La soif de vengeance Tome 1

Début des recherches

"Bonjour et bienvenue dans France Information, votre chaîne d'information préféré. Comme vous devez sûrement vous en douter, cela fait déjà deux jours que le jeune Tristan a disparu. La police continue les recherches afin de le trouver mais tout semble que le jeune garçon ait de faibles chances d'être en vie. En effet, la police a fini par trouver une cabane qui pourrait bien être le lieu du crime. À l'intérieur ils ont trouvé une grosse quantité de sang qui, après analyse, appartient à la victime. Ils ont également trouvé le corps d'un homme qui a été identifié comme étant son garde du corps. La thèse du suicide a été soulevé par les enquêteurs car un couteau avec le sang de la victime à été trouvé et seul les empreintes du garde du corps sont présents, même couteau avec lequel il s'est donné la mort en se l'enfonçant violemment dans l'œil. Toute fois, ils pensent également que le meurtrier n'a pas pu agir seul car le corps du jeune Tristan n'était pas présent dans la cabane et ce complice a pu le prendre pour s'en débarrasser dans les environs. Autre élément retenu par la police, il pense également que la disparition du jeune garçon peut avoir un lieu avec l'agression de Gabriella Dubois, la jeune fille qui a été sauvagement agressé et laissé pour morte devant chez elle, vu que les deux personnes entretiennent une relation amoureuse." 

??? : Tu penses vraiment que ce petit couillon a vraiment disparu ? 

??? : À ton avis ? Il doit sûrement être mort à l'heure qu'il est mais j'ai du mal à croire que son garde du corps l'ai tué. 

??? : Mais alors qui ça peut bien être ? Un de nos concurrents. 

??? : Possible mais étant donné notre supériorité vis-à-vis d'eux, ça m'étonnerait réellement que l'un d'entre eux ait suffisamment de courage pour oser toucher à un de nos membres. 

??? : Alors ? Qui ça peut bien être ? 

??? : Je crois déjà avoir ma petite idée mais il vaudrait d'abord que je m'en assure, je te tiendrai informé. 

??? : D'accord, je te fais confiance. 

Voici maintenant deux jours que j'ai tué Tristan, la gamin qui a participé à l'agression de Gabriella et qui plus est, il s'agit de son ami. Bizarrement, je pensais que le tuer allait me laisser comme une sorte de vide, un malaise voir même des regrets mais au contraire, j'ai ressentie comme une sorte de soulagement au plus profond de moi. Voir son visage vide de toutes émotions, blanc comme neige, m'a apporté une sorte de satisfaction particulière. C'est donc ça le goût de la vengeance ? Celui de rendre à la personne la même douleur qu'elle vous a donné mais en pire ? Moi et Abel sommes partis pour aller réconforter les parents de Tristan du moins, Abel l'a fait tandis que moi j'ai cachée ma satisfaction derrière des fausses paroles de confort et j'avais très hâte de passer à la prochaine personne qui subira mon châtiment. J'allais bientôt reprendre le travail et je ne sais pas si j'aurais le temps de me mettre à la recherche des autres personnes qui sont impliqués. Bien que j'ai pris le téléphone de Tristan avant que ma mère ne vienne s'occuper de lui, il s'est avéré qu'il contient un code et qu'il faut aussi le débloquer, ce qui m'a très légèrement irrité. "Si j'aurais su, j'aurais coupé chacun de ses doigts pour le débloquer et changer le mot de passe", cette phrase m'est venue en tête après que je me suis rendue que je ne peux pas le bloquer. Je suis allé le déposer chez une personne qui est une connaissance de ma mère qui pourrait me le débloquer mais cette même personne m'a dit que ça prendrait au minimum trois jours pour que je puisse avoir accès au téléphone. Le plus souvent possible, je rends visite à Gabriella pour voir comment elle va, il m'arrive souvent de parler totalement toute seule, comme s'il s'agissait d'une discussion banale entre une mère et une fille. 

Comme à mon habitude, je suis allé rendre visite à Gabriella tandis que mon mari est à son habitude au travail. Une fois ma visite terminée, je suis sortie de l'hôpital en me dirigeant vers l'arrêt de bus et en marchant, j'ai sentis comme un sorte de regard derrière moi, comme si quelqu'un me suivait, je me suis retournée pour jeter un coup d'œil vite fait mais à cause de la foule je n'ai pas pu apercevoir une personne à l'allure suspecte ou se comportant de manière très étrange puis j'ai continué ma marche en direction de l'arrêt de bus. Soudainement j'ai entendu une personne crier dans ma direction et en tournant la tête, j'ai vu qu'il s'agissait de la meilleure amie de Gabriella, Leona.