Alvarez

Chapitre 40 : En route pour la reconquérir

Elias (Alvarez)

J'étais perdu, je ne savais pas comment l'aider. Elle était partie sans même se retourner, sans même répondre à l'appel de son prénom que je criais. J'avais donc envoyé Pedro.

Toute cette histoire était un grand n'importe quoi. Mais en même temps elle ne semble pas montée de toute pièce. Les deux frères ont quelques traits de ressemblance avec Ayla. Cela ne m'avait pas frappé la première fois que je les avais vues, mais les voir avec elle aujourd'hui m'a fait douter.

Aie.

- Arrête de bouger gros ! Me sermonna Owen qui soignait mes plaies.

Car oui, le gilet par balles m'a sauvé la vie. Mais ayant été touché par des vingtaines balle. Il y en a bien 2 qui on trouvait le chemin jusqu'à ma chair.

- C'est fini ! Il faudrait quand même que tu ailles voir le médecin, mais l'infection est évitée pour l'instant.

Je le remerciais d'un hochement de tête avant de me diriger vers l'objet des tourments de ma princesse. Dylan et Tiago Pancario. J'allais commencer ma mission de re conquête de ma belle. Comment ? Vous allez voir...

- Dylan, Tiago. Dis-je en reprenant mon masque de mafieux.

- Alvarez. Me répondit Dylan

- Je vous propose une offre.

- Hein ? Me dit Tiago.

- Je vous propose une alliance. Mais pour ça, il va falloir qu'on se voie pour déterminer la cause du problème. Répète-je plus clairement.

- Nous ne pouvons pas accepter l'offre et trop grande pour l'erreur que nous avons faite. Dis de manière juste Dylan.

- C'est vrai. Cela se voit que vous vous en sortez parfaitement. Dans ce cas-là...Rétorquais-je en me retournant pour partir.

Je sais qu'ils vont changer d'avis. Ils ont trop besoin de moi pour rater une occasion pareille. Remarque égocentrique certes, mais réel.

Je les entendais s'engueuler derrière mon dos. Quand Tiago me dit :

- Non, attendez ! On accepte !

Bingo.

- Bien a dans deux jours alors. Dis-je sans me retourner.

Alors en quoi ça va me permettre de retrouver Ayla. Eh bien, c'est simple. Peut-être que pour l'instant elle n'est pas prête à faire le lien avec un passé qu'elle ne connaît pas, mais un jour viendra où elle voudra en savoir plus. Et quand elle apprendra qu'ils sont sous ma protection, elle me remercia. Enfin, j'espère.

Une fois arrivé devant la voiture, Owen était entrain de discuter avec les soldats. J'attendais donc Ayla et Pedro, que je ne tardais pas à les apercevoir. Elle était entrain de sourire lui aussi. Il avait donc su y faire. Il va falloir que je lui demande quelques conseils.

- Je vais aller signaler aux autres que nous partons. Me dit Pedro qui partit sans attendre mon aval.

Je me tournais vers Ayla qui regardait mes blessures du coin de l'œil. Elle doit sûrement culpabiliser. Mais cela est en aucun sa faute.

- Rentrons dans la voiture. Proposais-je alors que l'atmosphère commencée à être gênante ?

Elle me suivit à l'intérieur. On s'assoit l'un à côté de l'autre nos jambes et nos épaules se touche agréablement.

Elle regarda ses mains quand elle brisa le silence :

- J'ai eu si peur. Elle laisse un blanc me laissant percevoir son émotion. J'ai eu si peur que tu sois mort, que tu m'abandonnes, que tu nous abandonnes. Fini t'elle en me regardant la larme à l'œil. Ses mains étaient venues toucher mon torse dans un besoin désespéré de savoir que j'étais toujours là.

Je mis mes mains sur son visage puis lui dit :

- Moi aussi, j'ai eu peur de te perdre, peur de vous perdre alors que je n'ai même pas pu me racheter. Mais je ne regrette pas de t'avoir protégé de toutes ses balles qui auraient pu égratigner ta jolie peau. Je ne regrette pas de t'avoir laissé là-bas au bord de mer pour te protéger. Mais je regrette désespérément de ne pas être resté avec toi. Où d'être rentré tous les soir pour me réfugier dans tes bras. D'avoir laissé ma seule raison de respirer me détester. Pour ça, je suis désolé.

Je n'avais pas l'habitude de dire à haute toutes les pensées qui tournoyaient dans ma tête depuis ce fameux soir où je l'avais abandonné. Mais je savais qu'il fallait qu'elle le sache, il fallait qu'elle en soit consciente avant de prendre la décision d'avancer de nouveau avec moi. Ses larmes avaient redoublé. Je la pris dans mes bras la berçant pour calmer sa peur et sa tristesse.

Quand elle se redressa pour me demander.

- Est-ce que tu veux encore de moi ? Même avec cet enfant ?

Cette question me laissait perplexe. Ce n'était pas évident ? En même temps, nous n'avons pas pris le temps d'en parler trop concentrer sur cette affaire. Bien sûr que la réponse et un oui. C'est un cadeau du ciel, et je dois le dire, c'est le plus beau cadeau que j'ai reçu.

Je la regardais intensément dans les yeux où je perçus du doute. Il fallait que j'agisse. Sans prendre la peine de parler, je l'embrassais sur les lèvres avec tout le désir, la passion et l'amour que je ressens pour elle. Oui vous avez bien entendu, de l'amour.

Ayla

Ses lèvres étaient douces et tendres. Je retrouvais ce goût qui m'avait tant manqué. Je voyais à travers ce geste une réponse à ma question. Il n'avait jamais été vraiment bon avec les mots. Pour lui, les gestes étaient la seule réponse assez forte.

Tous mes doutes s'envolaient, toutes mes craintes disparaissent. J'avais trouvé une partie de moi que j'avais perdu il y a longtemps. Je me sentais complète. Ses bras fermes viennent m'entourer m'offrant une protection nouvelle remplis de tendresse.

Cet homme était un mafieux, mais avec moi, il était simplement homme. Il était dangereux crains par tout le monde mais avec moi il était doux et chaleureux. Alors que ses bras tués, avec moi, ils câlinaient.

J'aimais profondément cet homme. J'étais tombé pour un homme dangereux à l'extérieur et doux à l'intérieur.

Le baisé prenait fin, je redressai ma tête pour joindre mes yeux aux siens, puis prononça ses mots :

- Je t'aime Elias.

Il grogna de satisfaction ce qui me fit sourire. Cet instant magique pris fin ou pas vraiment lorsqu'Owen et Pedro prirent place à l'avant de la voiture. Puis il démarrait la voiture alors que moi, je restais collé à cet homme à qui j'avais pardonné trop rapidement, mais je n'y peux rien, je l'aime.