Chapitre 43 : La Famille

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Elias :

15h15.

Le travail a été long et dur, mais Ayla a été simplement parfaite. La voir transpirante d'effort n'a fait qu'agrandir l'admiration que j'ai pour elle. Je me suis senti tellement impuissant à certains moments, mais là venu de notre bout de chou a fait disparaître toute douleur et émotions désagréable pour laisser place à quelque chose que je ne saurais définir. Mais la sensation est tout simplement immense. C'est comme si l'organe qui se loge dans ma poitrine avait grandi. Prenez encore plus de place. Se révéler pleinement. Ayla, ma femme, avait réussi à l'animer quand je l'ai rencontré, mais mon fils avait cassé tous les points d'ombre qui persistait.

Dans les bras de cette femme qui est la mienne, il est si petit mais déjà si beau. Nous essayons de trouver un prénom pour ce petit bonhomme.

- Timéo... C'est parfait. Répondit à la suggestion qu'avait avancée Ayla.

- Tu veux le prendre dans tes bras Elias ? Me demandas t'elle faisant naître en moi une angoisse.

- Je... Commençais-je avant qu'Ayla ne pose délicatement sa main sur la mienne me donnant du courage.

Elle me le mit dans les bras une fois que j'ai retiré mon t-shirt. Pour qu'il puisse s'imprégner de mon odeur selon les infirmières.

- Comme ça. Demandais-je à mon ange, Ayla. Par peur de mal faire.

- C'est parfait, regarde comme il est bien. Me répond Ayla en se retournant sur le côté pour mieux nous observer.

Je n'avais tellement pas l'habitude d'être aussi minutieux dans mes gestes. Et j'avais peur de lui faire mal. Mais voyant que Timéo s'était endormi, je m'adoucis.

Je suis resté ainsi pendant une heure, je n'ai pas eu le courage de me détacher de ce petit être qui est la chair de ma chair. Ayla s'était endormie, en même temps, elle méritait ce repos ! Je l'observais puis j'observais Timeo. J'alternais, admirant les deux plus belles choses que la vie m'a offerte. Je ne pouvais pas fermer les yeux tant leur beauté me subjuguer bien que je sois moi aussi exténué par toutes ces nouveautés.

Un bruit attira mon attention vers la porte d'entrée de la chambre. Puis je vis un flash. Qu'est-ce que... Ça ne présageait rien de bon. Je me levais délicatement puis posais Timeo dans son berceau pour sortir de la chambre le plus vite possible. Et c'est là que je le vis, un homme, la quarantaine, vêtu d'une veste en cuir noir, pantalon troué et un tatouage que je connais loger sur sa main. Une taupe d'un gang ennemi... Il a sûrement été chargé de récolter des Informations sur moi.

Il était debout entrain de marché le nez sur son tel. Il ne m'a donc pas entendu ni vu sortir. Je me tournais vers Pedro qui venait vers moi.

- Une taupe, en face. Veste en cuir, jeans troués. Tu l'interceptes une fois que je le surprendrais en passant de l'autre côté.

Il fit un signe m'indiquant qu'il avait compris. Je pris donc un couloir perpendiculaire à grandes enjambées pour faire le tour et atterrir devant lui.

- Tiens Tiens Tiens, qu'est-ce que nous avons là ?! Dis-je fortement pour faire lever la tête de cet enfoiré. J'avais revêtu mon masque de psychopathe.

Il releva instantanément les yeux puis son regard se remplit d'une peur. Il se retourna pour partir, mais il était piégé. Pedro se tenait devant lui barrant la route. Il avait sorti son flingue. Heureusement que personne n'est là pour assister au spectacle.

- Coincé enfoiré. Dis-je simplement avant de l'interroger rapidement avant que les renforts ne viennent l'emmener : Qui ?

- Je ne sais pas de quoi vous parlez. Répondit cet homme tout tremblant.

- Bien sûr, je souhaiterais récupérer ce téléphone, tu me permets ? Dis-je froidement.

Je vis plus d'une dizaine de photos de moi, ma femme et mon fils. Ne faisant qu'augmenter ma colère. Je vérifiais qu'aucune information n'avait eu le temps d'être transmise. Putain, on dirait que j'arrive à temps... Certaines photos étaient sur le point d'être transmise à un certain C.

Je regardais cet homme que j'avais pris en flagrant délit avec haine. Puis d'un coup, je jetais son téléphone par terre pour l'écraser férocement avec le pied.

- De toute façon, tu n'en auras plus besoin. Dis-je avec un sourire à faire trembler.

Deux hommes que Pedro avait préalablement appelés arrivent enfin. Ils l'attrapaient avec force puis au moment où ils allaient l'emmener.

Je dis :

- Tu vas voir, ils vont bien s'occuper de toi. Je viendrais te voir, loin de moi l'idée d'être malpoli, comme ça, nous pourrons discuter.

Je fis un signe de tête à mes hommes pour leur donner l'ordre de l'embarquer avant que je ne laisse ma haine m'envahir. Je ne compte pas partager mon bonheur avec tout le monde surtout ceux qui prendraient un mal en plaisir de le piétiner dans le but de me faire sombrer.

Une fois avoir pris l'air pour me défaire de toute haine qui viendrait gâcher ce magnifique moment, je regagnais la chambre de ma femme. Ils étaient tous deux encore endormis. Mais une fois que je m'assis Timeo semble avoir remarqué ma présence car il se mit à bouger. Je ne pus m'empêcher de le prendre dans mes bras.

- Ne t'inquiète pas mon fils, je vous protégerais toujours toi et ta maman. Je vous aime si fort.


Ayla

Nous étions rentrés à la maison après 3 jours à la maternité. Et comment vous dire que je suis comblé. Je crois que je n'aurais pas souhaité une autre vie. Alors, oui, j'ai vécu pas mal de chose affreuse et j'en vivrais sûrement d'autre. Cependant la chose qui change, c'est que je ne suis plus seule. Et je me battrais corps et âme à en perdre la vie pour protéger mon fils et Elias.

Je les aime tellement fort que je ne puisse pas concevoir, un seul instant, les perdre. Il est vrai qu'Elias ne fait pas un métier qui épargne le risque, mais je lui fais confiance.

- OH, mais qu'il est magnifique !!!! S'excite Teresa en voyant Timéo.

- Ça, c'est bien vrai !! S'exclame Pedro.

Je souris devant leur tête adoucie par mon fils. Et admire ma famille avec fierté. Tout en embrassant Elias comme pour le remercier de me l'avoir offerte.

- Et c'est notre neveu ! S'exclament Dylan et Tiago.

Vous êtes surpris hein ? Je dois dire que je le suis moi aussi. Lorsque j'étais à la maternité, j'ai pris le temps réfléchir à toute cette histoire. Et j'ai repris contact avec eux. Pour l'instant, le chemin est encore loin avant d'arriver à une relation fraternelle, fusionnelle. Mais je suis ouverte pour apprendre à les connaître.


Fin

AlvarezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant