Chapitre 31 : Vague de haine

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Ayla :

2 autre mois étaient passé depuis que j'avais stoppé le maitre chanteur. J'étais à mon quatrième mois de grossesse et je peux dire que j'étais heureuse. J'avais deux personnes à qui je pouvais me confier et avec qui je rigolais bien. Mon ventre était arrondi et j'arrivais de plus en plus à me projeter dans mon futur rôle de mère. De temps en temps, je pensais à Elias mais de moins en moins. Je pouvais en fin dire que j'étais pleinement relevé et que cet épisode sombre est derrière moi.

J'étais dans mon bureau avec Pedro, je venais de recevoir le compte rendu des soldats surveillant la maison pour donner suite à la suspicion d'évènement à risque. J'avais réussi à instaurer un lien de confiance avec chacun des hommes présents autour de la maison. J'avais fait en sorte que leur mission soit moins complexe en arrangeant le planning des rondes tout en gardant une sécurité optimum.

- Je n'y crois pas, c'était juste deux adolescents qui voulaient prendre du bon temps !? Dis-je en ne pouvant plus m'arrêtait de rire.

- Oui je te laisse imaginé la tête de Caiden, c'était à mourir de rire. Me répond Pedro tout en éclatant de rire avec moi.

Sa radio se mit à grésiller. Un de ses hommes demandait le voir immédiatement. Il descendit me laissant seule dans le bureau. Après avoir signé le document et puis après l'avoir rangé. Je me levais pour atteindre mon atelier. J'avais peint une toile pour Thérèsa car c'était son anniversaire. Sur cette toile, on la voyait en train d'arroser les plantes devant une large fenêtre qui laissé passer les rayons du coucher de soleil. J'avais créé cette peinture à partir des souvenir qu'elle m'avait confié ainsi que des photos qu'elle avait pu me montrer. Je l'emballais soigneusement avant de la descendre sur la table de salle à manger. Je lui avais donné un jour de repos où elle pourrait joindre ses enfants et profiter pour se détendre. Un traiteur m'avait livré le diner ainsi qu'un gros gâteau composé de fruits comme elle les aime. Elle méritait tellement toutes l'or du monde cette femme, mais à défaut de pouvoir le lui offrir j'essayerais que ce soit une journée inoubliable pour elle.

- Teresa j'ai besoin de toi là-haut ! l'appelais-je par l'interphone servant à la contacté de sa chambre qui se trouvait au sous-sol

Je m'assurais que tout était parfait puis lorsque je l'entendis monter les escaliers. Je me retournais fasse au couloir l'attendant le sourire aux lèvres et les mains sur mon ventre arrondis.

- Surprise ! Bon anniversaire Teresa ! Crais je alors qu'elle aperçut la table dressait avec tous ce qui l'attendait.

- Oh ! wow comme c'est magnifique ! Merci Ayla ! Me dit Teresa en me prenant dans ses bras avec les yeux larmoyant.

- Tu mérites tellement tout ça. C'est moi qui te remercie d'être là auprès de moi. J'ai une chance incroyable ! Bon maintenant si nous passions à table ?

Elle fit un oui de la tête essayant de retenir ses larmes. On s'installa autour de cette table puis passons la soirée à papoter de tout et de rien. Elle me racontait l'appel avec ses enfants et petits-enfants. Puis vient le moment, où je lui offris le cadeau. Une fois la toile complétement déballé ses yeux se remplir de larme et un sourire gigantesque orné ses lèvres. Les mots semblaient lui manquer. Elle m'offrit un long câlin, des plus doux, témoignant de sa gratitude et de sa joie. A ce moment les gestes étaient plus parlants que les mots en eux-même. Cette soirée était magique, son sourire n'avait pas quitté ses lèvres de toutes la soirée comme il n'avait pas quitté les miennes. L'ensemble des soldats était passé lors de leur pause pour l'embrasser et lui souhaiter son anniversaire. On avait fini par se quitter pour rejoindre nos lits respectifs.

Le lendemain matin, je me réveillais vers 10 heures du matin. Je n'avais pas pour habitude de me lever si tard mais il faut dire qu'hier nous sommes resté papoter jusqu'à tard le soir. Je me levais de mon lit ouvrit le volet pour admirer le paysage les mains caressant mon ventre. C'était ma petite habitude. Puis, je filais sous la douche avant d'enfiler des habits propres. J'étais habillé avec une robe blanche, mi longue, moulant parfaitement mes formes. J'optais ensuite pour un blazer rouge. Alors que j'étais dans la salle de bain, on m'avait déposé mon petit déjeuner sur le lit. Une idée de Teresa je suppose...Je m'installais près de la fenêtre puis pris le temps de manger avant de me lever plateau en main pour le descendre dans la cuisine.

Je descendis les marches une par une en faisait attention à ne rien faire tomber. Puis arriver dans la salle à manger je relevais la tête m'adressant à Teresa.

- Tu....

Je me stoppais net en voyant la personne qui se trouvait actuellement dans la pièce. Mon sourire se fana complètement...Elias...Sous le choc, je fis tomber le plateau par terre dans un lourd fracas. Je n'arrive pas à croire qu'il est le culot de ce pointais ici après tous ces mois. Je regardais maintenant Teresa qui se dépêché de nettoyer les dégâts que j'avais causé. Puis je vis Pedro debout lui aussi dans la salle à manger avec un air désolé. La colère que j'avais enfouis refis surface de manière brutal.

Je plantais mes yeux dans ceux de l'homme que je refusais de voir puis lui cracha de Manière très froide :

- Tu as 5 minutes pour dégager de là, Alvarez.

Puis je me retournais pour gagner l'étage et m'enfermer dans ma chambre. Je tremblais de colère et je savais que c'était mauvais pour le bébé alors je tâchais de respirer calmement. Je m'assis sur l'un des fauteuils près de la fenêtre afin d'apaiser ma haine. Ma main sur mon ventre, les larmes aux bords des yeux mes souvenir les plus sombres refaisait surface. Crétin...

AlvarezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant