Chapitre 21 : Danger imminent

1K 31 1
                                    

/!/ Attention ! Ce chapitre contient des épisodes à caractère sexuel ! 

Âme sensible s'abstenir /!/

Vous pouvez aller directement au point de vue de Ayla, si jamais.

--------------------------------------------------------------------------------------------------

Elias (Alvarez)

Elle prit soin de fermer la porte et vient s'installer auprès de moi.

- Ça va Elias ? Me demanda-t-elle avec sa douce petite voix empreinte d'une inquiétude.

Je ne répondis même pas, je la tirais vers moi pour un doux et long baissé qui me surpris moi le premier. J'accélérais, et devenais plus brutal. Je touchais chaque recoin de son magnifique corps. Mais au moment de me retourner, je ressentis une vive douleur dans mon torse. Merde foutue blessure...

- Tu devrais rester allonger sur le ventre et éviter les mouvements trop brusques Élias. Me chuchote-t-elle à l'oreille ce qui me fit frissonner de plaisir. C'est moi qui vais contrôler aujourd'hui, ajoute-t-elle en descendant sa main sur ma bite.

Je n'avais pas l'habitude d'être aussi impuissant, mais dans cette situation cela m'exciter plus encore bizarrement. Cela ne m'était encore jamais arrivé. Je la regardais déboutonner mon pantalon puis le descendre un peu. Pour passer sa main de mon caleçon et attraper ma queue. Je regardais soudainement le plafond sous le plaisir intense que je ressentais. Ses petites mains de fées faisaient des va-et-vient longs et réguliers. Oh putain... Puis d'un seul coup, je sentais sa bouche sur mon membre. Ses gestes étaient hésitants et pourtant, elle était si bonne !

- Ne t'arrête pas... Lui intimais-je noyé dans cette vague de plaisir qui me faisait oublier mes pires soucis.

J'attrapais ses cheveux pour accélérer le rythme, mais par je ne sais quelle force elle s'extirpa et me regarda avec malice :

- ttttt non, Monsieur. C'est moi qui décide. M'a-t-elle dit avec une voix sensuelle.

Puis en moins de temps qu'il n'en fallu, elle s'installa à califourchon sur moi et me rentra en elle. Je ne pus retenir un gémissement qui sembla la satisfaire, car elle se mordit sensuellement la lèvre inférieure. Je la tirais vers moi pour un baiser brutal. Je la regardais ce déhanché sur moi et je ne pus m'empêcher d'admirer toutes les parties de son magnifique corps. Je voulais garder cette vison dans ma mémoire à jamais.

Ayla

Elias s'était endormi pendant que moi, je retraçais ces nombreux tatouages qui recouvraient son torse en plongeant dans mes pensées. Un soldat un peu trop bavard m'avait remontée que Dominico avait passé un message à Elias, et m'a raconté ce qui s'était passé lors de la mission qui avait tourné au vinaigre. Je me sentais responsable, vous allez sûrement, vous demandez pourquoi. Mais je ne peux m'empêcher de me demander s'il ne m'avait pas aidé ce soir-là dans ce pub, s'il n'était venu me rechercher alors que je l'avais sauvé, est ce qu'il aurait eu tous ces problèmes avec Dominico. Pour moi, je n'étais qu'un simple fardeau pour le bon fonctionnement de ce Cartel. Tous ses membres qui ont été touchés, ceux qui sont morts, ils ne méritaient pas ça même si leur gagne-pain était illégal.

J'avais besoin de prendre l'air. Je me sentais une culpabilité sans nom, me provoquer une crise d'angoisse. J'enfilais un t-shirt d'Elias, son sweat et un de mes pantalons. Je sortis par la porte m'assurant qu'il formait encore puis la refermais délicatement. Aucun homme n'était là, mais je ne pouvais pas attendre, je perdais de la respiration et il me fallait de l'air. Alors que j'allais franchir la baie vitrée, j'entendis une voix familière.

- Ma Dame, vous allez bien ? Me demandait Pedro qui venait d'arriver dans le séjour.

Je lui fis non de la tête avant de sortir dehors puis de m'asseoir sur le bord, essayant de retrouver un semblant de respiration. Pedro vient s'asseoir à côté de moi et me tendit un verre d'eau. Je le pris et le posé sur le côté, je ne pouvais rien avaler.

- Respirez avec moi, on inspire, on expire. Voilà comme ça. M'accompagner Pedro avec beaucoup de bienveillance.

Sa présence me rassurait étrangement. Et je retrouvais petit à petit mon calme. Je pris une gorgée d'eau puis me tourner vers mon garde de corps que je voyais plus comme un guide, un frère, le frère que je n'ai jamais eu.

- Voulez-vous que je prévienne le Patron ?

- Non, non pas la peine d'interrompre son sommeil. C'est passé, je te remercie Pedro.

- Y'a pas de quoi Ma Dame. Voulez-vous-en discuter ? On peut le faire en marchant si vous le souhaitez.

- je ne suis pas sûr d'être prête à en parler, mais je ne suis pas contre une petite balade.

- Je comprends, allons marcher alors ! Suivez-moi ! Conclut-il en me tendant la main pour m'aider à me relever.

Nous marchons depuis déjà une bonne dizaine de minute dans un silence des plus reposant. L'air frais faisait flotter mes cheveux et apaiser mes muscles.

- Vous me rappelez beaucoup ma jeune sœur me dit Pedro brisant ce silence. Avant elle adorée sentir le vent dans ses cheveux et me réclamer toujours des sorties. Elle disait que cela la faisait sentir libre. Je la regardais souvent fermer ses yeux pour prendre le temps d'apprécier ce moment comme vous le faites.

- Comment s'appelle-t-elle ?

- Elle s'appelle Angela, me répondit-il avec un air mélancolique que je compris que quelque chose n'allait pas

- Elle a rejoint le ciel, je suis sûr que là-haut elle goûte à une grande liberté.

Il me regarda surpris avant de me demander : comment l'avez-vous su ?!

- Cette mélancolie, je la connais. Je ne sais trop bien la discerner. Quand j'étais plus jeune, j'ai perdu ma meilleure amie, elle habitait dans le même quartier que moi et s'est retrouvée au milieu d'une fusillade. Elle a pris une balle perdue en plein cœur.

Je laissais mon cœur parlé, et lui m'écouter attentivement. Je me sentais en confiance et libre.

- Je crois quoi que c'est cela qui a poussé mon père à déménager. Et à avoir la grosse somme d'argent qu'il a eu par miracle. C'était comme-ci de-là où était mon amie, elle avait tout fait pour que je quitte cet endroit de misère. Mais à vrai dire après cet incident rien n'était plus pareil. J'étais seule avec aucune personne sur qui m'appuyer.

- Et votre père, n'était pas là pour vous ?

- Malheureusement, non. Il a été accaparé par ces affaires et me laisser avec des nounous et un garde du corps. Je pouvais...

Je fus interrompu par des bruits de tirs qui provenaient de derrière nous. Attend-on a essayer de nous tirer dessus ?!

AlvarezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant