Chapitre 24 : Tuyau important.

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Ayla :

Dominico faisait claquer le taser en le mettant en route, ce qui eut pour effet de me ramener à la réalité. Je le regardais alors dans les yeux et ne dis rien. Je restais bouche fermée un regard ferme.

- Bien comme tu voudras, il est vrai que je m'attendais à cette réaction, qu'est-ce qu'il t'a promis, hein ? Me demanda-t-il en avançant vers moi.

- De l'argent ? Me questionna-t-il en me donnant un coup de taser sur l'abdomen.

Je me pliais en deux à cause de la douleur atroce que je ressentais. J'avais fermé les yeux deux demi secondes quand je ressentis une douleur plus forte au niveaux du dos en même temps que je l'entendais déballer ses suggestions.

Clic

- Une protection ?

Clic

- De la reconnaissance ?

Clic

À chaque question, il augmentait la puissance du choc. Une fois sur l'abdomen, sur le dos, sur le côté. J'avais mal, mais je ne céderais pas. Il continuait son monologue, mais je n'entendais plus rien la puissance était si forte que je commençais à convulser sous l'électricité. Puis tout d'un coup tout devint plus noir, ma vision s'assombris, jusqu'à ce que je m'évanouisse. Avec le sentiment que ce n'était que le début de longue et horrible torture.



Elias (Alvarez)

Voilà deux mois qu'elle a été enlevés. Deux mois ! Ce fils de pute était bien caché ! Nous avions doublé notre chiffre d'affaires et vous serez étonné de savoir le nombre d'hommes de Dominico qui lui faisait plus confiance. Donc entre la mort et faire partie de mes rangs leur choix a été vite fait. J'avais donc doublé mon nombre d'hommes. Bien sûr, chacune de ses nouvelles recrues était passée par une épreuve pour déterminer leur honnêté, et même après l'avoir réussi, ils étaient surveillés jusqu'à ce que je sois certain qu'ils ne foutent pas tout en l'air. La production des substances toutes plus mortels les unes des autres avait triplés comme leurs ventes. « Las Serpientes » était devenu l'empire de mafieux le plus puissant d'Espagne, on était craint, on avait peur de notre venue. Un petit nombre des cartels faible avait même demandé à faire affaire avec nous. J'avais donc des contrats avec ces groupes.

Malgré cette avancée fulgurante, je me sentais vide, il me manquait quelque chose ou plutôt quelqu'un. Avant ce sentiment de manque m'aurait fait flipper, car je pensais ne mériter pas un tel cadeau du ciel. Lorsque j'étais jeune, j'étais avec une fille qui avait fini par mourir à cause de moi et de mes choix, et j'avais fait tellement de mal pour atteindre le sommet. Cependant, à l'heure d'aujourd'hui, je ne pouvais me résoudre à l'oublier, elle faisait partie de moi et me donnait une raison supplémentaire d'être le plus fort pour que rien n'arrive, qu'on devienne intouchable.

Un coup retentis sur la porte de mon bureau.

- Entrez !

- Patron ! L'équipe 66 amène un homme de Dominico qui souhaite vous parler.

- Faites-le donc rentrer ! Et appelez Owen et Aiden qu'ils me rejoignent immédiatement. Lui ordonnais-je avant qu'il ne quitte la pièce.

En moins de cinq minutes, Owen et Aiden me rejoignaient dans mon bureau et nous attendions en silence la venue de cet homme. J'espère qu'il aura des informations qui seront nécessaires, car sinon je ne lui donne pas deux secondes avant de recevoir une balle entre les deux yeux. Ce fut un homme d'une cinquantaine d'années passa le pas de la porte puis c'est fait asseoir en face de mon bureau.

- Nom ? Lui demandais-je

- Morino Christopher

- On m'a dit que tu avais quelque chose pour moi ?

- Je sais où Dominico a amené la fille.

- Et pourquoi je devrais te croire ? Qu'est-ce qui me dit que tu ne vas pas m'amener dans un piège ?

- Je n'ai rien pour vous assurer ma bonne foi. Si Dominico apprend que je me trouve chez les serpientes je suis fini. Mais je n'en ai rien à foutre ses priorités ont changé et me voilà en désaccord avec lui. Ce que je veux s'est faire partie des gagnants et non me faire tuer à cause de sa putain d'obsession. Il l'a emmené dans un hangar au nord du territoire qu'il couvre encore.

- Bien. Je me tournais vers Owen. Regroupe une trentaine de soldats, on part dans 30 minutes. Et vous Morino, vous venez avec nous. S'il s'avérait que cette mascarade nous mène dans un piège où qu'elle ne se trouve pas là-bas, je vous tuerais de mes propres mains. Lui dis-je avec un regard menaçant qui le fit reculer et trembler.

Est-ce qu'il venait de me guider vers un piège ? Je n'en avais aucune idée cependant mon instinct me guider là-bas. Et puis sa présence me permettrait de le tuer si c'était nécessaire. J'avais étudié l'affaire de Dominico de fond en comble, un grand nombre des hommes que j'avais recruté n'avais eu aucun scrupule à le dénoncer. J'avais donc pris mes précautions avant de me lancer dans cette mission.

6 SUV contenant 5 hommes, nous dirigeons vers ce hangar en contournant par le sud. Le territoire restant à Dominico n'était pas encore suffisamment sûr. Il ne fallait qu'aucun de ses fidèles ne nous repère et fasse sonner l'alerte. L'effet de surprise et le meilleur moyen de réussir ce sauvetage. J'avais eu vent qu'il n'avait jamais daigné prendre connaissance de ce qui se passait sur son terrain grosse erreur, car cela nous permettait de lui en voler une grande partie. À l'heure d'aujourd'hui, il doit être au courant de notre coups d'état sur plusieurs villes qu'il possédait et de sa baisse de pouvoir car mes hommes ne pouvaient pas faire un pas avant qu'ils soient attaqués même si on gagnait la plupart du temps cela ralentissait notre progression. J'avais donc ordonné de se replier à la protection des territoires acquis au cas où il essaierait de les récupérer.

Le voyage avait duré cinq longues heures, et il s'avérait complexe et mouvementé au vu des soldats qui gardaient cet entrepôt. On stationnait de manière à être protégé par des arbres le temps de monter un plan d'attaque.

AlvarezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant