Chapitre 11 : Nouvelle inquiétante

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Quelques heures avant :

Alvarez

- COMMENT ÇA ! IL A ÉTÉ LIBÉRÉ... QUI L'A FAIT !?

Aiden et Owen avaient demandé à me voir de toute urgence et putain que je n'étais pas près de ce qu'ils allaient m'annoncer. Dominico n'est plus dans ce foutu hangar et les liens ont été décrochés avec des putains clé. Il y a un traître dans mes rangs, et dieu seul sait que si je lui mets la main dessus, je serais prêt à commettre les pires horreurs et il finira six pieds sous terres. Je faisais les cent pas dans mon bureau cherchant a retrouvé un semblant de calme dans mon esprit. Quand quelqu'un entra dans mon bureau :

- Patron, je tenais à vous signaler que Maëna est passée prendre la fille et elles sont sorties avec une range rover, celle de Monsieur Aiden. M'informa un de mes fidèles hommes.

- Bien, vous pouvez disposer répondis-je avant de me rendre compte de ce qu'il venait de m'annoncer. QUOI ? MAIS PUTAIN ELLES SONT SORTIES SANS GARDE DU CORPS !

Avant même qu'Owen ou Aiden daigne ouvrir la bouche, je me précipitais en dehors de mon bureau, pris ma voiture et demanda à 5 de mes hommes de me suivre. Je consultais mon téléphone pour avoir leur localisation exacte. Ne vous méprenez pas, je n'ai pas installé un traceur sur les filles. Chaque voiture que je possède est équipée d'un traceur GPS me permettant d'avoir toujours un œil sur mes hommes et pouvoir intervenir vite en cas de danger.

En un temps très court, on atteignait le plus grand centre commercial des alentours. Je connaissais suffisamment Maëna pour savoir où elles se trouvaient. On se positionnait en face d'un grand magasin orné d'un façade doré inspirant le luxe. Il ne fallut pas longtemps à Maëna pour nous repérer. Ce que j'admirais le plus en elle, était son sens de l'observation et son intuition hors norme. J'avoue, au début, quand Aiden m'a dit qu'il avait l'intention d'épouser une femme, j'avais ressenti une peur, une peur que cela vienne perturber mes affaires. Mais il a su différencier le professionnel et le personnel. Et tant que leur relation ne devient pas un parasite, je n'ai aucune raison de m'y opposer.

J'avais bien fait de venir, vu le nombre de sacs qui avait au sol ! Je demandais à mes hommes de les amener direct dans les voitures. Pendant que Maëna me sermonnait, la fille que cherchait désespérément de sortir de ma tête percuta un homme habillé avec des affaires sur mesure. Il s'est laissé emporter par une colère noire et avait osé toucher mon ange ! Je n'ai même pas réfléchi 10 secondes avant de dégainer mon arme pour le pointer sur son front. Ce qui avait suffi pour le convaincre de lâcher son emprise. Mais il était trop tard, elle était déjà entrée dans une peur qui faisait trembler ses membres comme une feuille. Je la retournais vers moi avec une force incontrôlé, j'avais besoin de savoir si elle allait bien. Puis sans que je m'en rends compte elle s'était blotti contre moi. Après avoir été déstabilisé quelques secondes, je la pris dans mes bras... Il est l'heure de rentrer !...

Une fois au QG, je me dirigeais avec ma princesse dans ma chambre afin de l'allonger dans le lit. Elle était tombée dans un sommeil lourd prouvant son manque de sommeil et je me sentis immédiatement coupable, car je savais très bien que j'en étais la cause. Alors que je me relevais une fois qu'elle fut posée, elle attrapa mon col de chemise pour me tirer vers elle. Je ne suis pas bon pour toi princesse, je ne devrais pas être la personne dont tu as besoin... ! À contrecœur, je détachais sa main et partis de la chambre en quatrième vitesse. Ce que je ressentais à l'intérieur de moi était flou et me faisait flipper. Je n'ai pas le droit de ressentir des choses, je ne peux pas...

Alors que j'essayais de trouver un semblant de concentration afin de lire les rapports de mes soldats quelqu'un toqua à la porte.

- Entrez. Dis-je en dirigeant mon regard sur la personne qui entrait. Maëna...

- Désolé de te déranger, je voulais juste savoir comment va Ayla. Elle avait l'air tellement mal. Me demanda-t-elle.

- Ayla ? Je n'arrivais pas à faire le rapprochement mon cerveau rencontrant des difficultés à rester dans le présent.

- Oui ! La fille avec qui je suis sortie, celle que vous gardez sous protection au QG. Ne me dis pas que tu n'as pas pensé à lui demander son prénom ! Me répond -elle pleine de reproche.

- Oh alors cet ange s'appelle Ayla...Dis-je dans mes pensées, un sourire incontrôlé aux lèvres. Elle va bien, elle dort. Il semble qu'elle ait vécu des choses atroces qu'il l'a traumatisé...finis je par dire à l'attention de Maëna. Maintenant, laisse moi travailler.

Elle sortit de la pièce sans protester. Alors que j'appelais un de mes hommes pour lui demander d'entamer des recherches sur cette petite beauté. Je n'avais pas grand-chose en information, mais vu que je travaillais avec les meilleurs une simple photo et un prénom suffira. Une fois l'ordre passé, je me remettais au travail.

AlvarezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant