Alvarez

Chapitre 20: Ma Dame

Ayla

Je fus réveillé par des coups portés sur la porte qui fermait cette chambre. J'entendis au loin Pedro parler à quelqu'un lui intimant d'attendre, et de ne pas nous déranger.

- Ça doit être le médecin... Dis Elias avec une voix faible et enroué.

Je me levais alors difficilement. Je n'avais pas envie qu'une intrusion vienne percer cette bulle dans laquelle nous nous étions réfugiées, mais la santé de cet homme était d'autant plus importante.

- Docteur, Pedro... Il est réveillé. Dis-je avec un faux sourire.

On était tous rentré dans la chambre. Le médecin examiné les blessures d'Elias une par une et les repanser avec soins. Elles ne s'étaient pas infectées ce qui était une excellente chose. Une fois qu'il avait quitté la chambre, je m'étais changé puis après avoir passé un temps avec le blessé que je convoitais, je le laissais en compagnie de ses hommes. Quant à moi, j'avais décidé de rendre visite aux hommes qui étaient blessés et qu'étaient resté dans la salle de réunion.

Alvarez.

J'avais réussi à fermer l'œil de la nuit et à me reposer ce qui était en somme un miracle. Car après le carnage de la mission passée y avait de quoi se tapait des insomnies pour longtemps.

Des bombes avaient été soigneusement disposées sur l'ensemble du terrain ou se passer le rapatriement des drogues venant d'une ville voisine. Et pour couronner le tout, cet enfoiré de Dominico avait placé des hommes dans le conteneur où devait se trouver ma putain de marchandise.

Quelques heures auparavant--------------------------------------------------

- ATTENTION !!

Je sautais sur des hommes qui se trouvaient à quelques centimètres de l'explosion. En tant que parrain des serpenties mon devoir était de protéger les hommes tout comme ils s'étaient engagés à me protéger. J'avais été sonné quelque instant avant de me rendre compte que quelque choses clochait. Le conteneur n'était pas positionné comme demandé et n'avait en aucun cas la couleur verte. Une demande que j'eusse pour reconnaître facilement quand il s'agit de mes cargaisons de drogues et pas celles que j'effectuais pour couvrir l'illégalité de mes affaires.

- C'est un piège, c'est un piège ! Repliez-vous !

Mais c'était trop un des hommes avait déjà ouvert les portes. Une trentaine d'hommes armés sortirent. Ce qui par ailleurs n'avait pas l'air de surprendre l'enfoiré qui venait de les libérer ! En même pas quelques secondes, je dégainais mon arme puis tiré sur lui. Les traîtres mérités simplement la mort. Par chance, le coup avait été réussi. À partir de là tout est allé très vite. On couvrait mes soldats, car j'avais donné pour ordre de se replier. On était en sous-nombre par rapport à eux les chances de réussite avaient été facile à déterminé...

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Aiden et Owen venaient d'arriver, et à leur tête, je savais que quelque chose n'allait pas.

- Parler... Dis-je d'une voix faible mes fortes.

- Dominico a envoyé un message.

- Comment ça ?!

- Eh bien, un homme de la quarantaine d'années a franchi le périmètre de sécurité avec un papier en main. Il a été abattu par les gardiens.

- Le papier, dis-je en tendant la main pour qu'ils me le donnent.

" Je vais te faire tomber... Mais avant ça, tu vas souffrir."

Une colère montée en moi. Je m'en voulais de ne pas avoir réussi à retrouver Dominico avant que toutes cette merde. Et par-dessus, j'étais en colère de ne pas avoir mis Ayla en sécurité avant qu'il ne soit trop tard. Maintenant, je ne me voyais pas prendre le risque, ni concevoir de l'éloigner de moi. J'étais attaché à cet ange alors qu'il y a quelques mois, je ne savais pas qu'il était de possible de ressentir de telles choses.

- On comprend ta colère. On le traquera où qu'il ira.

Au même moment, Pedro ouvre la porte d'un coup sec laissant entrer un de mes soldats les plus haut gradé : un caporal. Une fois tous deux entré, ils se placèrent face de moi.

- Patron. On souhaiterait vous parler. Dis Pedro d'un ton formel.

- Faites donc !

- Il y a des rumeurs qui court qu'un homme muni d'une note et entré sur la propriété. Est-ce que c'est vrai ? Dis mon soldat.

- C'est le cas. Dominico a passé un message clair. Il veut me détruire ainsi que tout le quartel. Je pense qu'il va chercher à récupérer Ayla. L'attirance que j'ai pour elle, n'était un secret pour personnes.

- Quoi ?! Il faut donc renforcer la protection autour de notre Dame. Dis avec colère Pedro.

- Je peux me passer de deux de mes fidèles. Je pense qu'ils seront honorés de le faire..

Et alors un éclair me frappa. Il venait de faire passer la protection d'une femme qu'ils avaient détesté avant le bien des affaires. La qualification de " Ma dame" servait à montrer son respect envers une femme dans le milieu de la mafia, on l'employait souvent pour la Baronne, cheffe d'un cartel. J'éprouvais actuellement un sentiment bizarre. J'étais très fière de ce bout femme celle que je convoitais d'avoir montré sa valeur auprès de tous ces hommes qui étaient ses pires ennemis. Et j'étais rassuré, car je savais qu'elle ne craignait rien, car mes soldats veilleront sur elle comme ils ont promis de me protéger.

- Faites donc ça. Il me faudra un rapport de ces soldats chaque fin de journée. Ordonnais-je avant de demander : où se trouve-t-elle actuellement ?

- Elle était en train de s'assurer de la bonne guérison des soldats et de discuter avec eux. M'informant Pedro

- Vous savez patron, on lui sera à jamais reconnaissant pour tout ce qu'elle a fait. Elle s'est imposée et a affirmé une idée qui a permis à tous ces hommes de recevoir les soins nécessaires. L'installation dans la salle de réunion, la venue du médecin, la réquisition des soldats capable des premiers soins. Elle est descendue de la chambre en sachant pertinemment notre méfiance envers elle et à apporter une grande partie des soins. Me dit alors mon caporal.

- Pouvons-nous disposer demande alors, Pedro alors que j'étais en train de voguer dans mes pensées.

- Assurément, merci pour ces informations répondit Owen mon bras droit voyant mon inaptitude à répondre.

J'étais abasourdi, c'était comme si je venais de découvrir une nouvelle femme. Chaque jour, je découvrais des choses, et chaque jour mon attirance pour cet ange grandissait. Et je l'avoue ça m'effrayer. Mais en même temps, ce que je venais d'apprendre m'avait fait bander. Je la désirais et maintenant !

- Mec ça va aller ? Me demanda Owen me sortant de mes pensées.

- Faites la venir s'il vous plaît. Dis-je sans même prendre le temps répondre.

Ils quittèrent tous deux la chambre me laissant seul dans l'attente que ma princesse me rejoigne. Je n'eus pas à attendre longtemps, car des petites frappent raisonnait sur la porte avant qu'une chevelure blonde n'apparaisse dans mon champ de vison.