La soif de vengeance Tome 1

Le premier

1 an plus tôt... 

-Alors, tu me dit que ce garçon est ton...Petit ami, c'est bien ça ? 

-Oui, tout à fait, dit Gabriella en me montrant à nouveau ce jeune garçon d'1m83 en face de moi, bien vêtue et à l'allure très gentil. 

-Bonjour Madame, ravie de vous rencontrer. 

-Bonjour, vous vous appelez ? 

-Tristan. 

-Bien, ravie de te rencontrer Tristan. Je suppose que ça doit être l'amour fou entre vous deux n'est-ce pas ? 

-Quoi ? Euh...Non mais...Enfin..., dit Gabriella en bégayant comme si ma question semblait fortement la gêner. 

-Enfin je dirais pas ça mais vous pouvez être sûr d'une chose j'aime votre fille tout comme elle m'aime également et je vous promets de la traiter dignement comme il se doit. 

-Je l'espère bien et puis si ma fille te fait confiance, je te fais confiance également. 

17H00

"Putain de merde, ma tête", me suis-je dit en ouvrant les yeux. J'ai ressentie comme une sorte à l'arrière de ma tête comme si quelqu'un m'avait frappé pour me mettre dans un état d'inconscience, je remarqua également que je suis assise sur une chaise mais au moment où je voulais me lever j'ai vu que mes mains ont été attachés. "Ah, tu t'es enfin réveillée", dit une voix familière que j'ai pu facilement reconnaître et j'ai vu Tristan, en face de moi tandis que son garde de corps se trouve devant la porte comme pour la surveiller. J'ai regardé autour de moi et j'ai remarqué qu'on était dans une sorte de cabane et les fenêtres sont recouvertes d'un drap noir comme si Tristan voulait s'assurer que personne ne puisse voir ce qui se passe. 

-Bien, maintenant que vous êtes réveillé on va pouvoir commencer. 

-Commencer ? De quoi est-ce que tu parles ? 

-C'est pourtant évident, votre torture.

-Ma...Torture ? 

-Vous avez bien entendu, c'est bien vous qui avez apporté le journal de Gabriella a la police non ? Il est bien évident que vous devez mourir, vous avez vu des choses très compromettantes et nous avons décidé que vous serez bien mieux morte que vivante, tout comme Gabriella d'ailleurs. 

-Gabriella ? Attends tu veux donc dire que. . .

-Oui, Tout à fait !!! J'ai participé à l'agression de votre crasseuse de fille et j'ai pris un très grand plaisir à le faire. 

Comme au café, Tristan a eu ce même regard, ce regard qui laisse paraître une personnalité meurtrière et violente. Finalement j'ai eu la réponse que je voulais : Ce petit con n'a pas changé et mieux que ça, il ne regrette absolument pas son acte d'avoir agressé Gabriella et doit à présent mourir mais faudrait que je réussisse à me défaire de mes liens. Quelques minutes plus tard, Tristan a de nouveau fait face à moi mais cette fois-ci avec un Taser puis m'a souris en pensant qu'en voyant cette arme je ressent de la peur mais à sa plus grande surprise, je l'ai seulement lâché un regard froid. 

-Je peux te poser une question ? Demandai je alors 

-Une question ? J'aimerais bien l'entendre. 

-Le cinéma de merde que tu as fait tout à l'heure, T'étais vraiment sincère ou tu te foutais juste de ma gueule ? 

-À votre avis, vieille peau ? Bien évidemment que je me moquais de vous mais d'un côté il y a un truc que je regrette : C'est le fait de ne pas avoir tué Gabriella.