La soif de vengeance Tome 1

Complication

Dimanche soir, je suis dans mon bureau en train de travailler sur les cours que je vais donner dès demain et je pourrais également revoir Léa. Pendant tout le week-end j'ai pensé à la manière dont je pourrais faire venir Ambre jusqu'à moi et si je pensais que ça allait bien se passer j'ai vite compris que ce serait très compliqué. En effet j'ai essayé d'obtenir un rendez-vous avec elle sur une application de discussion mais elle a vite fini par comprendre qu'il s'agissait de quelqu'un d'autre, me confondant avec un policier avec cette phrase : "T'inquiètes pas le policier de merde, j'ai vite compris qui tu étais, donc si tu veut pas que je retrouve toi et ta famille, t'as intérêt à t'arrêter là petit con". Quant à la torture que je compte lui faire infligé, j'ai déjà trouvée la torture idéal pour la tuer mais fallait déjà que je trouve le moyen de l'enlever et de l'amener dans le "pénitencier" , un lieu...Assez spéciale. 

Pendant ce temps-là...

20H29, le soleil s'est déjà couchée sur la ville Française, les rues sont à leur habitudes toujours aussi illuminés par les poteaux et surtout par les jolies lumières de la tour Eiffel. Comme d'habitude, les couples sont de sortis pour se balader dans les rues de Paris comme il y en a d'habitude dans la "ville de l'amour" mais il y en a une qui se dirige tranquillement chez elle, insensible à cette ambiance d'amour autour d'elle, le visage comme vide de toute émotion. Cette fille, c'est Léa. Elle est arrivée devant un hôtel somptueux, lieu où elle vit pour une personne de son âge. "Voici votre clé, Madame" dit le réceptionniste à Léa et cette dernière dit en retour "Merci beaucoup, faites aussi monter ma nourriture dans ma chambre s'il vous plaît". Arrivée dans sa chambre, elle s'est directement servis d'un verre de vodka en attendant que son dîner arrive et en fouillant dans son tiroir elle prit son arme, un revolver Alfa Steel Model 3541 de calibre 357 Magnum. Comme chaque soir, quand elle rentre, elle s'amuse à le recharger et à s'entraîner au tir, tout en prenant soin de vérifier qu'il n'y a aucune balle dans le barillet. En tenant son revolver, il arrive souvent que des souvenirs lui reviennent particulièrement celui d'une connaissance. "Tu me manques", s'est-elle dit, en tenant fermement le revolver et au même moment, le réceptionniste a toqué à sa porte, disant vouloir rentrer afin de lui donner son repas. 

Le lendemain...

Je suis arrivée assez tôt au lycée, comme je le fait souvent afin de pouvoir m'installer et me préparer. Comme d'habitude, je me dirige vers la salle de classe, le bruit de mes talons se faisant entendre dans presque tout le couloir. En arrivant près de la salle de classe, je fus surprise de voir que la porte ouverte. "Un élève est déjà arrivé ?", me suis-je demandé et en rentrant, j'ai vu Léa, assise à sa place, en train de lire un livre. 

-Oh, bonjour Madame Dubois, Dit Léa en me voyant rentrer dans la classe. 

-Salut Léa, je ne pensais pas que tu serais là aussi tôt, dis-je ensuite pendant que je suis en train de mettre mes affaires sur le bureau. 

-Oh, je voulais tout simplement arriver un peu plus tôt. J'espère que ça ne vous dérange pas. 

-Ah non, ne t'en fais pas, au moins j'aurais de la compagnie. 

"Ah non, ne t'en fais pas, au moins j'aurais de la compagnie", je ne pensais pas que cette phrase que j'ai prononcé serait aussi mensongère. En effet, on a passé 20 minutes sans s'échanger la moindre parole, chacune occupé sur son activité. Un silence de mort régnait dans la salle de classe, avec le soleil qui progressivement commençait à embellir la pièce, les autres professeurs ont commencé à venir contrairement aux élèves même si il y en a qui viennent pour ne pas être en retard et garder leurs images "d'élève ponctuelle". Alors que j'étais en train de m'assurer que mon cours est parfait, j'ai à peine levé les yeux pour voir ce que fait Léa qu'elle est apparue devant moi. "À quel moment elle s'est levé ?", me suis-je dit en voyant Léa se tenir devant moi, tenant son livre en se cachant le visage.