La soif de vengeance Tome 1

La folie meurtrière

J'ai regardé ma mère, un peu perdu par ce qu'elle venait de me poser comme question. "Je te repose la question : Parmi les trois tueurs que je viens de te lister, dans quelle catégorie tu te mets ?", Dit ma mère une nouvelle fois, sirotant son café devant moi en attendant une réponse de ma part. J'ai réfléchi un instant, essayant de rassembler toutes les informations qu'elle vient d'énoncer devant moi. 

-Je dirais que je suis...Une tueuse organisé ? Ai-je fini par dire. 

-Bingo ! Dit-elle en buvant le reste de son café d'une seule traite. 

-Mais...Où est-ce que tu veux en venir ? 

-Je voulais m'assurer que tout va bien et que tu ne bascules pas dans la folie meurtrière. 

-La folie...Meurtrière ? 

-Quand une personne commence à prendre goût dans le meurtre, ses pulsions meurtrières commencent petit à petit à se réveiller et la soif du sang commencera à lui prendre la tête, voulant tuer de plus en plus de personne. Comme tu l'a dit, tu fais partie de la catégorie des tueuse organisés mais n'oublie pas aussi que tu as un objectif : Venger ta fille en éliminant tout ceux qui ont un lien avec ce qu'elle a subit. Si tu t'en éloigne, c'est que la folie meurtrière a pris le dessus sur toi. 

-Donc si j'ai bien compris, tu as peur que je finisse par m'emporter dans ma vengeance ? 

-Tout à fait et je veux que tu me fasses une deuxième promesse : Celle de ne pas y tomber et de respecter ton objectif. 

-T'en fais pas maman, je te le promets.

Nous sommes restés discutés pendant quelques instants puis nous sommes sortis du café et bien évidemment, nous n'avons pas eu besoin de payer. Ma mère est montée dans mon bus, me souhaitant une bonne soirée et je fis également de même, son bus est partie sous mes yeux et je devais maintenant à mon tour attendre le mien pour rentrer chez moi. 

Pendant qu'elle se trouve dans son bus, La mère d'Anna repensa à la discussion qu'elle a eu avec sa fille et particulièrement à ce point qu'elle a rapporté, celui de la folie meurtrière. Ce point, elle ne le connaît plus que bien puisqu'elle a connu dans le passé, un passé mêlant sang, cadavres, armes à feu et amour. 

21H22...

-Eh ben, t'as dû passer une mauvaise journée chéri, ai-je dit en prenant une bouchée de mon repas. 

-Ouais, je t'en parle même pas, les clients d'aujourd'hui m'ont vraiment cassé les oreilles aujourd'hui, à croire que c'était le jour international de l'aigri, dit Abel étant contrarié. 

-Ne t'en fais pas, tu n'as simplement qu'à les oublié. 

-Ouais, enfin je vais essayé et toi ta journée ? 

-Comme d'habitude, ça se ressemble juste sauf qu'aujourd'hui c'était un peu morose, à cause de la disparition de la pauvre lycéenne qui a disparu. 

-Ah oui j'en ai entendu parler, c'est vraiment triste. En ce moment il y a des jeunes qui se font agressé ou enlevé, je ne sais pas si tu l'as remarqué. 

-Oui j'ai remarqué, c'est vraiment déplorable ce qu'il se passe en ce moment. 

On a ainsi continué de discuter pendant quelques minutes de cette situation même si d'un côté j'en étais à peu près la cause de ce qu'il se passe et que mon mari est en train de discuter avec une tueuse en série devant lui. "Si seulement il savait..." me suis-je dit en train de déguster la viande que j'ai préparé. 30 minutes après, après qu'on ait débarrassé la table et nettoyer la vaisselle, Abel a décidé d'aller prendre une petite douche avant de se rendre dans notre chambre mais avant qu'il n'y aille je lui dit en lui chuchotant dans l'oreille : "Ça te dirait qu'on le prennent tous les deux ?" puis il s'est mis à bégayer, totalement gêné par ce que je viens dire mais il est finalement partie se doucher. "Ah les hommes" me suis-je dit puis je me suis rendue dans notre chambre pour prendre le téléphone de Tristan, à la recherche de ma nouvelle cible.