Undeniable

Chapitre Quarante Sept

     Alimone raccrocha, soulagée. Elle venait d'avoir D'Angelo qui était en route pour la propriété avec Dasha. C'est désormais apaisée qu'elle se tourna vers Alondra.

-Elle est en route. Annonce-t-elle à Alondra. Oh, je suis tellement contente !

-Et moi aussi, ma belle.

-Je t'avais dit que t'étais sous pression pour rien...

      Elles se tournèrent vers Reece qui faisait son entrée. Alimone fronça les sourcils, rejetant l'envie de lui cracher au visage.

-Elle est entrain de rentrer norh ?? Continue Reece

-Salut Reece. Je vous laisse les enfants. Dit Alondra avant de s'éclipser

-Tu te décides enfin à ramener ta couenne. Siffle Alimone

-Je ne reste pas, j'suis juste passé prendre des fringues et je me casse. Tu n'as pas besoin d'agir comme un chienne, merde.

-J'ai parlé à papa...enfin, j'ai parlé à papa de l'arrestation de maman.

-T'as fais quoi ??

-Il le fallait, je n'avais pas le choix. A ce moment, elle ne revenait pas et je ne savais pas quoi faire.

-Et t'as cru que depuis son trou il pourrait faire quelque chose pour elle ? Tu fais exprès ou t'es trop stupide pour comprendre ?

-Mais justement, il m'a dit que les feds ne la lâcheront pas ; qu'il pourrait faire quelque chose. Il veut juste te voir avant.

-Bien sûr qu'il peut faire quelque chose, il peut se rendre pour que ces bâtards nous collent la paix. Je n'irais pas le voir.

-Tu veux vraiment que maman se batte contre papa ? Parce que toi et moi on sait qu'elle est loin de la gagner cette guerre. Même en étant recherché par la police, papa reste trop fort pour elle.

     Il détestait avoir tort, mais il détestait encore plus que sa sœur ait raison. Cette petite guéguerre qu'il y'avait entre eux était perdue d'avance. Il n'avait pas d'autre choix que de se plier aux volontés de son père.

-J'vais le faire, mais seulement pour m'man. Cède Reece

-En ce moment, c'est un peu la même chose.

      Reece fronça les sourcils.

-T'es entrain de dire que maman craque pour Cress ?

-Elle a couché avec. Crache Alimone. Et pas qu'une fois.

-Yo, c'est mort...Elle est entrain de péter les plombs. Elle ne peut pas se remettre avec lui, elle a oublié tout ce qu'il lui a fait.

-Frérot, ne te mêle pas de ça. C'est leur affaire à eux deux. Alors toi et moi on va sagement rester en dehors de tout ça.

      Pendant ce temps...Brianna se dirigea démunie de force vers la place où un homme en costard bleu nuit l'attendait. Elle se posta devant lui, hésitante et avec un signe de la main, il lui demande de s'asseoir. Brianna prit place sur le banc en face de lui en le dévisageant. Il était de taille normale, la peau très claire et les traits d'un arabe. Au premier coup d'œil, il devait être de l'Algérie, du Maroc ou de L'Egypte.

-Vous êtes qui ? demande-t-elle, agressive.

-Je m'appelle Aras Moshtabai. Se présenta l'homme. Je travaille avec l'avocat Omari Baldwin, un ami de D'Angelo Harrison.

-Je ne vous connais pas. Comment je pourrais avec confiance en vous ?

-En effet, on ne se connait pas et je n'ai rien avec moi qui puisse vous rassurer sur mes bonnes intentions sinon le nom de Troian.