Chapitre 23 : Le choc

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Elias (Alvarez)

Pedro était allongé sur le sol son torse saigné abondamment et il était inconscient. Je m'accroupis et le secouais pour qu'il me dise, qu'il me dise où ma princesse se trouvait. Mais il ne bougeait pas. Bordel !

Aiden m'interrompit une main sur l'épaule. Ça ne sert à rien Patron.

- MAIS OU EST T'ELLE ?! MAIS QUE C T'I'L PASSAIT ?! Crais je comme si cela allait m'aider à trouver la réponse.

Bien de toute évidence, il n'allait pas m'aider. Je me tournais vers deux soldats qui étaient postés derrière moi :

- Vous amenez le à l'intérieur et contacté le médecin. Leur ordonnais-je avant de me tourner vers Owen et Aiden. Nous, on va aller voir les vidéos on trouvera surement les réponse dedans.

Nos pas étaient rapides et décidés. On retrouva Bill, notre informaticien et hacker. Ses talents sont multiples et avec un peu chance, il avait des informations sur cette situation. La colère et un autre sentiment que je ne savais pas nommer me rongeaient de l'intérieur et me poussaient à redoubler d'efforts. Quoi qui se soit passé, qui que ce soit j'aurais sa peau et il va comprendre qui est le patron.

-Bill les caméras côté ouest maintenant ! Mon ton était dur et pressant, mais il ne semblait pas s'en formaliser.

- Tout de suite Patron

Il ne lui fallut que quelques secondes pour trouver toutes les images. Sur un premier écran, on voyait Pedro et Ayla marcher puis se baisser. Des coups se faisaient entendre, Pedro avait protégé Ayla en la mettant à l'abri et il avait reçu des balles. Ce que je vis après me laissa perplexe. Elle était sortie de sa cachette après avoir mis à l'abri de Pedro puis parla à quelqu'un, mais on ne le voyait pas. Quelqu'un pointait une arme sur Pedro, mais elle l'avait désarmé avec une telle facilité pour la pointer sur SON FRONT ! Mes muscles s'étaient crispés d'un coup, Owen et Aiden avaient avancé d'un pas. Ce qui se passa après n'arrangea rien, des hommes l'entourés et elle les suivit.

-Regarder leur tatouage ! Dis Bill en nous montrant le cou d'un des hommes.

Une tache noir recouvrait le coups de ces hommes. Je connaissais trop bien cette marque.

-Dominico... Prononçais-je avec une haine sans limite. Ma mâchoire était contractée que je fus étonné que mes dents ne soient pas déjà brisées. Je me tournais vers Owen puis lui ordonna : Contactez tous les hommes, je veux qu'ils soient tous dans le grand salon dans 10 minutes !

Quelques minutes plus tard, dans le grand salon. La douleur de mes blessures était masquée par l'adrénaline et la colère. Je me trouvais sur la table basse et regardais chacun de mes soldats. Ils avaient tous saisi l'urgence de la situation et heureusement, car je me voyais mal ôter la vie et des hommes qui auraient pu me servir dans ce moment de crise.

-Dominico a enlevé Ayla... Commençais-je par dire à l'entente de ses paroles tous les visages s'étaient masqué de colère. Je commence à en avoir plus qu'assez de cet enflure ! Il se frotte à des gens qu'ils ne devraient pas, il va le payer de sa vie !

Après un moment de silence, j'enchaînais : je veux que chacun d'entre vous redouble d'efforts ! On va prendre du terrain ! On agrandit nos territoires, on double nos ventes, nos services ! On va attaquer son territoire en les prenant un par un jusqu'à ce qu'il ne lui reste plus rien, on connaît leur point faible. On recrute ses gars en jouant sur son obsession qui causera sa perte. EST-CE QUE C'EST COMPRIS ?

-OUI PATRON ! Disent mes hommes à l'unisson.

Mes soldats se préparaient. Plusieurs voitures partaient vers mes pôles pour faire passer le message et commençaient au plus vite ce plan d'action. Vous êtes sûrement en train de me détester ou de vous poser des questions. Mais ma stratégie et de réduire ses forces. On a aucune idée d'où se trouve cet enfoiré donc en gagnant du terrain on ratisse les villes pour retrouver ma princesse, tous en détruisant Dominico .


Ayla

Je me trouvais dans un hangar sombre et lugubre, attachais à une chaise. L'odeur du sang imprégné cet endroit et maintenant mon corps tout entier. Ça faisait plusieurs heures que je me trouvais là maintenant. Après m'avoir transporté ici, Dominico était sortis puis n'était pas revenu depuis. En même temps, tant mieux je n'avais aucune envie de le voir ou de l'entendre. J'avais laissé quelques larmes coulaient, l'adrénaline redescendue, mes émotions me frappaient la poitrine avec force. Mes pensées tournaient autour de Pedro qui était blessé par ma faute, et Elias l'homme pour j'étais attiré que j'avais laissé dans le lit. J'éprouvais du remords, de la culpabilité, car j'avais causé tant de choses à Alvarez.

Un cliquetis retentis derrière moi ne m'indiquant que quelqu'un arrivé. Mon corps se tendit immédiatement, je m'efforçais de cacher la panique qui commençait à m'envahir. Les pas se rapprochaient. Puis une main me toucha les cheveux puis ma nuque. Un frisson de dégoût me parcourut. Dominico apparus alors devant mes yeux en faisant aller sa main sur ma joue.

-Ayla, Ayla... Tu es si douce, me dit -il avec un sourire répugnant.

Je ne bougeais pas d'un poil, je ne lui donnerais pas le plaisir de voir la peur qu'il me provoquait. Je le regardais dans les yeux ce qui me demandait un effort surhumain. Mais j'étais forte alors je me forçais.

- Tu m'as énormément contrarié, tu sais ! Me dit -il en me donnant une grande gifle.

La douleur me brûlait la joue, mais ce n'était rien comparé à la haine qui commençait à brûler dans mes veines. Je retournais ma tête vers lui, le regardai dans les yeux pour lui montrait qu'il ne m'impressionnait pas. La peur n'avait pas disparu, mais elle n'était seulement pas aussi forte que la haine, la colère et le dégoût que je ressentais pour cet homme.

-Hahaha tu croit faire peur à qui ?! s'exclama-t-il avant de me redonner une autre gifle.

Il se retourna dos à moi avant de continuer : j'ai une proposition à te faire.

Il tira une énorme table dans un grincement terrible. Sur cette table, était placé plusieurs outils certains étaient taché de sang. Il ne fallait pas être stupide pour comprendre qu'il s'agissait d'instrument de torture. J'attendis d'entendre ce qu'il allait me dire même si je savais que ça n'allait pas me plaire.

- Sois tu me dit tout ce que tu as sur les Serpenties, sois tu subis un tas de trucs pas sympas. Tu vois ce que je veux dire, me dit -il en brandissant ce qui ressemblait à un tazeur.

Le choix était simple pour moi. Jamais je ne trahirais Elias, je l'aimais. Il m'avait sauvé puis protéger dans son monde auquel j'appartenais maintenant. Car oui, depuis que Dominico m'avait kidnappé, il m'avait fait entrer de force dans ce monde, je ne pouvais plus reprendre une vie normale partout où j'irais, on me reconnaîtrait, je serais en danger et mettrais en danger chaque personne que je côtoierais. En me défendant lors de notre première rencontre et en me tirant de cette impasse Alvarez avait mis en péril ses affaires. Je le protégerais comme il me protège. 

AlvarezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant