La professeure et la lycéenne

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Pendant ce temps, à l'hôpital...

Le soleil de l'après-midi baignait la chambre d'hôpital d'une lueur douce alors qu'Anna rentre dans la chambre de sa fille, s'approchant du lit de Gabriella gisant dans le coma depuis maintenant 4 mois. Elle caressa délicatement la main de sa fille, observant le calme de son visage endormi. Les yeux d'Anna se remplirent de larmes retenues mais sa détermination ne faiblit pas. Elle prit une profonde inspiration pour se donner du courage et d'une voix teintée d'émotion, elle murmura : « Déjà quatre mois que tu es dans le coma. Il s'en passé des choses depuis que tu es tombée dans ce profond sommeil, ton père et moi à qui nos journées ressemblent de près ou de loin mais ton absence nous affectent énormément. De mon côté, il ne reste plus que trois de ces enfoirés à éliminer et justice te seras rendu ». Au même moment, Anna se souvint du jour ou elle avait trouvé avec Abel le corps de sa fille devant leur maison, son cœur de mère s'était brisé ce jour là en voyant son enfant si vulnérable, cette même rage qui l'a ensuite pousser à traquer les personnes qui l'ont rendu dans cette état. Elle se pencha près de l'oreille de sa fille et chuchota doucement : "Je suis là, ma chérie, je suis là à chaque instant. Je me battrai jusqu'au bout pour toi, pour nous. Les responsables de cette horreur seront tous tués, je te le promets." La mère resserra sa prise sur la main immobile de sa fille, elle savait que le chemin qui restait à parcourir serait difficile, semé d'embûches et d'incertitudes, mais a déjà avancé dans sa quête. Avec détermination, elle se redressa, prête à affronter les trois obstacles restants, quelles que soient les épreuves qui se dresseraient sur son chemin. La mère embrassa doucement le front de sa fille avant de quitter la chambre, son regard rempli d'une détermination farouche.

Après un très long week-end, la semaine de travail a fini par reprendre de nouveau par ce jour que la majorité des personnes détestent le plus : Lundi. La fin du week-end, la reprise du travail, le manque de motivation après deux jours de repos, nombreuses sont les raisons qui peuvent pousser des personnes à ne pas vouloir quitter leur lits pour se rendre à leur travail. Comme à mon habitude, je suis arrivé assez tôt, le sourire aux lèvres après ce week-end que j'ai apprécié tout particulièrement avec la sortie avec Leona et ma visite à l'hôpital pour voir Gabriella. Je me suis dirigée vers la salle de classe où je vais donner cours, avec mon café à la main que je me suis fait à la cafétéria, les bruits de mes talons résonnant dans tout le couloir. En entrant dans la salle de classe, je vit avec surprise Léa assise à sa place en train de lire un livre. « Bonjour Madame » dit Léa, en me souriant, et je répondit en guise de réponse « Bonjour Léa » puis je pris place sur mon bureau. 

- Alors vous avez passé un très bon week-end ? Demande Léa, un peu curieuse.

- Eh ben, disons que j'ai passé un très bon moment et de ton côté.

- Au moins vous, j'avais énormément de travail et peu de temps libre mais j'ai pu tout terminer.

- Tant mieux alors.

- Et pour Gabriella, son état est encore stable ?

- Oui, je suis allé la rendre visite et le médecin m'a dit qu'il n'y a aucun soucis à se faire, ai-je dit en guise de réponse. 

- Cool alors et pour la police ? Ils ne vous ont pas donné de nouvelles ?

- Malheureusement non, sûrement qu'ils ont du mal à trouver des preuves.

- Mince, des vrais incapables ces policiers. 

Cette phrase m'a fait un peu rire mais je n'y prêta pas trop attention, m'occupant de sortir mes documents qui se trouvent dans mon sac. Au même moment Léa s'est levé pour aller observer le ciel à travers les fenêtres. « Je les aurais tué », dit Léa puis je l'ai regardé un peu intrigué par ce qu'elle vient de dire puis elle a continué sa phrase en disant « Bah c'est vrai quoi, les policiers ne font pas leur boulot comme il se doit donc moi à votre place je les aurais traqué et mis six pieds sous terre ceux qui l'ont agressé ». La manière dont elle a dit m'a un peu surprise mais cette fille me semble déjà vraiment étrange même si je saurais pas vraiment l'expliquer.

La soif de vengeance Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant