Pdv Giulia
J'ouvris les yeux, avec un énorme mal de crâne, mes yeux prirent du temps à s'adapter à l'obscurité de la pièce où l'odeur y était abjecte, j'étais dans une sorte de cellule et en voulant me lever, je sentis une pression sur mon pied-droit j'étais attaché avec une sorte de chaîne.Mon angoisse commença à refaire surface, j'avais peur et j'étais désespéré, je me mis à crier de toutes mes forces, je voulais qu'on m'entende qu'on viennent m'aider. Ou tout simplement me réveiller, je voulais me réveiller de ce cauchemar cela n'arrivait que dans les films ou pour les autres. Tout le monde sait que en Italie l'illégalité est beaucoup plus présente que dans certains pays et cela ne la jamais choqué de voir des personnes disparues à la télévision mais je n'ai jamais pensé qu'un jour je serais dans cette situation, bah oui je suis banal je vivais dans un petit village je ne sors presque pas.
Je sentais mes cordes vocales s'abîmer au fur et à mesure que je criais la douleur était présente, mais je criais sans m'arrêter.
Après dix minutes à crier en vain, je commençai à penser à ma mère elle doit bien se moquer de moi de là où elle est, j'ai été stupide de penser que je pouvais y arriver sans elle, je va-...
Une porte s'ouvrit sur un homme très grand, avec ses tatouages beaucoup de tatouage, des yeux d'un vert, un vert émeraude, mais un regard froid non-glacial je dirais. L'homme arriva à mon niveau et me donna un verre d'eau.
- Bois, tu dois avoir soif à hurler depuis tout à l'heure
Je pris le verre d'eau et bue d'une traite le verre que l'inconnu m'avait passé. Puis je pensai à la possibilité qu'il y ai du poison dans le verre et mes larmes montèrent.
- Je n'ai rien mis dans ton verre dit-il en levant les yeux au ciel comme s'il me voyait comme une gamine.
Je me reculai pour me mettre au fond de ma cellule.
- Tu as dormi pendant 2 jours je ne pensais pas que le produit était aussi fort.
2 jours ? De toute manière, personne n'a dû remarquer mon absence, je n'ai plus personne.
Ma respiration commença à se bloquer, j'avais l'impression de mourir et je le savais, je le sais, elle est là
L'angoisse
L'angoisse
L'angoisse
Ce n'était pas le moment, je ne devais pas montrer que j'étais faible.
Tout le monde sait que tu es faible.
Plus j'essayais de reprendre un souffle normal, plus ma poitrine me faisait mal, j'avais cette sensation de mourir, j'étais incapable de contrôler mon corps, mes yeux étaient remplis de larmes.
J'étais la, coucher dans cette cellule qui avait été négliger au fil des années, je me sentais partir c'était peut être la fin
Mamma pourquoi ?
Je méritais vraiment cette vie ?
Mon regard croisa un instant celui de l'homme qui m'avait coursé, il avait l'air comme perdu dans ses pensées, son regard qui depuis que je l'avais vu était glacial avait changé, il n'était plus pareil comme envoûter.
L'homme partit en furie de la pièce quand j'entendis la porte se verrouiller après qu'il ait claqué celle si, tellement fort qu'elle m'avait comme réveiller de mes pensées ces foutus penser qui m'emprisonnaient et être seul empirait tout ça malheureusement, je suis tout le temps toute seule.
Seule
Seule
Seule
Je l'ai toujours été et maintenant, je vais mourir seule, personne ne me recherchera personne se doutera que je suis morte, je suis insignifiante mon existence vaut rien pourquoi me battre ?
Après ses mots je fermis mes yeux, j'étais fatiguée, fatiguée de vivre, de survivre dans un monde qui ne voulait même pas de moi
Je m'endormis contre le mur froid.
En réouvrant les yeux, je regarde autour de moi, et les souvenirs de la veille me mettent les larmes aux yeux. Je vis à côté de moi un plateau-repas, un peu comme si j'étais à la cantine, il y avait le strict minimum. J'avais faim, tellement faim, mais mon envie de vomir du a l'angoisse qui était toujours autant présente depuis quelques jours m'empêchait de bouger. J'étais sa poupée sa marionnette.
Je me forçai à manger la pomme qui était présente et bue légèrement l'eau. Peut-être que c'était, empoisonne, mais je n'ai plus rien à perdre, de toute manière ma vie est insignifiante. Mon angoisse monta à l'idée d'être insignifiante pour ce monde.
Pdv Ezio
- On la garde ici, c'est non-négociable Alessandro.
- Mais pourquoi tu ne la relâches pas la dernière fois, tu avais relâché la personne qui t'a vu assassiner quelqu'un que se passe-t-il avec elle ?
Je ne pouvais pas lui dire, je ne peux pas, je ne suis pas faible, je n'ai jamais été faible. Et je n'ai encore moins pitié elle ne me fait pas penser à elle... Non pas elle...
- Elle reste ici, c'est tout, je vais lui libérer la chambre a coté de la mienne, c'est non négociable dis je sur de moi .
- De toute manière c'est toi le capo* je te n'ai pas mon mot à dire Dit Alessandro à moitié dans ses pensée.
Il se leva et sortit de mon bureau son cigare à la main. Puis machinalement, je fis ce que je faisais toujours, je me mis à laver mon arme de frustration.
Pourquoi ressentais-je de la pitié ? Quand j'ai croisé son regard, il était tellement brisé et pour la première fois, je n'étais peut-être pas la raison des tourments ?
Tu dis n'importe quoi Ezio, c'est de ta faute si elle est comme ça, et ce n'est pas elle...
Plus mon esprit me parlait plus je nettoyais mon arme, il fallait que j'arrête de penser à elle, elle n'est plus de se monde ça sert a rien que je m'apitoie dans ce monde il n'y a pas la place pour la tristesse. Dans ce monde, il faut être inhumain et laisser son empathie bien loin. Sinon tu ne vie pas, tu meurt, tu te noie dans ta culpabilité.
Et je sais, je suis égoïste, égoïste de la faire rentrer dans ce monde, mais elle me fait penser à elle...
Elle est comme elle ne va jamais tenir, elle finira comme elle.
Non, j'ai vu dans ses yeux qu'elle n'avait plus rien, comme moi elle avait plus rien à perdre, on n'est peut-être pas si différent.
Non, elle s'est un ange toi, tu est le diable, tu vas simplement la détruire
Mon ange, bienvenue en enfer...
capo : chef en italien
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Un ange tomber en enfer
ActionGiulia est une jeune Italienne de 21 ans. Elle a récemment perdu sa mère, avec qui elle avait une relation difficile. Sa mère était très stricte et elle n'avait pas de contact avec sa famille à cause de leur désapprobation de la relation de ses pare...