Pourquoi ?

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Pdv Giulia

Je me retrouve dans cet hôpital en Russie, marchant sans but, dans une angoisse grandiose. Alessandro semble préoccupé, ça me rend encore plus nerveuse. Je ne comprends pas pourquoi nous sommes là. Tout cela est étrange, déconcertant. Et si c'était pour m'interner ici ?

La panique s'infiltre en moi. Je pense aux menaces de ma mère, à ses avertissements sur une éventuelle hospitalisation. Est-ce que c'est en train de se produire maintenant ? Est-ce qu'Alessandro va me laisser ici, enfermée, impuissante ?

Je refuse d'avancer davantage. Je suis terrifiée à l'idée d'être un fardeau pour lui, de devoir affronter une hospitalisation forcée. Je m'arrête, résistant à chaque pas qu'il essaie de me faire faire.

Il essaie de me rassurer, mais ses paroles dans une langue étrangère me perturbent. Comment peut-il parler cette langue ? Pourquoi sommes-nous ici ?

Nous arrivons devant une chambre, il ouvre la porte et nous entrons. Ce que je vois à l'intérieur me fige sur place. C'est... c'est impossible

Je me retrouve face à Ezio, immobile, secouée par des vagues d'émotions incontrôlables. Ses paroles apaisantes tentent de calmer mon angoisse croissante alors qu'Alessandro quitte la pièce, nous laissant seuls.

Mes mains tremblent alors que mes larmes inondent mon visage. Je m'approche lentement d'Ezio, cherchant un contact, une preuve palpable de sa présence. Je touche ses mains, mes doigts effleurant sa peau, espérant que ce ne soit pas un rêve, un mirage cruel.

Mes questions pleines de douleur et de confusion s'échappent de ma bouche en un murmure, un cri étouffé par les sanglots. "Pourquoi... pourquoi n'étais-tu pas là ? Pourquoi m'as-tu laissée ?"

Ezio prend une grande inspiration, ses paroles douces m'expliquent les circonstances tragiques de son coma, sa confusion lorsqu'il m'a crue morte. Il partage sa détresse, sa douleur de m'avoir vue ainsi.

Puis, dans un geste que je n'attends pas, il se rapproche et m'embrasse. Un frisson parcourt mon corps, un mélange de surprise, de douleur refoulée et d'un espoir renaissant. Ce baiser, chargé d'émotions et de réunification, semble effacer un instant toute la souffrance.

Mon cœur bat à tout rompre, des milliers de questions tourbillonnent encore dans ma tête, mais l'essentiel est là : Ezio est vivant, il est avec moi, et dans cet instant, même au milieu du chaos, il ya un semblant de réconfort , une lueur d'espoir dans cette étreinte.

Je me laisse emporter par le baiser, un mélange tourbillonnant de douleur, de soulagement et d'affection incommensurable. Entre deux respirations saccadées, je sens le besoin pressant de m'exprimer.

"Ne me lâche plus jamais", murmuré-je, mes mots chuchotés entre nos lèvres scellées.

Un court instant, le baiser semble suspendu dans le temps, et dans ce silence éloquent, j'entends sa réponse, faible mais assurée.

"Oui."

Ce simple mot résonne profondément en moi. Il porte une promesse implicite, un serment d'être là, de ne plus jamais laisser l'obscurité nous séparer. Je m'accroche à ces paroles comme à une bouée de sauvetage, une bouffée d'air dans un océan de tourments.

Dans cet échange de promesses muettes, une vague de gratitude et d'espoir déferle en moi. Même si la vie continue de semer des défis sur notre chemin, je sais, dans cet instant précis, que nous serons là l'un pour l'autre, main dans la main, traversant l'obscurité ensemble.

Je me retrouve là, dans cette chambre, avec Ezio, nos lèvres à peine séparées lorsque nous entendions la porte s'ouvrir brusquement. Pris par la surprise, nous reculons rapidement, nos regards se croisent dans un mélange de surprise et d'inquiétude.

Alessandro entre dans la pièce, plongeant immédiatement dans un dialogue intense avec Ezio. Ils discuterent de la gestion du cartel pendant son absence, des avancées sur Juan et Carmen, ces personnes qui m'étaient chère qui étaient rentrer dans leurs favelas, tenant un bébé entre leurs bras. Un petit garçon appeler Emilio

Je reste là, à les observateurs, leurs voix mêlées à des paroles que je ne sais pas entièrement. Alessandro apparaît plus calme, confiant dans ses explications, tandis qu'Ezio semble absorber par chaque détail, chaque réalisation faites pendant qu'il était absent.

Les mots volent dans la pièce, une conversation remplie de stratégies, de confrontations et de progrès réalisés. Je ne peux m'empêcher de ressentir une pointe de soulagement, réalisant que, malgré tout ce qui s'est passé, la vie et les affaires continuent.

Je reste là, en retrait, observant ce ballet de paroles, saisissant l'ampleur des défis qui les attendent. Ces noms familiers, Juan et Carmen, résonnent dans ma tête, et je me demande quel rôle ils ont joué dans cette période où Ezio était hors de notre monde tumultueux.

Je me retrouve dans un état de confusion totale, mes pensées capturées par ce baiser inattendu avec Ezio. Mes joues s'embrasent quand Alessandro remarque mon état inhabituel. Il me demande si tout va bien, inquiet de mon apparence étrange. Je lui assure que ça va, baissant la tête pour dissimuler ma gêne grandiose.

Une infirmière entre alors dans la chambre, affichant immédiatement un intérêt flagrant pour Ezio. Je fronce les sourcils, la voyant s'approcher de lui avec des intentions clairement non professionnelles.

La voix de l'infirmière s'élève, cherchant à charmer Ezio, mais je ne peux plus supporter cette situation. D'un ton sec, je lui lance un "Dégage !" tranchant, sans ménagement.

L'infirmière se tourne vers Ezio, exigeant que je quitte la chambre. C'en est trop. Ezio, agacé par son comportement, refuse catégoriquement. Son refus provoque la colère de l'infirmière qui s'énerve à son tour.

"Vous n'avez pas le droit de faire ça ! Je vais vous signaler !" s'exclame-t-elle, furieuse.

Ezio, le regard perçant, lui lance un avertissement glacial. "Vous n'avez aucune autorité ici. Ne vous avisez pas de toucher à Giulia, vous le regretteriez."

La tension dans la pièce monte d'un crâne, la confrontation entre Ezio et l'infirmière atteint un point critique. Je reste silencieuse , observant la scène avec une inquiétude croissante, priant pour que la situation se calme avant qu'elle ne dégénère davantage.

L'infirmière, dans un accès de colère, saisit un tranquillisant et me pique violemment avant que je puisse réagir. Une sensation de faiblesse m'envahit brutalement, paralysant mon corps.

C'est alors qu'Alessandro réagit, rapide et impitoyable. Il dégaine son arme et, en un instant, met fin à la vie de l'infirmière. Un coup de feu retenu, rompant le silence de l'hôpital, provoquant des crises de panique autour de nous.

Je gis au sol, mon corps affaiblit par le tranquillisant. Alessandro tente de trouver de l'aide, mais il devient évident que l'urgence de la situation dépasse nos ressources. C'est alors qu'une autre infirmière intervient, comprenant rapidement la gravité de la situation.

Elle nous aide, apportant les moyens de neutraliser l'effet du tranquillisant. Dans le tumulte, elle explique que la fille qu'Alessandro a tuer était liée au cartel russe, la nièce bien-aimée du chef, et que cela pourrait causer d'énormes problèmes.

Je suis là, hébétée et choquée par le déroulement brutal des événements. La réalité de la situation me frappant de plein fouet, nous sommes impliqués dans quelque chose de bien plus sombre et dangereux que ce que j'aurais pu imaginer. Cette série d'événements terrifiants a semé le chaos et plonge notre monde dans un tourbillon d'incertitude et de danger imminent.

Un ange tomber en enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant