Pdv Giulia
Dans cette pièce remplie de tension, je me tenais aux côtés d'Ezio, mon cœur battant la chamade. Les regards haineux qui me fusillaient me glaçaient le sang, mais je m'efforçais de garder mon calme. Ezio prit la parole d'une voix calme, mais son regard trahissait sa colère. Il annonçait que j'étais désormais un membre du cartel et que toute attaque contre moi serait considérée comme une attaque contre lui-même. Il demande aux responsables de l'attaque de s'avancer et il promit d'être clément.
Trois hommes s'avancèrent, et je les reconnus immédiatement comme les individus qui m'avaient agressée à la bibliothèque. Ezio demanda à Alessandro de les emmener dans la cave, et je sentais un frisson me parcourir l'échine. Je ne pouvais m'empêcher de me demander quelle serait leur punition.
Après que les trois hommes ont succombé, Ezio revint à moi et évoqua la mission au Mexique, qui avait été un succès grâce à moi. Il affirme que je mérite le respect de tous pour tout ce que je fais pour le cartel. Ces paroles me touchèrent profondément, car elles fournissaient de lui, l'homme que je respectais et aimais tant, malgré les complications de notre relation.
Pourtant, au fond de moi, je ne pouvais m'empêcher de ressentir une certaine inquiétude. Être lié de si près à Ezio signifiait aussi que j'étais exposé à de nouveaux dangers. Les conflits internes au sein du cartel n'avaient pas disparu, et je me reconstitue au cœur de ces tensions. Les mots d'Ezio me rassuraient dans une certaine mesure, mais je savais que tout pouvait basculer à tout moment.
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Depuis cette conversation avec Ezio, les jours se succédaient dans une étrange harmonie mêlée de tension. Les regards haineux avaient diminué, mais je sentais toujours cette méfiance de ma présence . Malgré cela, je continuais de m'entraîner avec acharnement aux côtés d'Alessandro, pour me montrer digne de ma place au sein du cartel .
Mes soirées étaient souvent occupées par la lecture de livres que j'empruntais à la bibliothèque du QG. C'était mon échappatoire, mon moyen de m'évader de ce monde sombre et impitoyable. Parfois, je me retrouvais aussi en appel avec Juan, qui était devenu un confident précieux. On se racontait nos journées, nos peurs et nos rêves. À travers cet écran, il était mon soutien, mon frère d'armes, celui qui éclairait le mieux ce que je vivais.
Cependant, malgré mes liens grandissants avec Juan, je ne pouvais m'empêcher de penser à Ezio. Il était devenu distant, toujours plongé dans des rendez-vous et des affaires importantes. Je me demandais si nos conversation avait eu un impact réel sur lui ou s'il m'avait simplement oubliée.
Ces pensées me torturaient, et je me sentais de plus en plus perdue. J'avais osé croire que je comptais pour lui, que j'étais spéciale à ses yeux, mais à présent, j'en doutais profondément. Je me sentais comme une simple pièce du jeu, un atout parmi tant d'autres.
Alors que j'étais en train de lire dans ma chambre, j'entendis frapper à ma porte. En ouvrant, je fus surprise de voir Ezio se tenir là, le visage grave et les yeux sombres. Il m'invita à le suivre dans son bureau, et mon cœur battait la chamade.
Une fois à l'intérieur, il referma la porte derrière nous, conditionne une intimité troublante. Il semble chercher ses mots, comme s'il avait du mal à exprimer ce qu'il ressentait. Finalement, il prit une inspiration profonde et me fixa du regard.
"Giulia, je suis désolé d'avoir été si éloigné ces derniers temps", a commencé-t-il d'une voix sincère. "Il y a eu tant de choses à gérer, tant de défis à relever. Mais je veux que tu saches que tu es importante pour moi, que tu es précieuse pour le cartel."
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Un ange tomber en enfer
AksiGiulia est une jeune Italienne de 21 ans. Elle a récemment perdu sa mère, avec qui elle avait une relation difficile. Sa mère était très stricte et elle n'avait pas de contact avec sa famille à cause de leur désapprobation de la relation de ses pare...