Chapitre 14 : Entrainements enflammés

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- QUOI et c'est que maintenant que tu me le dis ! Tu aurais dû me le signaler immédiatement. Je répliquais avec colère.

- Je ne l'ai pas fait tout de suite, car je suis intervenu tel est mon devoir envers cette femme. Mais alors que je m'apprêtais à le mettre à terre, elle a lancé un coup de pied à l'homme avec une grande force, car il est tombé par terre de douleur.

Je le regardais dans les yeux afin de déceler, si ce qui m'avançait était faux, mais non. Je voyais seulement une admiration. Chaque jour, cette femme m'étonnait, et ce que j'entendais faisait grandir l'estime que j'avais pour elle. Mais cet homme, bien qu'il ait reçu une punition qu'il le priverait de plaisir sexuel pendant des mois, devait payer de sa vie, le fait qu'il est posé la main sur ma princesse.

- Où est cet homme ? Demandais-je ai Pedro la mâchoire serrée.

- Dans le hangar. Répondis Pedro

Il savait, et avait anticipé mes demandes. C'est ce qui fait de lui un excellent élément. J'avais pris une bonne décision en lui confiant la protection d'Ayla. Je le gratifiais d'une tape sur l'épaule et me dirigeai vers le hangar. Deux hommes étaient postés devant. Je leur fis un signe de tête et il ouvrit les portes. Deux hommes étaient postés devant. L'humidité sur ses joues laisser entendre qu'il avait pleuré. Ce qui me remplit d'une immense satisfaction.

- Bien commençons ! Dis-je avec une voix de psychopathe.

Ma voix forte le fit sursauter et trembler sur sa chaise.

- Ne me faites pas de mal, s'il vous plaît peinait-il à dire avec une voix tremblante.

- Si seulement tu n'avais pas posé tes mains où il ne fallait pas...Tu sais, j'ai tendance à être assez possessif et là, tu as touché à quelque chose qui m'appartient !!

- Je n'ai rien pris, je ne rien touché, je vous le jure... Je ne sais pas de quoi vous parlez... Disait-il d'une voix rapide.

- Ah bon, tu n'as aucune idée de ce dont je veux parler... Attends, je vais te rafraîchir la mémoire, avais-je balancé en m'avançant vers lui d'un pas lourd et imposant.

Puis arriver à son niveau, je levais le poing et mis un puissant coup dans ses couilles. Il se mit à hurler si fort me montrant que le coup de ma princesse avait été si fort qu'il en avait des séquelles. Je n'ai pas pu me retenir de rire... Bien jouée princesse...

- Alors tu te souviens maintenant, ou il faut que je recommence ?!

- Non... Pitié stop... ahhh

- Je vois qu'elle ne t'a pas loupé... Hahah

- Je la toucherais plus je vous promets... Laissez-moi partir...

Et le voilà à me supplier généralement la troisième phase de réaction face à la torture... Mais je suis déçu tout est allé si vite... En même temps ce n'est qu'un simple homme venu prendre du bon temps en boîte et qui n'a pas fait gaffe à qui il touchait. Il est bien loin des hommes que j'avais déjà eus face à moi sur cette chaise. Bon, aujourd'hui, je vais être clément et abrégé ses souffrances.

- ça se voit que tu ne sais pas à qui tu as affaire ! Mais comme je suis de bonne humeur aujourd'hui, je vais abréger tes souffrances. Avais-je dit en dégainant mon arme sur la fin de ma phrase.

Son visage se transformait en peur et l'odeur relevé démontré qu'il avait fini par faire dans son pantalon. Puis... Pan... Son visage inerte retombé contre son torse.
Sans attendre un instant de plus, je sortis, ordonné à mes hommes de nettoyer et regagné mon bureau pour me plonger dans les papraces. Cette petite séance avait réussi à me reconcentrer sur mon objectif la prospérité de mon gang.

Ayla :

Mes barrières étaient toutes tombées, il les avait balayés. Je m'étais réveillé avec un mal de crâne insupportable. Pedro se trouvait devant ma porte quand je l'avais ouverte. Et comme une électrocution tous les souvenirs de la soirée me reviennent en mémoire. Mon QI élevé me permettait, apparemment, de me souvenir de mes faits et gestes même sous une quantité d'alcool importante.

- Vous allez bien Ma dame ? Demanda-t-il avec respect.

Il me fallut un temps pour répondre, je venais à peine de revivre certains détails et j'avais du mal à les digérer. Attendez comment m'a t'il appelait ? Ma dame ?

- Je...euh... Je voudrai un verre d'eau s'il vous plaît.

- Bien, je demande qu'on vous le monte, autre chose ?

- Non, enfin si. Sauriez vous s'il y a une salle de sport ici ?

- Oui, en effet, il y en a une à cet étage au fond du couloir à gauche. Voulez-vous que je vous accompagne une fois que vous avez fini de vous préparer ma Dame ?

- Non, ça ira, je vous remercie.

Une fois qu'il a hochait la tête montrant qu'il accepte ma décision. Je refermais la porte. Pour prendre des affaires de sport et les enfiler. Une fois prête, Pedro toquait sur la porte pour signaler que mon verre d'eau était monté. Je lui ouvris, pris le verre et bu puis sortis pour me diriger vers cette fameuse salle. J'avais, ce matin pris conscience que j'aimais le combat, ne pas blesser les personnes où les tuer, non. Juste l'adrénaline qu'il procure. Et puis j'avais eu un déclic, je devais me reprendre en main, reprendre du poil de la bête.

La salle de sport était immense. Elle contenait des machines de musculation, des sacs de frappes, et au centre trôné un ring. Aller ! Plus de temps à perdre... Je commençais un échauffement puis me plaçais au centre afin de travailler les techniques de combat que j'avais appris pendant mon séjour en enfer. Pour enfin, me déplacer face à un sac de frappe. Quand, soudain, j'entendis quelqu'un entrer, la démarche assurée, les pas les lourd et imposant...

- Tu nous as caché bien tes talents de combat ! Dit Alvarez avec une voix puissante.

- Le devoir... D'une femme... C'est de protéger son mari... C'est ce qu'il m'avait sorti... Une fois... Qu'il s'était approprié... Mon être... Tout entier... Comme un vulgaire objet... Répondis-je entre chaque frappe sur ce sac.

Oui, j'avais dit que je voulais m'éloigner et ce n'est certainement pas me confiant que je vais la faire. Mais comment pouvais-je éloigner un homme méchant qui fournissait des efforts pour faire les choses bien avec moi ? Les souvenirs de la veille m'avaient démontré qu'il pouvait être le pire des enfoirés, mais qu'avec moi, il essayait de faire autrement. Et même si je ne sais pas la raison de cet effort, je ne pouvais pas l'ignorer.

J'arrêtais alors ce que je faisais pour ancrer mes yeux dans les siens. Et je rougis instantanément, en repensant à notre petite rencontre dans les toilettes du bar. Ses yeux étaient intenses, je ne pouvais y lire aucune émotion.

- Mais à partir de maintenant, je vivrais pour moi ! Je me battrais pour moi, j'en ai marre de craindre, d'être la petite fragile qu'on protège, alors que j'ai toutes les capacités de gagner un combat. Dis-je pour rompre se silence qui devenait lourd et faire taire les pensées salaces qui envahissait mon esprit

- Comme j'aimerais bien être dans tes pensées actuellement princesse ! Disais finalement Alvarez avec un sourire en coin

- Je suppose, qu'il est évident que tu t'y serais plu répondis je avec audace.

Mais qu'elle mouche, ta piqué Ayla... Merde... Il va me trouver ridicule...

AlvarezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant