Chapitre 13 : Jalousie

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Sans que je n'aie eu le temps de me poser des questions, il me guida vers l'espace VIP où je retrouvais Alvarez et l'homme, Owen, si mes souvenirs ne sont pas impactés par le surplus d'alcool qui coulait dans mes veines. La table avait été mise de côté et tous deux était en compagnie de jolie femme avec des corps de rêve. Je me tournais vers Alvarez abordé par une brune mince. Et la colère refit surface, lorsque leur échange me vient à là l'oreille.

- Qu'est-ce que tu cherches, Vanessa ? (Alvarez)

- C'est qui la pute avec qui t'es venu ? Tu aurais pu m'appeler si tu avais besoin de compagnie répondit la femme brune en triturant sa chemise.

Et puis là, sans que je sache vraiment pourquoi je me dirigeais vers elle, empoigner fortement ses cheveux pour l'éloigner de son casse-croûte. Je tirais tellement fort qu'elle poussait des cris de douleur. Je la tirais vers le bas de manière qu'elle soit courbée et que je puisse voir son visage d'en haut.

- Tu sais ce qu'elle te dit la pute ? D'aller te chercher à bouffer ailleurs ! Salope. Lançais-je avec une haine sans borne. Puis d'un geste fort, je la fis s'étaler par terre. C'est là qu'est ta place Bouffonne !

Elle me regardait avec un regard effrayé agrémenté d'une pointe de colère, mais ce n'était sûrement rien face à ce que je ressentais. Elle finit par s'enfuir en courant. Puis sans trop réfléchir, je partis moi aussi avec la tête haute. Alors que j'allais entamer la descente des escaliers, une main m'agrippa et me tira jusqu'aux toilettes. J'étais dos à lui, à l'homme que je m'efforçais d'éloigner quand j'entendis un cliquetis m'indiquant qu'il avait fermé la porte.

- Une chance qu'il n'y ait personne dit-il d'une voix rauque qui provoqua tout un tas de frisson et une sensation plus qu'agréable dans mon bas-ventre.

Et puis merde...

- Pourquoi ça Alvarez répondit avec une voix mielleuse ayant pour but de le piquer.

Il s'approcha de moi à pas de loup :

- Pour avoir l'espace nécessaire de réaliser toutes les putains d'images qui tournent dans mon cerveau.

Il était maintenant si proche de moi qui je ne trouvais plus les mots, mon cœur battait la chamade et ma culotte se mouiller rien qu'à l'entente de sa voix. Puis, il me plaqua contre le mur et ses lèvres se sont plaquées sur les miennes avec force. Je lui rendis son baiser avide de sensations qu'il arrivait à me faire ressentir. Mes jambes s'enroulaient par automatisme autour de sa taille l'invitant à se rapprocher encore plus proche. Ce geste eut pour effet de le faire grogner de satisfaction, mouillant d'avantage ma culotte par la même occasion. Puis il se décolla de ma bouche laissant un vide considérable dans mon cœur.

- Dommage que tu sois bourré finit-il par dire sourire aux lèvres.

Je pris une mine faussement boudeuse et descendais mes mains le long de ses abdos pour retrouver la bosse de son pantalon significative de l'effet que j'ai sur lui.

Je caressais sensuellement cette bosse en lui disant :

- Pourquoi t'arrêtes-tu ? Tu n'as pas envie que je te soulage, tu as l'air à l'étroit là-dedans.

Après un grognement sourd, il ajouta :

- oh mais tu n'imagines pas à qu'elle point j'ai envie de toi à ce moment, Ayla ! Mais tu es bourré et tu ne te souviendras de rien demain.

Comment... Comment connaît-il mon prénom ?! Ça doit être Maëna...

En se rapprochant de mon oreille, il continua : et même si je ne serais pas doux, je préférais que tu sois complètement consciente de qui t'aura fait monter au septième ciel.

En s'éloignant, il finit par dire :

- Aller, on rentre princesse !

Il me laissait là, le cœur battant la chamade, les joues brûlantes de désire. Il avait réussi en l'espace de quelques minutes à me dessaouler. Le trajet du retour, ce fut dans le plus grand des silences. Une fois arrivé à la maison, Pedro m'amena dans la chambre. Et je décidai de prendre une douche pour me remettre les idées en place. Une douche bien froide...

Rien n'y fait, je suis toujours secoué par une grande frustration. Et hanté par les souvenirs de ce moment de chaleur. Qui ne m'aida en rien à sécher ma culotte.


Alvarez

Après cette petite soirée, je m'étais dirigé directement dans une chambre à l'étage à côté de celle d'Ayla. Les souvenirs des heures précédentes tournaient dans ma tête et ne faisaient qu'empirait ma gaule. Sa petite crise de jalousie suivie de ce petit recadrage avait failli me faire éjaculer prématurément comme un putain d'adolescent. Et je n'arrivais pas à redescendre. J'avais eu envie de lui faire tellement chose dans ces putain de toilette. Mais j'avais su me contrôler et heureusement, car je n'avais pas envie de tout faire foirer avec cette fille. Ne me demandait pas pourquoi je ne sais pas !...

Alors que je divaguais dans des pensées plus hot les unes que les autres, un bruit me fit tendre l'oreille. Un gémissement ?!...


L'ensemble de mes hommes était parti retrouver leur appartements situé dans une dépendance assez loin du QG, où devant la maison pour assurer une sécurité. Donc ça ne peut pas être l'un d'entre eux. La seule personne qui se trouve ici, c'est... Oh... Putain... Ayla.

Personne ne pouvait être entré sans que je ne sois avertis donc je savais que ses gémissements étaient le fruit de son travail à elle. Je n'y crois pas ! Elle était en train de se donner du plaisir seul, là, à côté de moi. Oh putain de merde... Ce son sonné comme mélodie érotique ultra excitante. Sans trop réfléchir, je fis tomber mon pantalon et mon caleçon puis pris ma bite tendue dans la main avant de commencer des va-et-vient rapides. Je l'imaginais au-dessus de moi son corps, nu, transpirant collé au miens criant mon nom si fort que le monde entier saurait. Alors qu'elle étouffé un cri, je sus qu'elle venait de jouir, ce qui me fit éjaculer immédiatement. J'aurais tellement voulu la rejoindre lui montrer que je peux faire dix fois mieux, mais je n'en fis rien...


Cette nuit-là, je ne réussis pas à trouver le sommeil. J'avais donc quitté la chambre pour me rendre dans mon bureau, mais même là, je ne réussissais pas à travailler. Je décidais donc de sortir dehors fumer une clope.

La nicotine dans mes poumons me brûlait. J'arrivais au moins à me concentrer sur autre chose. Je viens me placer au côté de Pedro que j'avais assigné à la protection d'Ayla. Il était un très bon élément en garde rapproché. Certains peuvent voir ce nouveau poste comme une punition, mais lui l'avait accepté et vu ça comme une expérience bénéfique. J'admirais sa soif d'apprentissage et son travail droit. Je savais que ma princesse serait en sécurité avec lui.

- Pedro, le saluais-je.

- Patron. A-t-il répondu avant d'enchaîner. Je voulais justement vous voir pour faire le compte-rendu de cette soirée.

- Je t'écoute.

- Elle a dansé pendant une heure aucune personne n'a osé poser les yeux sur elle en m'apercevant à ses côtés, mais je les soupçonne avoir vu où sentis votre regard depuis le balcon.

- Parfait. Répondis-je, pas trop surpris. C'est vrai que je n'avais pas pu la quitter des yeux. Elle était magnifique...

- Elle m'a ensuite demandé d'aller aux toilettes. Je l'ai conduite au premier, je suis resté devant une vingtaine de minutes puis un soldat m'a contacté pour me demander conseil sur l'une des missions de rapatriement. Il avait été suivi par la police et avait finalement réussi à les semer.

- Ça marche, je demanderais au caporal de venir me faire un rapport dans mon bureau.

- Elle est finalement sortie alors que je passais ce coup de fil. Elle m'a vu et a attendu au côté des toilettes. Cependant, un homme bien amoché d'une 50 aine d'année lui a malencontreusement foncé dedans. Et à pris ça pour un signe, il a attrapé son bras.

C'est alors que tout le sang-froid quitta mon corps pour laisser place à une grande rage.

AlvarezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant