Alvarez
Il fallait que je parte. Je ne pouvais pas rester face à cette colère qui me consumait. J'aurais sûrement été capable de casser cette putain de porte et de lui faire mal. Et je ne pouvais me résoudre à lui faire subir de telles horreurs alors qu'elle n'était pas la raison de ma haine. Elle avait eu le cran de me remettre à ma place, ce qui n'avait fait que grandir l'estime et le respect que j'avais pour cette femme.
Lorsque j'arrivais dans le salon, le corps de cet abruti qui a osé contourner un ordre strict... Enfoiré...avait disparu et il le valait mieux. Le simple fait de repenser à la scène me faisait bouillir de l'intérieur. Je me dirigeai vers le canapé le plus proche, prenais la première arme et tirai deux fois au plafond. L'ensemble des hommes présents dans cette bâtisse se pressaient autour de moi...Et ils avaient raison s'il ne voulait pas que je les explose...
- J'avais ordonné une chose simple ! Mais apparemment pas si simple au vu de quoi j'ai été témoin ! Alors je vais le répéter : NE TOUCHEZ PAS À UN SEUL CHEVEU DE CETTE FEMME ! Et si quelqu'un souhaite dire quelque chose qu'il vienne ! On va en discuter ! EST-CE QUE C'EST CLAIR POUR TOUT LE MONDE ? Ordonnai-je en tenant fermement l'arme dans la main
Sans attendre leur réponse, je sortis par la baie vitrée. De toute façon, ils n'étaient pas assez débiles pour riposter, ils savaient tous ce qui les attendraient sinon. Enfin, je l'espère... Je grimpai dans ma range rover noir puis démarrai au quart de tour pour faire descendre la pression. La vitesse était ma seule échappatoire. L'adrénaline dans mes veines combattez mon démon intérieur alors que mes pensées me narguaient en me rappelant sans cesse que j'avais échoué.
Mon corps a mené ma voiture jusqu'à un bar. Je coupais le contact et y entrais. Je pris une gorgée d'alcool fort que je venais de demander. L'alcool brûlé ma gorge. Il fallait que je cesse de penser, que je noie son image, son beau visage déformé par la colère et le dégoût par ma faute. J'avais encore échoué. Putain... Cette femme était rentrée dans ma vie de manière brutale et depuis, je ne pouvais plus me l'enlever de la tête. J'avais l'impression de lui être redevable... Mais merde je ne connais même pas son prénom !
J'enchainais les verres quand une main se posa sur mon épaule. Une voix fluette se fit entendre dans le coin de mon oreille.
- Besoin de compagnie ? Entendis-je.
Je me retournais vers une femme brune superficielle. Je ne l'arrêtai pas lorsqu'elle s'installa sur moi et commença à agiter ses hanches sûrement pour réveiller la bête. Il fallait que je me change les idées et l'alcool ne suffisait pas donc je la tirai avec moi jusqu'aux chiottes entré dans une des toilettes cette pute toujours à mes talons. Comme si elle avait compris le message, elle se mis à genoux, ouvrit ma braguette, descendit mon pantalon et mon caleçon de manière à sortir ma bite. Et elle commença à la sucer en accélérant le rythme et tapotant avec sa langue mon gland. Je fermai les yeux pour profiter de moment. Mais une fois clos, je vis l'image de cette femme qui hantait mes pensées et que je m'efforçais d'oublier. Merde... Et je me surpris à avoir envie qu'elle soit là à la place de cette putain. Je rouvris les yeux refusant d'avoir ses pensées. Je baissai ma tête vers cette brune affamé et rien ne se passait, moi qui d'habitude les baisée toutes. Là, la bête ne répondait pas et je n'éprouvais aucun désir. Je la poussais violemment contre la paroi des toilettes, remontais mon pantalon et partis en direction de ma bagnole.
-Putain, mais qu'est-ce qu'il m'arrive ! Pensais-je à haute voix en tapant le volant.
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Alvarez
RomanceAlvarez, Parrain d'une des plus grandes mafias espagnole « Las serpientes » s'apprête à rencontrer celle qui peut être sa faiblesse mais aussi sa plus grande force dans son monde. Venu de nulle part, Ayla, va devenir sa lumière alors qu'elle-même se...