Pourquoi est tu partit ?

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Pdv Giulia

J'ouvris les yeux, le décor familier de ma chambre au sein du cartel m'accueillant. Carmense tenait près de moi, ses yeux embués de larmes. Elle m'enlaça avec précaution, sa voix pleine d'émotion.

"Giulia, tu es enfin réveillée," dit-elle d'une voix tremblante. "Tu nous as inquiétés. Merci, merci d'avoir veillé sur nous, moi et le bébé."

Je lui souris faiblement, sentant la chaleur de son étreinte. Puis, Juan fit son entrée en entendant les cris de sa compagne l'expression soulagée mais tendue à la fois.

Mais au-delà de cette attention bienveillante, mon esprit était obsédé par une seule question : où était Ezio ?

Alessandro, toujours proche de moi, posait des questions, cherchant à comprendre les événements récents. Mais chaque fois que je mentionnais Ezio, une tension palpable s'installait dans la pièce. Un silence pesant succédait à mes mots, leurs regards fuyaient, évitant le contact avec le mien.

"Où est Ezio ?" demandai-je, sentant mon cœur s'accélérer à chaque seconde de silence qui suivait mes mots.

Juan et Alessandro échangèrent un regard éloquent, une lueur étrange brillant dans leurs yeux. Ils savaient quelque chose. Ils savaient où il était. Mais leur hésitation à me répondre était évidente.

"Giulia, tu as besoin de te reposer," tenta Juan, mais sa voix trahissait une gêne mal dissimulée.

Je secouai la tête avec insistance. "Non, je veux savoir où est Ezio. Pourquoi tout le monde évite de me répondre ?"

Un silence pesant s'abattit sur la pièce. Leur regard fuyant m'en disait plus que leurs paroles. Ils ne voulaient pas me dire la vérité, mais je la connaissais déjà. Ezio était parti, et ils refusaient de me le dire.

Où est Ezio, Alessandro ?" ma voix tremblait d'impatience et de frustration.

Il hésita, baissant les yeux. "Giulia, tu dois te reposer, c'est important."

"Non ! Je veux savoir où il est ! Dis-moi !" Mon cœur battait la chamade, la colère bouillonnait en moi, mêlée à une peur croissante.

Je sentis les larmes picoter mes yeux, ma voix se brisant alors que je continuais à presser Alessandro pour obtenir une réponse.

"Giulia," intervint Juan, sa voix douce mais ferme. "Il faut que tu comprennes, tu étais inconsciente depuis quelques jours. Ezio est parti sans nous dire où il allait. Personne ne sait où il est actuellement."

La vérité me frappa comme un coup de poing dans l'estomac. Ezio était parti, sans mot dire, sans laisser de trace. Je m'effondrai, submergée par un mélange de rage, de peur et de tristesse. Il était parti, et je me retrouvais seule, sans savoir où il se trouvait, sans comprendre pourquoi il était parti.

Je sentis un tourbillon de colère, de confusion et de douleur m'envahir. L'information que personne ne pouvait me dire où se trouvait Ezio me frappa comme un coup de massue. La frustration bouillonnait en moi, m'aveuglant.

"Sortez, s'il vous plaît, tous !" ma voix tremblait, l'émotion écorchant chacun de mes mots.

Ils échangèrent des regards empreints de compréhension mêlée d'inquiétude. Carmen, Juan, Alessandro, tous se retirèrent doucement, comprenant le besoin d'espace et de solitude dans cette tourmente.

Alors que la porte se refermait, une rage sourde s'éleva en moi. Je criai, hurlai ma frustration, mon chagrin, mon incompréhension. Les murs semblaient résonner de ma détresse, mais c'était aussi un cri pour qu'Ezio l'entende, où qu'il soit.

Un ange tomber en enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant