Ayla
Je m'étais réveillé toutes transpirantes à cause de la multitude de cauchemars que j'avais faits. Depuis ce jour-là, une semaine, était passée. Je n'avais plus revu Alvarez. Il devait en même temps être très occupé avec son « affaire ». Je sortais de la chambre pour manger, boire ou me dégourdir les jambes. Un homme grand et imposant me suivait pendant toutes ses sorties et restait devant la porte de la chambre lorsque je me trouvais à l'intérieur.
- Habillez-vous on sort. Me lança-t-il d'un ton morne.
À peine avait -il terminé sa phrase qu'il ferma la porte de la chambre me laissant baigner dans un flot de questionnement. Mais je ne me sentais pas légitime à discuter. Alors je me dirigeais vers l'armoire et pris de belles affaires. Après une douche bien chaude, je me positionnai devant le miroir pour contempler l'horreur qu'avait laissée mon passé. Allez ma vieille, tu vas leur montrer...J'entamais alors un long périple jusqu'à obtenir un joli visage. J'ai brossé mes longs cheveux en arrière, appliqué un maquillage chic. Après avoir mis un rouge à lèvre rouge, je sortis de la salle de bain vêtu d'une serviette. Que je laissais tomber, une fois dans la chambre pour enfiler une robe noire moulante s'arrêtant au-dessus de mes genoux. Pour les chaussures, j'ai opté pour des talons noirs. En me préparant a quitté la chambre, je pris un manteau long à coupe droite noir.
Une fois prête, j'ouvris la porte puis suivais l'homme tout de noir vêtu qui m'attendais à la sortie de la chambre, le même qui m'avait informé qu'il fallait me préparer. On se dirigeait vers la porte d'entrée où j'apercevais Alvarez qui me fixait de manière insistante. Après un court instant à me contempler, il me montra son coude comme pour m'inviter à le prendre. Mais je passai à côté sans un regard pour ce magnifique homme même si je mourrais d'envie de pouvoir le touché. Je dois m'éloigner de lui... Puis l'homme qui m'avait guidé et que je suivais depuis la chambre m'ouvrit la porte d'une voiture. Je le remerciais et m'engouffrai à l'intérieur de cette range rover noir mat. Alvarez s'installa à mes côtés, mais là encore, je ne fis rien et regardai par la fenêtre le paysage qui commençait à défiler.
On s'arrêtait devant un club dont la façade était illuminée par des néons bleus. Une file de gens surexcités attendaient l'accord d'un vigile pour pouvoir entrer.
Alvarez descendit de la voiture en même temps que deux hommes. Puis alors que l'un d'eux s'apprêtait à m'ouvrir la porte, Alvarez l'interrompit.
- Pedro, je m'en charge ! Avait-il prononcé d'une voix calme mais autoritaire.
Celui qui m'avait accompagné depuis le début s'appelait Pedro... Pensai-je comme pour l'imprimer dans ma tête.
Alvarez m'ouvrit la porte et je passais devant lui sans un mot ou regard une fois encore pour venir me positionner au côté de Pedro, mais un peu retrait pour l'inciter à me guider dans ce lieu inconnu. Après avoir entendu un long soupir d'agacement sûrement à l'image de la colère que je faisais ressentir à Alvarez. Nous avancions jusqu'à la porte puis le vigile nous laissa entrer. Certaines personnes assoiffées de fête nous huèrent pour le "favoritisme" dont ils venaient d'être témoin. Je suivais Pedro qui lui marchait derrière Alvarez est un autre homme. Lorsqu'on rentra dans ce lieu, le son tournait à haut débit, des led rouge orné le plafond. Si on levait la tête, on pouvait apercevoir 2 étages avec une vue panoramique sur la piste de danse.
On monta un escalier jusqu'au premier étage puis on nous invita a s'asseoir sur un fauteuil. On dirait un petit salon... J'étais assise à côté de Pedro et Alvarez mais j'avais plutôt envie de me lâcher de profiter comme je ne l'avais jamais fait auparavant. Ne me demandait pas pourquoi ! J'en avais marre d'être là petite coincé et puis j'ai envie d'oublier pour un court instant le monde dans lequel je me suis retrouvé.
Alors quand Pedro me demanda très poliment :
- Voulez-vous boire quelque chose ?
Je lui répondis : oui, je souhaiterai une Vodka s'il te plaît.
Et quand il s'apprêtait à se lever, je lui demandai de venir avec lui. Demande à laquelle il répondit favorablement après avoir furtivement regardé son patron. Il me guida alors vers le bar où il demanda au serveur les boissons pendant que moi, assise sur un tabouret haut, je regardais les personnes qui peuplaient la piste de danse. Lorsque que j'entendis le serveur prononcer le nom de ma boisson, je m'en emparais furtivement et la bu d'un trait. L'alcool brûlait ma gorge, et je ne dus pas attendre longtemps pour en ressentir les effets. Je me sentais plus détendu et j'adorais cette sensation.
- Une deuxième, s'il vous plaît, demandais-je au serveur sans me préoccuper du regard de Pedro.
Une fois la boisson prête et dans ma main, je fis de même que la première. J'avais soif de cette sensation nouvelle, j'en voulais toujours plus. Au bout du troisième verre, je me levais puis glissai à l'oreille de Pedro que je voulais danser et me dirigeai sur la piste de danse. La musique rentrait dans mes oreilles comme la promesse d'une bonne soirée.
Je commençais à me déhancher et à bouger au rythme de la mélodie. Je sentais un regard lourd sur moi sachant qui s'était... Alvarez... Je ne m'en préoccupais pas. Je m'amusais, je souriais, je ne pensais à rien d'autre qu'à l'instant présent.
Après 1 heure à me pavaner sur la piste, je sentis l'envie pressante arrivée. Je cherchais Pedro du regard, car je savais qu'il ne me lâcherait pas d'une semelle puis me dirigea vers lui pour lui demandait de m'accompagner jusqu'aux toilettes.
- Bien sûr, suivez-moi, elles sont au premier. Avait-il aimablement répondu.
Il me conduisit jusqu'au cabinet et j'y entrais. Un tas de filles se trouvait devant le miroir à se remettre du maquillage sur le visage et jacassait. Je rentrais dans une des cabines se trouvant sur ma droite quand j'entendis une des filles parler.
- Non mais ta vue Alvarez ! Il n'est pas trop canon ?!
- Si qu'est-ce que tu crois tout le monde ici le demande dans son lit.
- Je peux t'assurer que ce soir, ce sera moi la chanceuse !
Lorsque j'entendis ces mots, une étrange sensation se fit ressentir dans mon être. J'étais en colère qu'on parle de lui comme un objet sexuel ? Ça devait être ça, je ne pouvais pas éprouver de la jalousie pour un homme que je venais de rencontrer et qui se trouve être un mafieux.
Lorsque je sortis de mes pensées, les femmes étaient sorties des toilettes et je remerciais le ciel, car je ne voulais pas être confronté à elle.
Je sortis des toilettes et cherché inconsciemment l'homme qui me servait de garde du corps. Il était au téléphone non loin de moi. Je décidais donc de patienter ici quelques instants. L'alcool dans mon sang me faisait planer. Je finis donc par danser devant les chiottes au rythme en diablé de la musique. Comme je me sens si bien !
Après quelques minutes, mon corps heurta fortement un individu de genre masculin. Comme par hasard... Alors que je pensais qu'il allait s'emporter, il me toucha le bras avec un regard pervers. Non mais il est sérieux là ?! Je sentais une colère montais en moi, lorsqu'une main-forte vient empoigner le poignet du type. Je tournais la tête pour trouver Pedro le visage fermé.
- D'où oses-tu lui... Gronda-t-il lorsque je l'interrompis en envoyant un coup de genoux dans les parties intime de ce pervers.
Puis une fois lui avoir craché à la figure, je réprimai avec colère : je t'interdis de me toucher sale pervers ! Avant de te lancer dans ce petit jeu informe toi sur la personne qui se trouve en face de toi salaud !
Je peux vous assurer que je l'ai vraiment fait ! Et j'étais moi-même étonné. L'alcool a sûrement apporté son lot de courage pour me permettre de ne pas flancher au contact de cet homme répugnant. Je tournais la tête vers Pedro qui abordait d'abord un visage surpris puis un sourire en coin vint de graffer sur sa tête.
- Ouah, au moins je pense qu'il a compris. Bienjoué, tu es bien plus forte que je le pensais... Qu'on le pensait tous. M'a-t-ildit.
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Alvarez
RomanceAlvarez, Parrain d'une des plus grandes mafias espagnole « Las serpientes » s'apprête à rencontrer celle qui peut être sa faiblesse mais aussi sa plus grande force dans son monde. Venu de nulle part, Ayla, va devenir sa lumière alors qu'elle-même se...