Chapitre 18 : Plan d'action.

1K 31 0
                                    


L'inquiétude me rongeait de l'intérieur. Mais il fallait que je me réveille, car Elias allait avoir besoin de moi. Il fallait que je l'aide à ma manière. Tous ces hommes en bas craignaient sûrement pour leur chef et les autres membres du cartel. Je me repris puis tachais d'en savoir plus.

- ok, vous allez les rassembler où ?

- Ils n'ont aucune idée rien n'a été annoncé. Le nombre de blessés reste à déterminer.

- Bien. Y a-t-il une grande salle qui peut contenir un grand nombre de personnes, ici ?

- Oui la salle de réunion.

- Elle se trouve au rez-de-chaussée ?

- Affirmatif.

- Bien, transmet l'idée suivante. Il faudrait mettre des couvertures sur des tables ou par terre. Les blessés graves à droite et les blessés moins graves à gauche. Puis faut prévenir le médecin, il me semble qu'il y en a un qui était venu me soigner à mon arrivé.

- Ça marche, je transmets immédiatement ! Dit-il avec détermination avant de se tourner pour partir.

- Attends ! Ne leur dis surtout pas que ça vient de moi. Je n'ai pas leur confiance et il se pourrait qu'il l'écarte sous prétexte que l'info vienne de moi.

- ok. Conclut-il en fermant la porte de la chambre me laissant noyé dans un flot d'inquiétudes et de questions.


Quelques minutes, plus tard, Pedro revient pour m'informer qu'ils ont adopté ce plan d'action. J'en fus soulagé cela allé permettre, je l'espère, d'apporter les soins nécessaires à ses hommes.

Je regardais par la fenêtre pensive à la recherche d'un indice qui pourrait m'indiquer l'état de santé de l'homme qui hantait mes pensées. Mais rien... Et l'inquiétude qui m'habitait ne cesser de s'accroître. Soudain, quelqu'un ouvrit la porte sans prendre la peine de s'annoncer en toquant. Pedro s'était levé du fauteuil, sur lequel il s'était installé, en étant sur la défensive.


- Mademoiselle, excusez mon arrivé brutal. Je souhaite juste m'entretenir avec celle qui a eu la brillante idée rapatriée les blessés et de les trier une fois sur place déclara l'homme qui venait d'entrer. Il était un peu dégarni sur le dessus du crâne, n'était pas plus grand que moi et les trais sur son visage montré son expérience.

- Ma Dame, voici le médecin. M'annonça Pedro.

- Bonsoir Monsieur, qu'est-ce qui vous fait dire qu'il ne s'agit pas de l'œuvre des hommes qui se battent corps et âme pour tout mettre en place.

- Eh bien, sans vouloir vous offenser, je connais la moitié de ses hommes et aucun d'entre eux ne présente une intelligence suffisante à la réalisation d'un plan d'action comme celui-ci. Me répond -il.

- Et de quoi souhaitiez-vous discutez Docteur ?

- Il me faudrait des mains supplémentaires. Ah moi tout seul, je ne pourrais certainement pas m'occuper du nombre de patients que vous prévoyez.

- Je vois. Pedro, certains hommes disponibles, possèdent-ils des connaissances dans la médecine ou les premiers soins du moins ?

- Certains ont appris à se soigner ou à soigner les autres à force du temps. Mais ils ne sont que 3 à être disponible.

- Bien tu peux leur demander de prêter main forte aux médecin ? Docteur, pensez-vous que cela est suffisant ?

- Je l'espère, je serai plus rassuré si un ou deux hommes de plus peuvent m'aider. Me répondit le médecin, alors que Pedro sortis de la chambre.

- Je pourrais certainement vous aider, j'ai des connaissances en tant qu'infirmière grâce à des cours en ligne.

- Parfait !

Lorsque Pedro revient, il m'annonça : Ma dame, les hommes ont accepté et attende dans la salle de réunion. Ils m'ont avancé que les premiers blessés arrivent dans 5 min.

- Bien allons y.


Pedro me regarda surpris avant de réprimer un sourire. On sortait tous les trois en-dehors de la chambre. Même si le stress montait en moi, je m'efforçais de lui cacher ce n'est pas en paraissant faible que les soldats vont apprécier mon aide. Arrivé dans la salle, tous les regards se retournent sur moi. Mais aucun n'eut le temps de cracher leur haine, car la porte s'ouvrit dans un fracas sur des hommes portants les soldats blessés.


- Bien ! Possible trauma crânien, mettez-le sur la droite. Suivant ! Sûrement une entorse, sur la gauche...


Le médecin trié les blessés tandis que je m'occupais du trauma crânien et que les autres soldats s'occupaient des blessés léger. Une fois la première vague de blessé trié, le médecin vient me voir et me félicite pour le travail.

Chacun des blessés recevait des soins nécessaires et j'avais été surprise de recevoir des remerciements. On avançait avec rapidité même Pedro m'aider en m'apportant ce dont j'avais besoin. La deuxième vague de blessé arriva 1 heure après. Il y avait plus de blessés graves, la plupart avaient la chair transpercée de plusieurs balles, d'autre avait eu le membre brûlé au troisième degré avec des éclats d'obus. J'essayais de faire de mon mieux comme chacun des hommes s'occupant de soigner. Les cris de douleur rendent la scène si terrifiante que lorsque la porte s'ouvrit de nouveau dans un lourd fracas, je sursautai. Et mon regard tomba dans ceux de l'homme qui m'avait tendrement embrassé quand il avait quitté cette bâtisse. Une pique de stress m'envahit, il était couvert de sang de la tête au pied, je n'arrivais pas à discerner s'il s'agissait du sien ou non. Il était tenu par deux hommes.

AlvarezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant