Alvarez

Chapitre 22 : Sacrifice

Ayla 

Je n'eus pas le temps de me poser de question, car Pedro me mit derrière lui puis me guida vers un rocher tout en ripostant sur l'ennemi.

- Cachez-vous derrière le rocher ! Ah !!!

Et l'horreur vient de se dérouler devant mes yeux. Pedro a été touché par une ou peut être deux balles. Allongé sur le sol, il sembla avoir perdu connaissance. Je sortis de derrière le rocher pour le tiré et le mettre à l'abri. Je me risquais à jeter un œil sur l'ennemi et je ne fus pas si surprise de trouver les hommes de Dominico reconnaissable avec leur tatouage noir recouvrant leurs nuques.

- Je t'en supplie, accroche toi Pedro... Le suppliais-je en essayant de contenir le sang qui s'écoulait de ses blessures.

Il ouvrit les yeux. Et semble comprendre ce qui s'est passé. Il me regarda vivement avec inquiétude.

- Je vais bien. Juste effrayé... Est-ce que tu peux te le...

- Ayla... Entendis-je au loin me provoquant des frissons.

Dominico... L'enfoiré...

-haha... Tu pensais réellement que je n'allais pas revenir.

Tout aller très vite dans ma tête. Pedro était blessé et je ne sais combien ils sont. Le combat n'est pas envisageable. Et je n'ai aucune idée si des renforts vont venir ou si les coups feus s'étaient entendus dans la villa, nous étions toujours sur la propriété, mais assez loin du QG. Je pris une décision qui est : que plus personnes ne risquera sa vie pour moi. Je venais de trouver un homme pour lequel j'avais des sentiments, et un frère, je ne voulais en aucun cas être la cause de leur perte.

- Prends bien soin de toi, Pedro... Et promet moi de prendre soin d'Alvarez. Lui dis-je alors qu'à l'entente de ses paroles, il se remuait. Reste allongé où tes blessures vont s'aggraver, je n'ai aucune envie que cela te coûte la vie.

- Mais... Ma dame n'y allait pas. Il me faut simplement quelques instants et je vous sortirais de là.

- N'aie crainte Pedro mes ressources sont élevés, je m'en sortirais. Il est hors de question que leur obsession vous coûte la vie à tous.

Je me levais et me rendis visible à ces démons. Dominico apparaît alors devant mes yeux et avança vers moi. Mais je ne tremblais pas, ou ne frissonnais pas, car je n'avais pas peur.

- Tiens te voilà ma femme. Siffla Dominico entre ses dents. Allez-vous débarrasser de garde ordonna-t-il à un de ses hommes

- IL EST HORS DE QUESTION ! Ne vous approchez pas de lui, dis-je avec une voix forte et autoritaire et en me plaçant devant cet homme.

En moins de temps qu'il n'en faut, je désarmais un des hommes puis pris son arme pour le pointer sur mon front.

- Ou sinon vous me perdrez. Tous vos efforts seront vains et vous perdrez toute crédibilité. Le grand Dominico qui a échoué une mission pourtant simple, cela ne nuirait pas à votre image d'homme démoniaque ? Enchaînais-je.

Tout le monde me regardait d'abord en se moquant puis voyant que l'arme était bel et bien chargé et que dans mes yeux se lisait une détermination sans faille, ils ont baissé leurs armes abasourdis.

- Eh bien, il semblerait que vous soyez beaucoup plus intelligente qu'on ne l'aurait pensé ma chère. Et que ces cours de combat vous ait finalement servis. Dominico s'approcha de moi puis s'arrêta à quelques centimètres avant de toucher mon menton. Comme vous m'excitez ma chère ! Bien rentrons, amenez là !

Alors que ses hommes s'approchaient de moi, je leur criais : NE ME TOUCHEZ PAS ! J'ai deux jambes et je sais marcher !

Interloqués, ils s'éloignèrent de moi et je les suivais vers ma prochaine descente à l'enfer. Il allait falloir que je fasse preuve d'imagination et de force.

Pedro :

Me voilà, blessé allongé derrière un rocher ne pouvant bouger et ayant failli à ma mission qui est de protéger Ma dame, Ayla. Pour qui mon admiration avait doublé voyant la force qu'elle avait usé pour me sauver la vie.

Je n'avais pas eu le temps de sonner l'alerte. Il fallait que je fasse quelque chose ! J'essayais de bouger mon corps meurtri afin d'atteindre ma radio qui avait trouvé le sol lors de ma chute. Aller t'y est presque !...

En Ayla, j'avais trouvé une sœur... Il fallait que je la sauve, je ne pouvais pas échouer aussi lamentablement !

Plus je me rapprochais plus j'entendais le greziment qui signifier que quelqu'un avait entendu les coups ou s'était inquiété de notre absence. J'avais enfin réussi à l'atteindre, mais je sentais que l'effort fournit allé me faire tourner de l'œil.

- Nous... Av... Ons étaient... Attaqué... Cot... Réussi, j'ai prononcé avant que je ne sombre dans le noir. J'entendais ma radio s'affoler puis plus rien.

" Grrszzz grzzz Pedro où êtes-vous ?! Grrszzz"

Je suis désolé Ma dame...

Elias (Alvarez)

Je m'étais réveillé à l'entente de coups de feu. Ma tête s'est directement tourné vers la place qu'était censé occupé Ayla. Mais il n'y avait personne. Je me levais du lit sans faire attention aux blessures qui me tiraillaient. Passé, ma porte Pedro n'était pas là non plus. Cette info faisait monter en moi une colère. Aiden et Owen couru vers moi.

- Toi aussi, tu as entendu ?! Me demanda Owen.

- Et je pense que nous ne sommes pas les seuls l'ensemble des hommes cours d'en tous les sens en bas.

Je n'eus pas le temps de déverser ma haine que causée mon incompréhension. Que quelqu'un m'interpella.

- PATRON des coups de feu, on était entendu. Et un appel radio nous est parvenu. Pedro et Ma Dame ont été attaqués !

- OU SONT T'IL !! Je n'avais pas conscience de crier, mais le mouvement de recul et l'inclinaison de la tête du soldat m'indiqua que je l'effrayais et pour tous vous dire, je n'en avais absolument rien à foutre.

- Eh bien, Patron, Pedro ne répond plus. Mais les coups semblaient venir du côté ouest de la propriété.

Je ne donnais aucun ordre, j'avais seulement besoin de savoir si elle allait bien. Mais j'avais ce mauvais pressentiment qui me collait à la peau et je ne le sentais vraiment pas !

- Les caméras ont été visionnées ? Demanda Aiden derrière moi pendant qu'on se dirigeait vers la sortie.

- L'informaticien s'en occupe.

Ont parcouru la propriété à grande enjambé puis, pas loin du mur de rocher qui encerclait la propriété, les arbres étaient perforés de balles. Une odeur se fit rapidement sentir : l'odeur du sang. Mes blessures me faisaient un mal de chien, mais mon pas se fit plus rapide, et ce que je vis me laissa geler sur place.