Chapitre 32 : Les frères mystérieux

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Elias (Alvarez)

Quelques heures plus tôt

Je suis dans mon bureau, je planifie l'envoi de la drogue à mes différents groupes de dealers. En quelques mois, la production a doublé permettant l'agrandissement de mon chiffre d'affaires. Un grand nombre de gens me craingnait et me respectait, mais cette influence à des côtés bien négatifs. Un grand pouvoir signifie avoir des ennemis. Jusque-là, j'anticipais toute action de vengeance visant à me nuire.

Owen entra dans mon bureau sans frapper.

- Alvarez deux hommes se sont présentés à la porte principale, il demande un entretient avec toi. Ils sont tous deux armés d'un calibre 25. M'informa mon bras droit.

- Fait les donc entrait. Prendre 4 hommes avec toi pour les escorter jusqu'à mon bureau.

Comme chaque jour depuis 4 mois, mes pensées revenaient me hanter et me faire souffrir. Je pensais à ma princesse jours et nuit. Je pensais que la savoir en sécurité me ferait me sentir mieux, mais au contraire, j'étais rongé par le regret et la culpabilité. Je ne dormais plus, mangeais très peu et des nuits, je me noyais dans l'alcool tentant d'oublier, mais rien ne marché. Je fus interrompu par trois coups sur la porte m'indiquant que ses intrus étaient arrivés.

Je n'avais pas besoin de dire quoi que ce soit, qu'Owen ouvrait la porte accompagné d'Aiden et de ses fameux hommes. Je les regardais s'asseoir sur les sièges et attendait qu'Owen et Aiden se plaça derrière moi avant de demander.

- Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que vous voulez ? Dis-je d'une voix forte et impatiente

- Pas besoin de savoir nos noms. Nous voulons voir la fille. M'avait répondu le plus vieux des deux. Habillés d'une veste en cuir et d'un jean foncé, ses yeux me rappelaient ceux de ma douce Ayla.

Je fus surpris de leur audace. Mais le fait qu'il voulait voir Ayla ne faisait qu'augmenter mon stress et ma colère. Je me redressais pour paraître plus imposant et une main sur mon glock.

- J'ai demandé vos noms ! Dis-je d'une voix plus forte.

Tous deux avaient baissé leurs yeux, ils avaient enfin compris à qui ils avaient à faire. Et il le valait mieux, car j'étais d'une humeur massacrante.

- Nous sommes les frères Pancario. Nous souhaitons voir la fille.

- Et pourquoi ? Vous osez venir me voir sur mon territoire et demandé une chose aussi absurde. Dis-je en ne m'empêchant pas de rire.

Je sentais une rage intérieure grandir, mais je ne craquerais pas, car je voulais savoir ce que ces imbéciles savaient. Elle était en sécurité, mais si, par malheur, ils savaient l'existence de sa maison, je devrais les tuer et surtout la changer d'endroit. Mes poings tremblés sous la table.

- Je vous ai posé une question ! Demandais-je voyant qu'ils ne me répondaient pas.

Les deux frères se regardaient un court instant avant de tourner leur regard vers moi et de lancer :

- C'est une affaire de famille. La raison ne vous concerne donc pas.

- Quel culot ! Si ça ne me regarde pas vous avez cas foutre le camp d'ici. Criais-je

- Sachez-le, Alvarez, si vous ne nous menez pas à elle, nous la trouverons. On recherchera partout jusqu'à ce qu'on lui mette la main dessus.

En deux secondes, je dégainais mon flingue que je le pointais sur la tête du frère qui venait de me défier par sa phrase. Owen quant à lui le pointait sur l'autre avant qu'il ne sorte le sien.

- Écoutez-moi bien, elle m'appartient. Et en aucun cas, je vous laisserais toucher ne serais qu'un seul de ses cheveux. Je marquais une pause le temps qu'il assimile mes paroles avant de reprendre. Une personne a déjà essayé et laissait-moi vous dire ce qui lui arrivait. Je pris une grande inspiration puis, lorsqu'ils me regardaient tous les deux, je leur dis : je l'ai tué avant de couper son corps en plusieurs morceaux pour les brûler.

Mon bras droit rajouta :

- Si j'étais vous, je ne le chercherais pas, car ce n'était vraiment pas beau à voir.

- Maintenant, je vous souhaite un bon retour. Leur dis-je avant d'ordonner à mes hommes : ramener les à la limite de mon terrain.

Une fois qu'ils avaient tous quitté mon bureau, je sortis mon téléphone pour m'assurer qu'Ayla va bien. Mais comme c'est le cas depuis plusieurs semaines Pedro ou les autres hommes que j'avais assigné à la protection de ma princesse ne répondaient pas.

« RAS » était le seul message que je recevais toutes les semaines à la même heure. Je ne comprenais pas ce qui se passe. Et ne pas avoir le contrôle me mettait en colère.

Prendre la décision de la laisser là-bas alors que nous avions passé la plus magique des nuits et que je venais à peine de la retrouver, était la plus difficile et la plus douloureuse. Il n'y a pas un seul jour que je ne regrette pas mon geste. Et j'imagine que Pedro voulait me faire payer d'avoir fait souffrir cette femme. Et je méritais sa colère ainsi que celle d'Ayla.

Je relevais la tête quelques instants et j'aperçus une enveloppe que les frères Pancario avaient lorsqu'ils étaient entrés. Je la pris dans mes mains puis n'attendis pas avant de l'ouvrir. Ce que je vis à l'intérieur fit trembler tous mes membres. Les enfoirés... Je pris ma radio puis appelle mes bras droits.

« Owen et Aiden, venez et tout de suite ! »

Il y avait des images d'Ayla. À première vue, elles ne sont pas récentes certaines date de l'époque, avant que Dominico lui mette la main dessus. Puis lorsqu'elle se trouvait entre ses mains. Et une dernière photo où je la tenais dans mes bras après qu'elle avait été torturée. Quelqu'un la suivait, quelqu'un d'autre en avait après elle. Mais pourquoi ? Cela devait avoir un lien avec son père.

Mais quoi qu'il arrive, il fallait que j'aillelà-bas.

AlvarezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant