Un ange tomber en enfer

Une illusion

Point de vue d'Ezio :

La lumière vacillante filtre à travers mes paupières fermées, une lueur douce et rassurante. Mon esprit flottait dans un océan de confusion, des fragments de mémoire dansaient devant mes yeux. Des voix lointaines résonnaient dans ma conscience assoupie, un murmure indistinct qui prenait forme.

Un souffle s'échappa de mes lèvres alors que je sentais mon corps s'animer doucement, s'éveillant d'un sommeil profond. Lente fut ma prise de conscience. Une seconde, une minute, et puis une éternité semblant s'écouler avant que la réalité ne reprenne forme.

Lentement, j'ouvris les yeux, un éclat de lumière éblouissant ma vision endormie. La pièce était familière, mais différente. Les contours flous se précisèrent lentement, les détails prenant forme. Je tentai de bouger, sentant chaque membre engourdi répondre lentement à mes commandes.

C'est alors que je perçois le silence pesant. Un silence oppressant, teinté de mystère. Je tentai de me relever, de comprendre où j'étais, mais quelque chose me choisit. Des murmures étouffes, des voix lointaines, des ombres qui glissaient près de mon lit.

"Où suis-je ?" murmurai je, avec une voix rauque résonnant dans le silence de la pièce.

Une infirmière s'approche doucement, ses yeux empreints de compassion. "Vous êtes à l'hôpital de Saint-Pétersbourg, monsieur. Vous avez été dans le coma pendant près d'un an."

Un frisson me parcourut l'échine . Un an... Un an de ma vie effacée. Des images fragmentées s'entrechoquaient dans ma tête, un souvenir flou de torture, puis un voyage en Russie, et ensuite... le néant.

Elle me donna à boire et me prévient qu'il faudra que je reste longtemps à l'hôpital pour ma rééducation. Je devrais avoir des séances de kinésithérapie, d'ergothérapie, d'orthophonie, de psychologie...

Je commence à paniquer. Je ne veux pas rester ici, je veux rentrer chez moi. Je demande à l'infirmière un téléphone.

Elle me donne un portable et je compose le numéro d'Alessandro.

- "Allo ?" dis je pas sur de moi

- "Allo", répondit Alessandro.

- "Alessandro ? C'est moi, Ezio."

- "Ezio ! Oh mon Dieu. Je suis si content de t'entendre. On a cru que tu étais mort. tes ou putain il c'est passer quoi" dit t'il avec la voix tremblantes

- "Je ne sais pas ce qui s'est passé. Je me suis battu avec quelqu'un, je crois. Et puis, plus rien." dis je perdu

- "On va venir te chercher. On va être là bientôt." dit t'il rapidement

- "Merci."

- "On ne te laissera pas tomber, Ezio. On est là pour toi. Tes mon frère" dit t'il avant de raccrocher

Les jours ont passé depuis mon réveil. J'ai subi de nombreuses séances de rééducation, et je commence à retrouver mes forces.

Demain, Alessandro va arriver en Russie. Je suis impatient de le revoir, mais j'ai une question importante à lui poser

Je compose son numéro sur mon téléphone.

"Allo, c'est moi. Il faut que je te demande quelque chose d'urgent. J'ai vu Giulia... mourir. Mais je ne sais pas si c'était pendant mon coma ou si c'était réel. Tu le sais, n'est-ce pas ?"

Il ne repondit pas

"Réponds-moi bon sang ! Est-ce qu'elle est morte ?" dis je en perdant mon sang froid