plus. J'ai ensuite eu la main baladeuse, en posant ma main sur le torse d'Abel. Évidemment surpris, il a ensuite tourné le regard vers moi tandis que moi je me suis contenté de sourire. "Tu veux vraiment le faire ?" demanda-t-il puis je l'ai embrassé. On est passé d'une soirée film en couple à une soirée...Particulière. On s'est ensuite retrouvée dans notre chambre, ma poitrine collé à la sienne. "Il touche mon...point sensible" me suis-je dit, pendant qu'Abel fait des miracles avec ses mains. Mes gémissements pouvait s'entendre dans la pièce, je voulais que ça s'arrête mais en même temps c'est tellement bon que je voulais que mon mari continue. Ce fut maintenant à mon tour, le rôle de dominatrice. Ce fut au tour d'Abel de gémir, il avait les poings serrés, répétant au boucle "Mon dieu...c'est tellement bon". Ses gémissements ont été de la mélodie à mes douces oreilles que j'ai continué pendant encore trois minutes et son plaisir a fini par sortir. Il s'est ensuite sentie fatigué mais sur ma main je pouvais sentir qu'il était encore "dur" alors je me suis posé sur lui. On s'est regardé dans les yeux puis on a continué. 

La soif de vengeance Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant