Giuilia

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Je marchais seule depuis au moins une heure, le regard dans le vide. Le dégoût pour moi-même était à son paroxysme et pour la première fois, il n'était pas du a mon physique très atypique. Un teint pâle, des yeux d'un bleu glaçant et une chevelure virant au blanc et oui je suis albinos cette foutue maladie qui m'apporte des regards curieux a chaque pas que je fais dans la rue,

Ma mère ne m'a jamais aidé pour vaincre ce dégoût pour moi-même en fait à y réfléchir elle la plutôt alimenter avec ses commentaires..

"Tu devrais te teindre les cheveux, on dirait une vielle."

"Pourquoi tu ne te maquilles pas"

"Tes yeux sont à la limite du rouge, tu fais peur aux enfants"

Ses mots résonnaient dans ma tête, je marchai rapidement pour rentrer dans l'hôtel. Il y a une semaine, j'avais appris la mort de ma mère à cause d'un accident de voiture qui lui avait été mortel quand j'ai appris ça par l'infirmière qui m'avait appelé, je n'ai rien ressenti pas de tristesse. J'avais tellement de ressentiment envers ma mère du a la façon dont elle ma élevée et pour ne pas m'avoir permis de connaître sa famille, car oui, pour moi, ce n'était pas ma famille, il ne me connaissait même pas comment pouvais, je les représenter comme t'elle.

Un fardeau

Un putain de fardeau

Voilà ce que j'étais...

La seule chose que ma mère aimait chez moi, c'était mon prénom Giulia elle ma toujours dit que si elle avait une fille, elle voulait l'appeler Giulia, il voulait dire "celle qui est parfaite " ou " la beauté du royaume ". Ce qui est absurde vu la haine qu'elle éprouvait de ma maladie... L'albinos qui touchait mon physique et qui me rendait laide, plus je grandissais plus je voyais du dégoût dans ses yeux.

J'ai jamais eu d'amis, les livres étaient mieux que des amis, il me faisait rire, m'occupait et ne me jugeait pas. Même si le principal facteur du fait que je n'ai pas d'amis était ma timidité et puis les enfants me harcelait, l'enfant est mauvais avec celui qui est différents

Mon seul ami celui qui m'a jamais lâché

L'angoisse

L'angoisse

L'angoisse

Elle venait souvent quand je me perdais un peu trop dans mes pensers quand je réfléchissais à ma vie ou quand je voyais la vie des autres, je me comparais constamment, je me dégoûtais constamment.

J'arrivai enfin devant ma porte d'hôtel, je sortis de mes pensées, c'est foutu pensé qui peuvent m'emprisonner pendant des heures, qui me font pleurer et douter.

Un ange tomber en enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant