La soif de vengeance Tome 1

Révélations

20H29...

Le soleil se couche déjà sur la ville française, les rues sont comme d'habitude illuminées par les poteaux et surtout par les jolies lumières de la tour Eiffel. Comme d'habitude, les couples sont de sortie pour se balader dans les rues de Paris, comme il y en a d'habitude dans la ville de l'amour. Mais il y en a une qui se dirige tranquillement chez elle, insensible à cette ambiance d'amour autour d'elle, le visage vide de toute émotion. Cette fille, c'est Léa. Elle arrive devant un hôtel somptueux, lieu où elle vit pour une personne de son âge. « Voici votre clé, Madame », dit le réceptionniste à Léa et cette dernière dit en retour « Merci beaucoup, faites aussi monter ma nourriture dans ma chambre s'il vous plaît ». Arrivée dans sa chambre, elle s'est servi directement un verre de vodka en attendant que son dîner arrive, et en fouillant dans son tiroir, elle a pris son arme, un revolver Alfa Steel Model 3541 de calibre 357 Magnum. Comme chaque soir, quand elle rentre, elle s'amuse à le recharger et à s'entraîner au tir, faisant semblant de tirer en s'assurant que le barillet est vide. En tenant son revolver, il arrive souvent que des souvenirs lui reviennent, particulièrement celui d'une connaissance. « Tu me manques », se dit-elle, en tenant fermement le revolver et au même moment, le réceptionniste toque à sa porte, demandant à vouloir rentrer afin de lui donner son repas.

Le lendemain...

- Alors, tu es toujours en contact avec ce garçon dont tu m'as parlé ?

- Oui, mais depuis un moment, il ne m'a pas envoyé de message.

- Alors ne perds pas de temps et recontacte-le.

- Bien facile à dire, ce n'est pas toi qui dois corriger des copies et préparer ses cours.

- Eh ben essaie de te trouver du temps à moins que l'idée de te venger commence à quitter ton esprit.

- Bien sûr que non. Voir ce petit fumier mourir me ferait plaisir, mais faudrait que je trouve du temps.

- Bon, d'accord. Et sinon t'as déjà trouvé quelle méthode de torture tu vas utiliser ?

- J'ai déjà ma petite idée.

- Ok, je te laisse travailler alors, fais moi signe quand t'auras discuter avec lui.

- Ok à plus tard Maman.

« Comme si elle pense que c'est facile », me suis-je dit après avoir coupé l'appel que j'ai passé avec ma mère. C'est vrai que ces derniers jours, je n'ai pas vraiment pensé à le recontacter à cause des dernières activités que j'ai passé, à un point où cet énergumène allait complètement sortir de mon esprit au lieu que c'est le prochain sur mon tableau de chasse. Alors que je me suis rendue dans mon bureau pour prendre le téléphone de Tristan, je vis avec horreur la petite pile de copie que je dois corriger puis une question m'est venu en tête : dois-je commencer cette douloureuse épreuve de la correction des copies qui pourrait me prendre un très long moment ou parler avec l'ami de Tristan ? Sans aucune hésitation, j'ai opté pour la deuxième option et je me suis tranquillement posé sur mon bureau, téléphone de Tristan dans les mains. En me rendant sur cette mystérieuse application, je me suis rendu compte qu'il a eu de nouvelles informations comme les ventes de drogues qui ont été réalisées, la collaboration avec d'autres gangs sur Paris et dans toute la France et d'autres choses qui ne m'ont pas vraiment intéressé. Je n'ai pas perdu et j'ai directement envoyé un message.