Deux jours plus tard...
Je me dirigeais vers la chambre de ma princesse. Le médecin m'avait annoncé qu'elle pouvait maintenant sortir, car ses constantes étaient bonnes. Pedro se tenait devant la porte à monter la garde.
- Pedro, je veux que tu ailles nous attendre à la voiture.
- Bien patron. Me répondit Pedro avant de se diriger vers la voiture.
Après avoir toqué deux fois sur la porte, j'ouvris la porte pour la trouver assise sur son lit regardant par la fenêtre. Ses cheveux avaient bien poussé ce qui la rendait que plus désirable à mon égard.
- Votre carrosse est arrivé princesse ! m'exclamais-je ravis de la voir après ce qui m'avait paru une éternité.
Elle me lança un bref regard avant de se détourner pour le reposer sur le paysage. Je savais qu'elle m'en voulait de ne pas être revenus la voir. Princesse...
- Écoute, Ayla, je suis désolé de ne pas être revenu. Tu as le droit de m'en vouloir, mais... Avais-je commencé par dire en m'asseyant à côté d'elle, mais d'elle m'interrompu en me tapant plusieurs sur l'épaule. Ouille, ouille la princesse du calme ! Il fallait bien que je m'assure que ma surprise était parfaite !
Mes mots l'avaient figé sur place comme une statut ce qui me décrocha un rire franc. Ses joues prirent une teinte rosée la rendant époustouflante. Puis son sourire revint à la surface me faisant frissonner. Je l'admirais quelques instants avant de l'inviter à se lever. Ses pas étaient frêles ce qui était normal, cela faisait un petit bout de temps qu'elle n'avait pas posé le pied par terre. Je la soutenais du mieux que je pouvais en me forçant à ne pas la prendre dans mes bras.
- Comment te sens-tu ? Lui demandais-je
- Bien, encore endolorie à certains endroits, mais, ça va mieux me répondit-elle dans un murmure
Ne plus entendre sa voix était dur. Et le fait qu'elle ne pourrait plus l'utiliser avant un certain temps me peinais. Elle avait dû tellement crier alors qu'elle se trouvait entre les mains de Dominico que ses cordes vocales en étaient abîmées. J'avais raffermi ma prise autour de son corps et nous avions fait tout le chemin jusque-là voiture en silence profitant du contact de nos deux corps.
J'ouvris la portière de la voiture la laissant s'installer à l'arrière avant de rentrer à mon tour. Je la poussais à venir s'installer contre moi alors que Pedro mit en route la voiture. J'entrepris de lui caresser les cheveux pendant qu'elle me tenait l'autre main. Le silence qui régnait dans l'habitacle était reposant. Nous laissant vagabonder dans nos pensées. Au bout de 2 heures de route, Ayla s'était endormi dans mes bras sa respiration constante me fit fermer les yeux quelques instants avant que Pedro n'ouvre la bouche.
- Avant que vous n'arriviez, j'ai eu le caporal de la 30. Il voulait vous signaler que tous étaient en place. Et s'interroger sur la santé de Ma Dame. Je me suis permis de lui donner quelque nouvelle afin d'apaiser les esprits.
- Bien parfait. Merci Pedro. Répondis-je simplement.
- Je tenais à vous remercier, patron, pour me laisser reprendre mon poste malgré ce qui est arrivé. Ajouta-t-il avec une brillance dans ses yeux que je n'avais jamais vue auparavant.
- Vous êtes, pour moi, le plus qualifié pour ce poste, je ne voyais y affiler personne d'autre. Ce qui s'est passé, n'est en aucun votre faute, vous l'avez protégé, tel a été votre mission. Je sais qu'un grand nombre d'entre vous auraient pensé pouvoir faire plus, mais rien n'aurait pu stopper Dominico. Expliquais-je
- Elle m'a protégé alors que je ne m'y attendais pas. Comme une vrai Baronne, elle s'est montrée forte face à ce monstre. Je lui serais à jamais redevable de sa force. Je ne me voyais rien faire d'autres que continuer à être à ses côtés pour la protéger de tout danger.
Je hochais simplement la tête, je ne savais quoi faire d'autres. J'avais été moi-même étonnais de ce que j'avais vu sur la vidéo, et incroyablement fier de sa force. Mais je ne préférais rien dire d'autres, je savais qu'il allait appliquer son rôle avec brillo. Il ne restait plus que trois heures de route, et je décidais de me reposer un peu.
Nous étions enfin arrivés. Je réveillais doucement Ayla qui finit par s'étirer avant de jeter un regard surpris par toutes les fenêtres de la range rover. Ce qui me fit sourire, à ce moment-là, on aurait dit une enfant très excitée de découvrir son lieu de vacances. Puis sans que je m'y attends elle me prit dans ses bras doux dans une étreinte secouée. Je ris en ouvrant la porte pour sortir avec elle dans les bras avant de la poser sur le sable. Le vent fouettait nos visages faisant valser ses longs cheveux qui brillait au soleil.
- Alors qu'est-ce que tu en penses princesse ?
Elle jeta son regard sur moi, ses yeux brillé comme des cristaux. À ce moment, sous le soleil couchant, elle ressemblait à une déesse. Pour réponse à ma question, elle se mit à sourire et à sauter dans tous les sens ! On dirait que son corps va mieux !
- Hé hé, doucement, tu vas te faire mal. Lui dis-je en l'attirant vers moi. Tu veux voir la maison ? Lui demandais-je avant qu'elle ne réponde par un signe de tête
On se dirigea main dans la main vers cette villa. On entra par la porte d'entrée, nous menant vers un très grand séjour style bohème. Une grande cuisine meublée le fond de la pièce. Je la guidais ensuite vers l'étage en admirant ses yeux qui ne cessaient de briller. À cet étage, se trouvaient 5 chambres de minimum 20 mètre carré toute ayant leur salle de bain reprenant le même style que le séjour. Lorsqu'on entra dans celle la plus éloignée de l'escalier, elle se stoppa net et son sourire grandi encore. Je savais donc qu'elle avait trouvait sa chambre là où elle allait dormir et s'éveiller chaque jour. Ce n'était pas la plus grande, mais sa grande baie vitré donnant une vue imprenable sur la mer donnait un éclairage merveilleux à la pièce.
- Tu as un très bon choix princesse ! M'exclamais-je en la prenant dans mes bras.
Elle me sourit et m'embrassa tendrement. Je pris soin de l'approfondir tous en redécouvrant son corps de mes mains avant de passer sous son t-shirt ce qui la fit frissonner. J'avais soif de son corps, soif de ses mains sur mon corps, de ses lèvres sur les miennes. Je la pris dans mes bras pour la guider vers le grand lit afin de l'allonger délicatement. Ses jambes douces viennent se placer autour de mon corps me rapprochant d'elle.
Je décalais délicatement mes lèvres des siennes avant de lui demander.
- Tu es sûr de vouloir aller plus loin princesse ?
Pour réponse, je reçus une nuée de baisées allant de mes lèvres à mon cou me décrochant un grognement de satisfaction. On prit notre temps pour retirer l'ensemble de nos affaires. Puis pour se découvrir par nos caresses, nos baisers, nos mots doux murmurés. Ce moment était doux et faisait trembler nos corps de désir qu'ont laissé grandir. Jusqu'à ce qu'on n'en puisse plus. On unissait alors nos corps en ondulant de manière sensuelle et douce comme jamais nous avions fait auparavant. Mais cela n'enlevé en rien à la beauté de cet acte, on faisait l'amour pour nous montrer le manque que nous avions ressentis pendant ses longs mois de séparation. Nos pensées étaient tournées l'un envers l'autre, on ne pensait qu'à nous sous ce soleil couchant embellissant le moment.
On recommença plusieurs fois malgré nos corps haltant, transpirant et la fatigue qui nous gagnait de plus en plus. Jusqu'à ce qu'Ayla ferme ces doux petits yeux et qu'elle trouve le sommeil dans mes bras. Le soleil s'était couché depuis déjà une heure laissant place à la lumière de la lune et des étoiles. Je me détachais du corps de cette femme afin de jeter un œil par la vitre. Repensant à tous mon plan, j'étais sur le point de faire marche arrière de tout annuler, mais je compris rapidement que c'était la bonne chose à faire lorsque les pensées les plus noires me reviennent en mémoire.
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Alvarez
RomanceAlvarez, Parrain d'une des plus grandes mafias espagnole « Las serpientes » s'apprête à rencontrer celle qui peut être sa faiblesse mais aussi sa plus grande force dans son monde. Venu de nulle part, Ayla, va devenir sa lumière alors qu'elle-même se...