La découverte

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9H45

Comme à mon habitude j'étais déjà debout vu que je suis le genre de personne très matinal. J'étais en compagnie de mon mari, qui prenait souvent le petit déjeuner avec moi, on échange de temps en temps de tout et de rien. 10 heures approchait à grands pas et Gabriella ne s'était toujours pas réveillé, je demanda à Abel s'il pouvait aller la réveiller mais vu qu'il était compliqué à nettoyer les couverts que lui et moi avons utilisé c'est moi qui a eu la tâche de d'aller la réveiller. Même si ça semble totalement anodin, j'allais rarement dans la chambre de notre fille car elle m'empêchait de m'y accéder mais cette fois-ci, en moment où j'ai tourné la poignée, la porte s'est ouverte et j'étais très surpris de voir cela mais j'ai décidé de rentrer. La chambre de Gabriella est souvent bien ranger mais peut aussi ressembler à une vrai hécatombe de temps à autre. Elle était en train de dormir, encore vêtue de sa robe avec laquelle elle s'est rendue à la fête tandis que le collier que je lui ai prêté se trouve sur son chevet, je me suis approché d'elle et j'ai commencé à la bousculer un peu en lui disant de se réveiller mais en la bousculant quelques-uns de ses cheveux ont commencé à bouger et j'ai vu quelque chose qui a attiré mon attention. Autour de son cou se trouvait de très étranges marques rouges et le fait de les voir m'a vraiment inquiété mais au même moment les yeux de Gabriella ont commencé à s'ouvrir puis elle a tourné son regard vers moi. 

-A...Anna ? Dit-elle, en bégayant. 

-Bonjour Gabriella, je suis venu te réveiller. 

-Il...Il est...Quelle heure ? 

-Bientôt 10 heures et tu dois prendre ton petit déjeuner. 

-Ok, j'arrive. 

Je suis alors sortie de sa chambre tout en oubliant de lui demander pour les traces rouges autour de son cou mais mon cerveau pensait plus au fait que ma fille ne m'ait pas expulsé de sa chambre comme elle avait souvent l'habitude de le faire. Un signe du destin pour me montrer que les choses vont évoluer entre elle et moi ? Sûrement. 

11H04

L'ambiance dans la maison était assez silencieuse malgré que je n'étais pas toute seule. je suis en période de congés tandis que mon mari devait encore se rendre au travail malgré lui. Je me trouvais à la cuisine en train de préparer le repas du midi, en train de chantonner une chanson comme je fais souvent d'habitude. À un moment je tenais un couteau afin de pouvoir couper des tomates, je la coupe en tranche, avec le rythme d'un grand chef culinaire mais subitement je me suis arrêté en tenant toujours le couteau dans mes mains puis soudainement des petites pensées ont commencé à faire leurs apparitions dans ma tête. Vous savez, cette petite qui vient souvent vous rendre visite avec pleines de petites pensées souvent bien macabres, ce genre de pensées que vous pensez ne jamais avoir malgré que vous ayez une nature bien à l'encontre d'un psychopathe. De mon côté, ce n'est pas seulement ces pensées à la Ted Bundy qui me venait en tête mais aussi des souvenirs, des souvenirs que j'aurais aimé oublié afin de pouvoir vivre une vie normale....

2008...  

J'avais 13 ans cette année là, les regards autour de moi me dégoûtaient à un point où je voulais vomir. Mon harceleuse se tenait au sol, devant moi, le visage maquiller de son propre sang ainsi que sur mon poing gauche. Sur ma main droite je tenait un couteau dans ma main droite, le serrant très fort dans ma main et prête à l'utiliser. Un des surveillants tenta de s'approcher de moi pour m'arracher le couteau, déjà le fait qu'un enfant de 13 ans a un couteau sur lui l'a totalement choqué mais avait plus peur que je l'utilise pour faire ce que je m'apprêtais à faire. "Anna, lâche ce couteau s'il te plaît" dit le surveillant en s'approchant de moi mais je n'en avais rien à faire de ce qu'il me disait, ma décision était déjà prise : Je veux la tuer maintenant. Son regard a ensuite croisé le mien, elle était à chaude larme, me demandant pardon en me suppliant d'arrêter et je lui ai répondu avec un énorme coup de pied très violent que j'ai placé sur son visage, lui cassant son nez au passage. "Aucune pitié, Aucun remords" ai ensuite dis, comme un robot, prête à utiliser le couteau jusqu'à ce que cette personne apparaisse devant moi, cette personne qui seule pouvait m'empêcher de commettre cet acte et me permettre de reprendre mes esprits. 

La soif de vengeance Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant