Souffrance

20 1 0
                                    

Pendant ce temps, au pénitencier...

Alors qu'elle est en train d'attacher Gonçalo après l'avoir endormi, ce dernier a commencé à ouvrir les yeux, un mal de crâne commençant à le prendre. Il a ensuite baladé ses pupilles en regardant l'endroit où il se trouve, bougeant également ses mains pour essayer de se lever, mais il a tout de suite qu'il est attaché aux niveaux de ses mains et également torse nu. Remarquant cela, la mère d'Anna s'est alors mise devant lui, regardant Gonçalo comme un bout de viande, d'un air pathétique. 

- Qui... Êtes-vous ? Demande Gonçalo. 

- Cela n'a aucune importance si je te le dis, de toute façon, tu vas mourir. 

- Mourir ?! Qu'allez-vous me faire ?

- Moi, rien, mais ma fille, elle va tuer.

Gonçalo s'est ensuite mis à hurler, criant à l'aide et espérant que quelqu'un vienne le libérer, mais à cause des murs insonorisés qui constitue la maison, personne ne viendra le libérer de cette "prison". Afin de ne plus entendre la voix de cette personne qu'elle considère comme un détritus de la société, La mère d'Anna pris du scotch et en a mis sur la bouche de Gonçalo pour ne plus le son de la voix qui l'irrite au plus haut point ses oreilles. Elle a alors vérifié l'objet de torture qu'Anna l'a demandé, vérifiant que tout est en ordre et qu'elle très fonctionnel pour éviter le moindre imprévu.

La fin des cours est l'un des meilleurs moment que j'apprécie dans mon travail, l'envie de rentrer chez moi après avoir participé à l'enrichissement de leur savoir et de leur culture générale, mission qui fait partie de mes tâches en tant que professeure. En me dirigeant vers la sortie, j'ai aperçu ma mère dehors et mes pas ont systématiquement commencé à s'accélérer car elle est venue me chercher pour se rendre au pénitencier pour la torture de Gonçalo mais alors que je suis arrivé au niveau de ma mère, Elisa m'a aussitôt car elle a envie de me parler de quelque chose et en voyant son visage inquiet, j'ai directement compris de quoi elle veut me parler. « Je fais vite maman » dis-je en regardant ma mère puis je suis partie avec Elisa dans un coin afin qu'on puisse discuter.

- Laisse-moi deviner, c'est à propos de Léona n'est-ce pas ?

- Comme tu le dis. Ça s'empire de plus en plus, elle rentre tard, elle refuse de me parler, des choses disparaissent à la maison, je ne sais plus trop quoi faire. Dit Elisa sur un ton de désespoir.

- Ah merde. Dis-je en la regardant.

- Je ne sais plus quoi faire, la situation me dépasse totalement, j'ai besoin de toi.

- Justement, j'ai un truc important, mais ne t'en fais pas, je suis sûr que la situation s'arrangera très vite, fais moi confiance. 

- T'es sûr ? Demande Elisa, me regardant avec confiance.

- Je te jure, peut-être qu'elle a un petit problème ou les études qui lui prennent trop la tête. Dis-je pour la rassurer.

- Oui, peut-être, mais quand même...

Je l'ai ensuite regardé dans les yeux, la promettant que sa situation va s'arranger puis elle m'a remercié, partant par la même occasion. « Oui, cette situation va s'arranger », me suis-je dit, partant rejoindre ma mère qui m'attend encore. « Bon, ne faisant pas attendre le condamné » dit ma mère, parlant comme une cheffe de brigade, comme si ce ton a toujours fait partie d'elle. En marchant vers l'arrêt de bus, comme si nos esprits sont connectés, on a senti quelque chose ou plutôt quelqu'un nous suivre. Ma mère a alors jeté un coup d'œil furtif en arrière et m'a demandé « Connaît tu la fille aux longs cheveux bruns et assez grande de taille qui nous suit ». En écoutant cette description, j'ai immédiatement compris de qui elle parle : Léa.

La soif de vengeance Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant