Alvarez

Chapitre 42 : L'heure du changement

Quelques mois plus tard.

Elias (Alvarez)

" Ouais, ça marche, comment s'est finis la mission de l'équipe 7 ?"

" Très bien, il faut croire que tu as réussi à asseoir ton pouvoir. Personne n'a osé s'interposer. Tu les avais prévenus et ils ont accepté leur sort"

"Bien parfait, À demain Owen"

Je mis fin à l'appel téléphonique alors que j'entamais le dernier virage pour rejoindre l'amour de ma vie. Après 5 jours sans la voir, j'avais qu'une seul envie d'aller la couvrir de baisés et d'aller glisser ma tête dans son cou pour retrouver son odeur si enivrante.

Je passais le pas de la porte au pas de course. Animé par l'envie insoutenable de la serrer dans mes bras. Elle était assise là sur le canapé du salon et feuilleté un livre. Quand elle releva ses magnifiques yeux bleus vers moi, je parcourais les derniers mètres qui nous séparaient en courant.

- Ayla... Ma douce femme... Dis-je au creux de son cours avec la sensation d'avoir enfin retrouvé ma place.

- hihi, Elias... Te voilà enfin mon Mari... Dit-elle en me serrant fort dans ses petits bras.

Oui vous avez bien entendu...J'ai épousé cet ange. À peine 4 jours qui suivaient notre rentrée. Je ne me voyais pas attendre plus longtemps. Tout était déjà clair comme de l'eau de roche dans ma tête. Cette femme est la mienne et rien ni personne ne pourra me l'enlever. Je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne. Sans elle, je ne serais rien.

- Alors raconte-moi tout qu'est-ce que tu as fait sans moi ? Je demandais à ma princesse alors que nous nous enlacions encore.

- Eh bien, j'ai peint. Puis y a eu l'échographie et la visite de contrôle. Il faut que je te montre comment il a grandi ! Me répond empreint à une grande joie.

Nous avions discuté pendant des heures, dans le salon puis en allant nous allonger dans notre lit. Elle avait fini par s'endormir dans mes bras alors que je lui caressais les cheveux. Je lui contais ce que j'avais pu voir durant ces quatre jours et les bêtises qu'à pus m'avancer Owen. J'adorais nos retrouvailles toujours pleines de joie et d'amour. Elle me ressourçait. Avec Ayla, avec ma princesse, c'était le seul moment où je pouvais retirer mon masque et être moi.

Je finis par m'endormir à ses côtés enivré par son parfum pêche.

Ayla.

Je fus réveillé par une douleur au ventre. Je me suis relevé quelques instants me reconnectant avec la réalité. Et alors que je pensais que c'était passé une autre douleur me vient. Puis je perdis les eaux, je pris conscience que c'était le moment.

J'essayais de réveiller Elias, en le poussant. Tout en soufflant pour contrôler les contractions.

- Ayla ! Que se passe-t-il ! Dis alors Elias en se réveillant en sursaut.

- C'est le moment Elias. Il arrive. Dis-je en respirant.

- Quoi !? C'est vrai !?...

Je ne répondis pas trop concentrer à gérer mes propres angoisses et la douleur. Je savais qu'il allait prendre conscience de l'instant. Il lui fallait seulement le temps d'évaluer la situation. Ce qui ne manqua pas d'arriver, car il se leva d'un seul coup puis prit son tel pour appeler.

"Pedro, prépare la voiture ! On arrive dans deux minutes."

Il écouta son interlocuteur répondre puis raccrocha avant de préparer les deux valises qu'on avait faites ensemble avant qu'il parte en mission. Puis, il enfila un t-shirt, un pantalon et ses chaussures.

- C'est bien princesse, respire... Est-ce que tu peux te lever ? Me dit-il en s'accroupissant à côté de moi.

Je lui fis un signe positif de la tête puis il passa son bras autour de moi pour m'aider. Je me levais et enfilai mes chaussures grâce à sa précieuse aide. Après avoir attrapé les deux valises, il me guida jusqu'à la porte d'entrée. Et enfin jusqu'à la voiture.

Installé sur la banquette arrière, alors que Pedro roule le plus vite et prudemment possible. Je me concentrais sur la douleur et respirais, mais je n'arrivais plus à contenir mon angoisse. Je serais la main d'Elias si fort, que je le voyais grimaçais sans même se plaindre.

- J'ai si peur ! Et si je n'y arrivais pas ? Demandais-je

- Ayla, tu y arriveras. Mon ange, croit le ou non, je suis aussi mort de peur, car je n'ai aucune idée de l'avenir. Mais tant que nous sommes ensemble, je sais qu'on peut tout affronter. Ce bébé aura la meilleure maman du monde. Me répondit avec honnête, Elias.

Je lui offre un sourire à travers mes larmes qui séchaient face à la douceur de ses mots.

- Il aura aussi le meilleur papa au monde.

Il me souriait, mais je savais bien qu'il n'y croirait pas pleinement. Et je le comprenais du fait du monde dans lequel il évolue. Mais je sais qu'il y aura des moments difficiles et d'autre purement de bonheur. Mais je suis aussi certaine qu'il saura prendre son rôle à merveille.

Le trajet a été rapide, j'étais maintenant transporté à l'intérieur de la maternité par Elias.

- Le travail a commencé, il me faut quelqu'un vite. Cria Elias d'une voix autoritaire dont lui seul a le secret.

Deux infirmières se dirigeaient dans notre direction avec un brancard. Une fois posées dessus, elles m'emmenaient rapidement vers un ascenseur. Elias me tenait fermement la main.

- Monsieur, il va falloir attendre ici ! Indiqua une des femmes.

- Il est hors de question ! Je ne m'éloignerais pas d'elle ! Riposta Elias

- Monsieur...

- C'est non ! Coupa Elias avec son visage fermé et dur.

- Laisse Brigitte, venez Monsieur. Stoppa, l'infirmière la plus proche de moi.

On entra donc dans l'ascenseur menant vers l'endroit où ma vie va complètement changer.