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Trois jours plus tard... 

Cela fait déjà 72 heures que ma mère et nous n'avons aucune nouvelle d'Angel et de son côté, Alex fait de son mieux pour trouver son identité avec son numéro de téléphone, seul indice qu'on à pour trouver son identité et son adresse. De mon côté, mon inquiétude n'a fait que grandir au fil de ces trois derniers jours, chaque heure qui sont passés sans aucun signe de vie d'elle pèse lourdement dans mon esprit, alimentant davantage mon anxiété. « Ne t'inquiète pas, on va la retrouver », une phrase que je me répète dans la tête afin de me rassurer et de me donner l'espoir qu'on puisse la retrouver saine et sauf mais je ne peux m'empêcher de ressentir du regret à l'idée de l'avoir impliqué dans ma vengeance.

11h09

Sous la douce lumière d'une nouvelle journée, le soleil s'est levé il y a quelques heures à peine. À l'heure actuelle, je me tiens à l'entrée de l'hôpital prête à rendre visite à Gabriella. Cela fait un long moment que je ne suis pas venue la voir et mon cœur est empli d'un mélange d'excitation et d'appréhension à l'idée de la revoir. Après avoir franchi l'accueil de l'hôpital et emprunté le long couloir qui mène jusqu'à sa chambre, j'entre dans sa chambre avec un sourire chaleureux aux lèvres, la vue de Gabriella qui m'apporte un sentiment de réconfort. Comme à mon habitude, je prends place à côté de son lit et je commence à discuter avec Gabriella, même si je suis consciente qu'elle ne m'entend pas. Les mots coulent naturellement de mes lèvres, exprimant mon affection et mon soutien pour elle. « Ne t'en fais pas Gabriella, plus que deux personnes à éliminer et ta vengeance sera accomplie », murmure-je à voix haute, laissant mes pensées s'échapper de mon esprit. Doucement, je saisis l'une des mains de Gabriella, ressentant la température à la fois chaude et froide qui se mélange à la mienne grâce au simple contact de nos doigts, comme si nos âmes semblent se connecter à travers ce lien silencieux. Au même instant, un léger coup retentit à la porte de la chambre et lorsque je tourne la tête, je découvre qu'il s'agit de Leona. « Bonjour, Madame Dubois », dit Leona d'un ton apaisé en entrant dans la chambre, s'approchant du lit où repose sa meilleure amie.

- Ça fait déjà combien de temps qu'elle est dans le coma ? Demande-t-elle d'une voix inquiète.

- Bientôt cinq mois, réponds-je en retour.

- Ah ok, je vois.

- Les médecins nous ont dit que son état est hors de danger mais ils ignorent dans combien de temps elle se réveillera.

- C'est dommage. Et du côté de la police, toujours rien.

- Eux, ça fait bien longtemps que je ne plus aucune nouvelle d'eux. Dis-je avec une voix laissant paraître ma frustration.

- Ah merde. Je me demande bien comment vous arrivez à retenir votre colère envers eux. Dis Leona en me regardant.

- C'est juste la patience et puis, je sais que la justice finira tôt ou tard par rattraper les personnes qui l'ont agresser, réponds-je avec un sourire qui se dessine sur mon visage.

- Je l'espère, dis Leona.

11h32

« Bon, je rentre chez moi, Madame Dubois. Prenez soin de vous », dit Leona en me faisant un signe de la main puis nos chemins se séparent. Je commence à marcher en direction de l'arrêt de bus mais alors que je réfléchis à ce que je pourrais faire une fois chez moi, je tourne brusquement la tête en arrière, comme si j'avais ressenti la présence d'une personne derrière moi. Cependant, je ne distingue personne de suspect dans les environs. « Est-ce mon imagination qui me joue des tours ? », me demande-je en jetant encore quelques regards furtifs pour détecter le moindre geste suspect mais ne finissant pas ne rien trouver, je finis par reprendre mon chemin, ne voulant pas rater mon bus.

La soif de vengeance Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant