Chapitre 38 : Pièges ?

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Ayla

Nous voilà arrivés devant la rue menant au manoir des frères Pancario. Les deux voitures qui servent de protection au cas où que ça tourne mal ce son caché à quelques mètres de nous. La mission peut alors commencer. Pedro sort de la voiture et m'invite à sortir par la même porte. Elias et Owen attendent devant Pedro et moi.

Et puis tout alla très vite, des coups de feu, le corps d'Elias qui me couvre. Avant qu'il ne tombe à mes pieds ses yeux, se sont ancré aux miens comme une protection avec la joie d'avoir pu me protéger. Tous les hommes d'Elias se mettent autour de nous nous couvrant de l'attaque d'une vingtaine d'hommes qui était sortie des impasse attenante à la rue principal. Une immense colère commençait à me ravager et faisait trembler mes membres. Ce n'était qu'un putain de piège. Mais je ressentais aussi de la peur. De la peur de perdre Elias avant que je n'aie pu vivre une partie de ma vie avec lui. Avant qu'il ne puisse se faire pardonner. Je m'en tête à vouloir le garder à distance. De répondre poliment, mais sans plus. Tout ça pour que c'est abruti abrège notre histoire.

- Ayla... Murmure Elias, avant de perdre connaissance.

- Oui Elias, je suis là... Non ! Ne m'abandonne pas, tu m'entends ! Lui dis-je à l'oreille en le serrant dans mes bras.

Et là, j'entendis une voiture arriver très vite depuis la villa. Deux hommes en descendirent puis crier aux soldats d'arrêter mais il n'écoutait pas. C'est assez !

Me laissant guidé par l'adrénaline, je pris mon arme que j'avais glissée à l'arrière de mon pantalon. Puis après avoir posé Elias sur le sol, je me levais en tirant deux fois en l'air.

- STOP ! Criais-je du plus fort que je peux.

Abasourdis tous les hommes, que ce soient les soldats d'Elias ou ceux de l'ennemi s'arrêtaient et me regardés.

- Vous venez de tirer sur votre seule possibilité d'alliance... Quoi ? Vous pensez que je suis aveugle ? Commençais-je en avançant à petit pas pour me mettre à leur vu. Vous êtes absolument tous sur la défensive, les murs de ses bâtiments sont déjà pour la plupart criblé de balles. Et en plus, vous n'écoutez même plus les ordres de vos supérieurs ?! Je crois que vous êtes seul contre tous les autres clans. Et vous venez surent d'anéantir votre seule chance de vous en sortir.

Je laissais un blanc pesant avant de me tourner vers les hommes d'Elias et de leur dire.

- Venez, nous rentrons.

Chacun des hommes se tournait vers Elias qui confirmait mes dires. Et seulement, là, l'ensemble des soldats bougeaient. Je me dirigeais vers Elias qui avait repris conscience, il était debout grâce à Pedro et Owen. Heureusement qu'on avait prévu les gilets par balle. Sinon ses blessures auraient pu être fatales. Tous les trois me regardaient avec fierté. Mais on ne souriait pas trop tourmenté par les événements.

Alors que chacun d'entre nous aller rejoindre les voitures une voix forte se fit entendre.

- Attendez ne partait pas. Alvarez, Ayla. Nous sommes désolées. En début de journée, nous nous sommes faits attaquées. Ils pensaient qu'ils étaient revenus finir le travail.

- Cela n'est en aucun cas une excuse. Gronde Elias.

- S'il te plaît Ayla, nous t'avons cherché depuis si longtemps, tu ne veux pas savoir pourquoi ? Tente un des frères le plus jeune en s'approchant.

Il est vrai que j'avais très envie. Et cela m'avait empêché de dormir la nuit dernière cependant, toute cette mascarade m'avait refroidi. Je voulais simplement retrouver ma maison au bord de plage. Mais en même temps, ils avaient mis la main sur un de mes colliers qui était très symbolique pour moi. Et je voulais savoir comment et qui leur avait permis de remonter jusqu'à moi.

- N'approchez plus ! Gronda un des soldats qui venait de prendre place devant moi, suivi de trois autres.

Merde ! Il avait réussi à m'embrouiller. J'étais tellement dans mes pensées que je n'avais pas remarqué qu'il était si proche de moi.

- Il est vrai que je suis intrigué. Répondis-je simplement. Essayant de ne pas lui montrer mon trouble.

- Venez dans notre bureau, nous pourrions avoir une discussion. Je vous en prie. Me répondait cet homme maintenant en face de moi.

- Il est hors de question. Répond Elias derrière moi.

Il avait raison, on ne pouvait pas prendre le risque de tomber dans un piège. Il nous avait bien démontrés qu'on ne pouvait leur faire confiance.

- Pas nécessaire d'aller si loin. Dites-moi donc ce que me vaut votre acharnement ? Rétorquais-je après réflexion.

- Mais... Commença l'homme en regardant chaque soldat présent autour de moi.

- S'ils sont ici, c'est qu'ils sont dignes de confiance n'est-ce pas Alvarez ? Demandais-je voyant le trouble de l'homme.

- Évidemment. Ils m'écouteront et fermeront leur gueule si je leur demande. Je ne suis pas si incompétent comme certains. Dis Elias en lançant une pique à nos ennemis.

Alors je me retournais vers cet homme qui était maintenant rejoint par son frère. J'attendais qu'il parle enfin. Mais il semblait bien décidé à ne rien dire face à tous les homme présent autour.

- Allons dans la voiture. Si vous êtes aussi réticent.

Ils font un signe de tête pour acquiescer puis me suivent jusqu'à la voiture, mais s'arrêtent lorsqu'il voit Elias sur le point de rentrer lui aussi dans la voiture.

- Je viens. Non-négociable. Gronda Elias.

AlvarezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant